MOTÖRHEAD No Sleep t'ill Hammersmith (1981)

ce disque est sortie le 27 juin 1981 ,il y a donc 35 ans et aucun album live de motorhead n aura jamais l intensité de ce dernier .
enregistré lors de la tournée anglaise du groupe a leeds et newcastle ( et non a l hammersmith de londres ) en mars 1981 ce disque explose les tympans des auditeurs qui ose l ecouter.
de "ace of spades" a "motorhead" en passant pas un "overkill" qui detruit tous sur son passage ,un bomber , un "(we are ) the road crew" ou l explosif "the hammer" ,seul moment de calme dans cet tempete de decibel "iron horse /born to lose" (seul titre datant de 1980) ,comment passer a coté de "stay clean et son solo de basse ou un no class qui vous colle au mur !!

l album est ressortie en 2001 avec 7/8 titres en bonus rajouter a la fin du disque et non remis a leur place pour avoir un concert telle qu il etait jouer a l epoque.
il y avait egalement un deuxieme cd qui reprend le meme track listing que l original avec "iron horse" en moins mais l enorme "bite the bullet /the chase is better than the catch" en plus.

bref ce live est enorme et 35 ans apres je ne m en lasse toujours pas.

Il fait parti de ces disques (K7 méme à l'époque) qui m'ont fait aimer le Hard Rock et m'ont plongé dans cette musique. Un énorme témoignage de ce qu'a été MOTORHEAD.

on va pas rentrer dans le melodrame suite au décés de lemmy mais concretement je pense que motorhead est le seul groupe ou j'ai meme pas specialement d'album preferés . qu'importe celui que je choisi je prend ma dose de rock en pleine gueule . unique . et celui ci m'eclate grave .

Un vrai best of ce disque. Pour quelqu'un qui voudrait juste se payer un seul album du groupe, ce serait certainement celui-là !

Bon, je donne pas mon avis.
Je ne suis pas objectif avec Motörhead...

Sûrement mon plus gros kiff d'écriture de chronique (certainement lié à l'impact que ce disque a eu sur moi). Novembre 2006, j'écrivais ça sur Metal Sickness (et ça sans prendre de substances prohibées !)

"Tu vas faire tes devoirs ou je te fous du Motorhead dans les oreilles !"

Alors parce que monsieur commence à avoir du poil au menton, il prend son paternel pour un débris indécrottable. On veut jouer les rebelles parce que maman t’a laissé acheter un t-shirt de Korn. Non mais j’vais t’la raconter moi ma jeunesse. On s'donnait pas un genre dépressif ou j’sais pas quoi pour attirer l’regard. Nous, c’était couillu d’chez couillu, et fallait pas y trouver à r’dire, sinon, c’était bourre-pif en entrée, coup d’boule en plat chaud et tiags dans les noix au dessert. Oui mon gars !

Qu’est-ce que t’y connais toi à la baston ? Que dalle ! J’te dis "No Sleep Til Hammersmith" et tu dis quoi ? "J’parle pas l’allemand !" Inculte !
Primo c’est de l’anglais, deuxio, c’est le titre du plus grand live de tous les temps (Non j’exagère pas, et coupe pas la parole à ton vieux). Motorhead, le nom au moins tu maîtrises ?
Fast Eddie Clarke, un gratteux graisseux à souhait, il joue pas, il mitraille, pas de solos qui durent des plombes, juste des rafales comme il faut. Philty Taylor, surnommé "animal". Si tu sais pas pourquoi, écoute comment il joue (ou mieux, mate une vidéo de l’époque), tu comprendras tout de suite. Une brute comme on en fait plus, une bête, j’te dis. Lui, tu veux surtout pas tomber entre ses pattes sous peine de finir en morceaux. Et puis il y a le chef de la bande : Lemmy. Monsieur Kilmister ! Une légende. Une institution.
Le rock’n’roll fait homme !

Rickenbaker sur le ventre, tiags blanches, verrues sur la tronche (mais tu te ne moques pas, trop dangereux !), cartouchière à la taille, faut le voir pour le croire. Il arrive sur scène, regarde le public, jette un coup d’œil à ses comparses et bam ! c’est parti pour un matraquage en règle. Un volume sonore ahurissant, une voix venue d’ailleurs (c’est pas de la gonzesse qui fait exploser les verres en cristal, lui, il fait saigner les oreilles) et des chansons au milieu du chaos.

Qu’est-ce que tu dis mon fils ? C’est pas à trois qu’ils vont t’impressionner !

Très bien, tu veux la guerre, tu vas l’avoir. Pose tes fesses dans le fauteuil (tu vois je suis pas trop méchant) et écoute. Boum ! un "Ace of Spades" dans ta face, bam ! "Stay clean" dans ton nez. Commence pas à pleurer, c’est loin d’être fini ! Tu te crois heavy, tiens mange ça "Metropolis/The Hammer/Iron horse" (non je ne baisserai pas le son). T’en veux encore hop "No class" ! Alors, c’est quoi ce gamin qui s’la joue gros dur, tu regrettes hein… Trop tard, tu vas apprendre jusqu’au bout.
T’entends cette batterie qui détruit tout ? J’te représente la bête, Philty "Animal" Taylor qui lance une petite douceur : Overkilllllllll !!!!!!!!!!!!!
Et puis côté respect écoute donc "(We Are) The road Crew" ça c’est de l’hommage aux mecs de l’ombre.
Allez, plus que trois titres à tenir (détends-toi et retire tes ongles de l’accoudoir, ta mère va râler). "Capricorn" ça va, tu résistes ?
Et bien tant mieux, parce que pour la fin, je fous le volume à donf, on est biker ou on ne l’est pas ! "Bomber/Motorhead" C’est énooooooorme !
Dis-toi bien que j’aurais pu faire pire, sur le remaster, il y a encore plus de titres (et une version double album est sortie récemment). Mais je suis réglo, j’insiste pas.

Tu vois, mon fils, c’est pas parce qu’un truc date de 1981 qu’il faut le prendre à la légère. Je sais bien que la leçon a été un peu violente, mais il fallait que tu saches. Comme t’es un p’tit gars sensible, je suis sûr que tu as senti la sueur, la bière, l’odeur des amplis qui chauffent. Tu as aussi vu le bombardier de l’apocalypse planait au dessus de la scène. Parce que c’est cela, "No Sleep Til Hammersmith", un condensé de rock à l’état brut, de l’énergie pure, sans fioritures. Une claque, le reflet d’une époque où on s’la pêtait peut-être un peu moins, mais où on jouait, VRAIMENT !"

encore un album exceptionnel, un coup de poing dans la gueule, le premier vinyle de Motorhead que j'ai acheté; c'est aussi un best of mais pourtant il manque The Chase is better..., stone dead forever, Damage case, Shoot you in the back, des morceaux tout aussi bons..

Spenser69 a écrit:...

Excellentissime ta chronique, vraiment !

Pour ma part, ma relation avec ce live est moins passionnelle, pour deux raisons : je l'ai découvert sur le tard (il n'y a guère que 5-6 ans), et le hardrock "in your face" n'est pas ce que j'écoute le plus, loin s'en faut (de la subtilité que diable, ce n'est pas parce qu'il faut donner un coup de pieds dans les roubignoles -pour suivre l'esprit de ta chronique- qu'il faut en oublier les différentes possibilités de la 'tiag : le pointu, c'est une chose, mais l'écrasement avec le talon, ça pourrait l'faire aussi non ? bref... )

Ce live est énorme, c'est clair ! Mais pour ma part, je lui reproche (tout petit reproche, promis) de ne mettre l'accent justement que sur la puissance, alors que MOTORHEAD, ce n'est pas QUE ça. La touche 70ies, quasi Hendrixienne (j'ose), de certains riffs disparaît ici sous le déluge de décibels. J'apprécie beaucoup justement pour cela un titre comme "Metropolis", plus aéré que la moyenne des titres de la Tête de Moteur.

Rôôôh Spencer ça c'est de la chro'.
Respect
:bravo:

Merci !