GARY GLITTER - British Glam Rock

Au delà des affaires de pédophilie de Mr. Glitter, y a-t'il des amateurs de sa musique ici-bas ?

Je m'y étais intéressé quand j'ai découvert la scène Glam 70. J'ai un best-of trouvé en 33 tours pour une misère, je t'avoue que je n'ai pas eu envie d'aller plus loin, contrairement aux SWEET par exemple.

Il a sorti de très bon morceaux, Joan JETT en a repris sur ses disques solo.

J'aime le style en général et certains de ses titres mais je ne suis pas aussi fan que certains autres artistes du genre musical.

SWEET, c'est un peu plus sucré, nan ? Je ne connais que Desolation Boulevard.

SWEET c'est plus sucré et également inégal sur album. A mon avis tu as leur meilleur disque. Comme beaucoup de groupes Glam de l'époque, ce sont surtout des groupes à single, surtout vu le public visé à savoir des jeunes ados qui pourront plus facilement acheter un 45T qu'un 33T.

Il y a quelques semaines j'avais regardé un reportage signé ARTE sur l'histoire du Glam 70's, mais malheureusement je n'arrive pas à le retrouver. Je pense que ARTE a dû enlever la vidéo de Youtube.

Sweet, c'était sucré surtout à ses débuts, lorsque c'était le duo de compositeurs Chinn/Chapman qui leur écrivait des chansons. Une fois que le groupe s'est affranchi de ces 2 individus (au niveau du travail de composition, en tout cas), il a un peu musclé son jeu par la suite (en quelques circonstances, Sweet a même flirté avec le Heavy, sans toutefois se jeter dedans à corps perdu). Mais dans le genre sucré de chez sucré, bubblegum, les Rubettes étaient carrément plusieurs crans au-dessus ("Sugar baby love", c'était eux; "Tonight", sa copie carbone, également et même un groupe comme Nelson n'aurait pas osé sortir ça).

Sinon, concernant Gary Glitter, si on s'en tient juste à la musique, voire le jeu de scène, j'ai à la base une nette préférence pour les T-Rex, Slade et Sweet. Dans le genre glam-rock, il a fait de très bons titres; mais j'avoue faire un blocage à cause de ses antécédents. Par exemple, je peux écouter sans problème la version de Joan Jett pour "Do you wanna touch me", mais je suis plus réticent pour l'original. Ceci dit, je ne désespère pas d'arriver un jour à passer outre les aspects extra-musicaux négatifs de Gary Glitter pour explorer plus en détails l'ensemble de son oeuvre, au-delà de ses singles.