PARISIENNE WALKWAYS : Ozoir Tribute Festival, 22/11/24
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PARISIENNE WALKWAYS : Ozoir Tribute Festival, 22/11/24
PARISIENNE WALKWAYS : Ozoir Tribute Festival, Salle Bellecroix, 22/11/24
Quand on a vu le principal intéressé plusieurs fois en concert, on peut se demander à quoi va ressembler une prestation effectuée par un tribute band se disant en quelque sorte "légataire universel" du Monsieur. Le trio emmené par Phil Manca, guitariste de son état, accompagné qu'il est par Eric Leroy à la basse et Eric Lafont à la batterie, participait à ce festival de tribute bands à Ozoir la Ferrière dans le fin fond de la Seine et Marne. Cette manifestation, se tenant sur plusieurs lieux différents et ce, pendant une bonne semaine, en était déjà à sa 29ème édition, avait ici pour but de faire revivre via ces "groupes-hommage", la musique qui avait assis leur popularité. Ainsi sur la semaine à venir, il sera donc possible de réécouter également du Pink Floyd, Bob Marley & Co, Supertramp, Queen et AC/DC.
En ce qui me concerne, après avoir bravé un trajet sans encombres dans un Duster ô combien fiable mais qui ne sera jamais doté du même charisme que celui de la Punto verte, j'avais donc opté pour le tout premier concert dédié au regretté Gary Moore disparu en Espagne en 2011 dans les circonstances que l'on sait.
Riton Burger, le Boss du TLF (il conservera à jamais ce statut ô combien prestigieux) était bien évidemment de la partie. Egalement, nous notions la présence de la jolie Elody et de son compagnon Jean-Pierre (Sabouret) ci-devant, journaliste, écrivain, photographe de renom, ces deux-là étant toujours l'affût de bonne musique. Bref, tout était réuni pour passer une bonne soirée.
Cette salle Bellecroix, située dans un lieu lugubre et désert, n'existe pas selon le GPS qui ne cesse de m'indiquer un complexe sportif portant le même nom. Vous imaginez un Phil se rendre dans une telle structure ? Moi-même, je ne l'ai imaginé une seule seconde et c'est donc dans un froid polaire que je vais m'enquérir de plus amples informations. Là, un gardien m'accueille tout en me signifiant qu'il ne connaît pas cette salle Bellecroix. Crucifié direct, le Phil..... A cet instant précis, je sens l'acte manqué se dessiner au dessus de ma tête et je reconnais avoir eu l'idée de rebrousser chemin.
Et puis, soudainement, illumination (notre gardien l'était-il ?), révélation, voilà que notre homme se souvient effectivement de la présence d'une salle à proximité de "son" énorme complexe sportif :
"-Ah bah ouais, maintenaaaaaaaaant, je m'en souvieeeens....C'est à côtéééééééé.....(soutenu qu'il le fut par un burp particulièrement malodorant).
-Merci M'sieur....Bonne soirée répondis-je d'un air affable et poli."
Après avoir pataugé dans ce qu'il reste de neige, je déniche enfin cette fichue salle devant laquelle un quidam fait déjà le "pied de grue". Là sur les entrefaites, Riton se pointe, enfin soulagé d'avoir pu garer sa voiture sur un parking à la conception très particulière, on en conviendra.
A l'intérieur, la salle ressemble à un réfectoire pour enfants. Des tables y ont été disposées dans le sens de la longueur avec très peu de place pour se déplacer. Mettez votre prostate et vos fuites urinaires de côté pendant quelques heures et tout se passera bien..... Il y règne une ambiance un peu "plan-plan" limite rurale, les gens s'asseyant tranquillement mais surement. Et dire que je fais partie de cette génération......Je me sens tout d'un coup pris d'un coup de vieux......
Puis, monte sur scène l'organisateur qui s'acquitte d'une brève présentation de Gary Moore comme étant juste catalogué comme un excellent guitariste de blues et uniquement de blues, le reste ayant été (délibérément ?) passé sous silence alors que..... Mais bon, on n'est pas là pour jeter de l'huile sur le feu, le groupe se présente enfin pour entamer un All Your Love de très bonne facture enchainé sans temps mort sur un Cold Day In Hell, tous deux très bien interprétés par le bassiste-chanteur Eric Leroy. Le batteur Eric Lafont prend le relais sur Walking By Myself, un des titres phare de l'album Still Got The Blues.
Bon voilà, le ton est donné : cette première de show sera consacrée à la période blues du bonhomme. Comme pour appâter le client, le hit, Still Got The Blues intervient assez tôt dans la setlist suscitant ainsi chez le public, une réaction de contentement : "Tu t'rappelles ? Ca passait à la radio, ce truc-là." L'ami Phil Manca fait dans la virtuosité, reproduisant note pour note le répertoire blues de l'Irlandais du Nord, répertoire essentiellement composé de reprises à part toutefois Midnight Blues que reprit bien plus tard et ce, de fort belle façon l'ami Bonamassa. Ainsi défilent tour à tour Since I Met You Baby, Too Tired (vous savez le titre que le Moore avait repris avec Albert Collins). Fin du 1er set. Tout ceci est sacrément bien ficelé.
Après une petite demi-heure, nos trois amis reviennent sur un Movin' On endiablé et là, ô surprise, le Phil (pas moi, l'autre) annonce un p'tit titre de Thin Lizzy à savoir Jailbreak. Démarche quelque peu inappropriée quand on sait que ce morceau lizzien n'a jamais été composé du temps où le Belfastois se trouvait dans le groupe. Un Black Rose semblait plus adéquat à mon humble avis. Bon, on ne leur en voudra pas. En termes d'interprétation, rien à dire, c'est pro, c'est carré, c'est parfait, Phil Manca réalisant d'incroyables prouesses guitaristiques qu'il poursuit inlassablement sur un surprenant Don't Believe A Word de haute volée, un titre à la fois joué en version lente et rapide.
De la période hard du Moore, le trio ne se contente que de revisiter Over The Hills And Far Away et la reprise des Yardbirds, Shapes Of Things, étirée à souhait, permettant à nos deux artilleurs en chef de se livrer un âpre combat. Car autant l'avouer, le Leroy n'est pas en reste dans cette redoutable passe d'armes.
Les accords de Parisienne Walkways résonnent dans la salle Bellecroix annonçant sans doute le terme de ce show. d'entrée de jeu, le père Manca ne laisse pas l'opportunité à Leroy d'entamer le deuxième couplet puisque le premier cité entame le long solo de ce morceau emblématique co-écrit avec Lynott, un titre ponctué entre autres de la "plus longue note qu'ait effectuée un guitariste" soit dit en passant. Il convient de signaler que dans cet exercice particulièrement ardu, notre gaillard s'en tire tout particulièrement bien ravissant ainsi un public profane.
Le public n'est pour autant rassasié pour autant puisqu'il en veut encore. Et c'est donc une deuxième version de Walking By Myself qui concluera ce très bon concert alors qu'en même temps il y avait possibilité d'enchainer sur un The Loner du plus bel effet. Eh bien non, ce seront Walking By Myself et son tempo entrainant qui viendront parachever cette belle prestation.
Quand on a vu le principal intéressé plusieurs fois en concert, on peut se demander à quoi va ressembler une prestation effectuée par un tribute band se disant en quelque sorte "légataire universel" du Monsieur. Le trio emmené par Phil Manca, guitariste de son état, accompagné qu'il est par Eric Leroy à la basse et Eric Lafont à la batterie, participait à ce festival de tribute bands à Ozoir la Ferrière dans le fin fond de la Seine et Marne. Cette manifestation, se tenant sur plusieurs lieux différents et ce, pendant une bonne semaine, en était déjà à sa 29ème édition, avait ici pour but de faire revivre via ces "groupes-hommage", la musique qui avait assis leur popularité. Ainsi sur la semaine à venir, il sera donc possible de réécouter également du Pink Floyd, Bob Marley & Co, Supertramp, Queen et AC/DC.
En ce qui me concerne, après avoir bravé un trajet sans encombres dans un Duster ô combien fiable mais qui ne sera jamais doté du même charisme que celui de la Punto verte, j'avais donc opté pour le tout premier concert dédié au regretté Gary Moore disparu en Espagne en 2011 dans les circonstances que l'on sait.
Riton Burger, le Boss du TLF (il conservera à jamais ce statut ô combien prestigieux) était bien évidemment de la partie. Egalement, nous notions la présence de la jolie Elody et de son compagnon Jean-Pierre (Sabouret) ci-devant, journaliste, écrivain, photographe de renom, ces deux-là étant toujours l'affût de bonne musique. Bref, tout était réuni pour passer une bonne soirée.
Cette salle Bellecroix, située dans un lieu lugubre et désert, n'existe pas selon le GPS qui ne cesse de m'indiquer un complexe sportif portant le même nom. Vous imaginez un Phil se rendre dans une telle structure ? Moi-même, je ne l'ai imaginé une seule seconde et c'est donc dans un froid polaire que je vais m'enquérir de plus amples informations. Là, un gardien m'accueille tout en me signifiant qu'il ne connaît pas cette salle Bellecroix. Crucifié direct, le Phil..... A cet instant précis, je sens l'acte manqué se dessiner au dessus de ma tête et je reconnais avoir eu l'idée de rebrousser chemin.
Et puis, soudainement, illumination (notre gardien l'était-il ?), révélation, voilà que notre homme se souvient effectivement de la présence d'une salle à proximité de "son" énorme complexe sportif :
"-Ah bah ouais, maintenaaaaaaaaant, je m'en souvieeeens....C'est à côtéééééééé.....(soutenu qu'il le fut par un burp particulièrement malodorant).
-Merci M'sieur....Bonne soirée répondis-je d'un air affable et poli."
Après avoir pataugé dans ce qu'il reste de neige, je déniche enfin cette fichue salle devant laquelle un quidam fait déjà le "pied de grue". Là sur les entrefaites, Riton se pointe, enfin soulagé d'avoir pu garer sa voiture sur un parking à la conception très particulière, on en conviendra.
A l'intérieur, la salle ressemble à un réfectoire pour enfants. Des tables y ont été disposées dans le sens de la longueur avec très peu de place pour se déplacer. Mettez votre prostate et vos fuites urinaires de côté pendant quelques heures et tout se passera bien..... Il y règne une ambiance un peu "plan-plan" limite rurale, les gens s'asseyant tranquillement mais surement. Et dire que je fais partie de cette génération......Je me sens tout d'un coup pris d'un coup de vieux......
Puis, monte sur scène l'organisateur qui s'acquitte d'une brève présentation de Gary Moore comme étant juste catalogué comme un excellent guitariste de blues et uniquement de blues, le reste ayant été (délibérément ?) passé sous silence alors que..... Mais bon, on n'est pas là pour jeter de l'huile sur le feu, le groupe se présente enfin pour entamer un All Your Love de très bonne facture enchainé sans temps mort sur un Cold Day In Hell, tous deux très bien interprétés par le bassiste-chanteur Eric Leroy. Le batteur Eric Lafont prend le relais sur Walking By Myself, un des titres phare de l'album Still Got The Blues.
Bon voilà, le ton est donné : cette première de show sera consacrée à la période blues du bonhomme. Comme pour appâter le client, le hit, Still Got The Blues intervient assez tôt dans la setlist suscitant ainsi chez le public, une réaction de contentement : "Tu t'rappelles ? Ca passait à la radio, ce truc-là." L'ami Phil Manca fait dans la virtuosité, reproduisant note pour note le répertoire blues de l'Irlandais du Nord, répertoire essentiellement composé de reprises à part toutefois Midnight Blues que reprit bien plus tard et ce, de fort belle façon l'ami Bonamassa. Ainsi défilent tour à tour Since I Met You Baby, Too Tired (vous savez le titre que le Moore avait repris avec Albert Collins). Fin du 1er set. Tout ceci est sacrément bien ficelé.
Après une petite demi-heure, nos trois amis reviennent sur un Movin' On endiablé et là, ô surprise, le Phil (pas moi, l'autre) annonce un p'tit titre de Thin Lizzy à savoir Jailbreak. Démarche quelque peu inappropriée quand on sait que ce morceau lizzien n'a jamais été composé du temps où le Belfastois se trouvait dans le groupe. Un Black Rose semblait plus adéquat à mon humble avis. Bon, on ne leur en voudra pas. En termes d'interprétation, rien à dire, c'est pro, c'est carré, c'est parfait, Phil Manca réalisant d'incroyables prouesses guitaristiques qu'il poursuit inlassablement sur un surprenant Don't Believe A Word de haute volée, un titre à la fois joué en version lente et rapide.
De la période hard du Moore, le trio ne se contente que de revisiter Over The Hills And Far Away et la reprise des Yardbirds, Shapes Of Things, étirée à souhait, permettant à nos deux artilleurs en chef de se livrer un âpre combat. Car autant l'avouer, le Leroy n'est pas en reste dans cette redoutable passe d'armes.
Les accords de Parisienne Walkways résonnent dans la salle Bellecroix annonçant sans doute le terme de ce show. d'entrée de jeu, le père Manca ne laisse pas l'opportunité à Leroy d'entamer le deuxième couplet puisque le premier cité entame le long solo de ce morceau emblématique co-écrit avec Lynott, un titre ponctué entre autres de la "plus longue note qu'ait effectuée un guitariste" soit dit en passant. Il convient de signaler que dans cet exercice particulièrement ardu, notre gaillard s'en tire tout particulièrement bien ravissant ainsi un public profane.
Le public n'est pour autant rassasié pour autant puisqu'il en veut encore. Et c'est donc une deuxième version de Walking By Myself qui concluera ce très bon concert alors qu'en même temps il y avait possibilité d'enchainer sur un The Loner du plus bel effet. Eh bien non, ce seront Walking By Myself et son tempo entrainant qui viendront parachever cette belle prestation.
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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