YES 90125 (1983)

non ,non je ne me trompe pas de rubrique.

1983,j'entend et j'aime beaucoup un titre entendue a la radio :"owner of the lonely heart" de yes.
a l'epoque tous mon argent de poche passe dans le hard ou le heavy ,je ne connait rien d'autre.
j'achete le 45 t et j'adore egalement la face b :"our song" ,je me dit "ça pulse pas mal quand meme, yes".
bref j'achete l'album et la je me prend une mega claque dans la tronche .

face A:passé le tube "owner of the lonely heart" ,je me prend "hold on" avec une intro batterie ,solo de guitare puis une basse bien lourd tout au long ,j'adore,trevor RABIN excelle dans ces partie de gratte ,le batteur alan WHITE arrive a ce montré a la fois rugueux ou feutré quand il le faut ,et la voix de jon ANDERSON ,surprenante au debut ,mais LA marque de fabrique de YES , est excellent lui aussi.
s'en suis "it cant happen ",intro orientale ,descente de manche de basse ,je decouvre chris squire sur cet album et ce gars va etre longtemps dans mon top 5 ,puis le morceau explose pour se calmer a nouveau ,RABIN nous pond encore un excellent solo ,morceau au superbe arrangement.
une nouvelle intro a base de duel batterie/percussions debute l'excellent "changes" qui commence donc par une intro instrumental ,avant de debuter vraiment ,a la fois calme et enerver en alternance, le morceau est superbe (et encore une fois les coups de basse de SQUIRE) et j'aime beaucoup le final et la rythmique hard de RABIN sur toutes la fin qui s'etire a n 'en plus finir.

face B:yes est un groupe progressif a la base et nous le rappele avec "cinema" instru de toute beauté ou la maitrise de chacun peut s'exprimer.
puis "leave it " debut a cappela avant l 'arrivé des percus pour un titre plus alambiqué ou (decidement ) la basse fait des ravages et ou ,pour une fois le synthé predomine et la guitare quasi inexistante,puis suis le tres tres bon "our song " morceaux catchy ,rock ,hard fm ,aor ,ce que vous voulez ou le travail de SQUIRE est enorme ,pilier de yes depuis les debuts ,on comprend pourquoi ,avec encore une fois des synthé plus present sur ce titres,j'adore.
"city of love" commence par..........................des notes de basse,puis rythmique de plomb de RABIN ,solo enflammé de RABIN ,morceaux lourd , hard rock.
l'album se termine avec le tres tres beau et progressif "heart" ou le travail sur les choeurs est enorme.,superbe morceau pour terminé un album superbe.

l'arrivé de RABIN dans le groupe a boosté un max la puissance que pouvait degagé le groupe ,les solos sont tous excellent,les rythmiques souvent ragueuses ,les arrangements magnifiques.....
on a la ,un album de hard prog dans toute sa splendeur.

l'album a eté reedité avec 6 titres en plus dont l'inedit "it's over" carrement hard fm.

J'ai détesté cet album durant très longtemps, aujourd'hui j'y viens timidement alors que ce style entre FM et prog me plaît de plus en plus (Asia et Saga en tête).

Ce n'est pas un album que j'adore mais j'avais des voisins de résidence universitaires qui l'écoutaient beaucoup alors je l'ai beaucoup entendu à une époque et il en reste de la sympathie et de la nostalgie pour cet album.

J'ai trop tardé, tu l'as faite avant moi et tu as bien fait Zep. Cet album mérite largement d'être évoqué ici.
En 83 je n'étais pas très au fait musicalement ayant baigné dans l'enfance dans une culture musicale assez morne : musique classique / opéra pour mon père, répertoire auquel ma mère apportait quelques touches de chanson française (montand, aznavour, sardou, les yéyé parfois) et de pop rock britannique puisqu'elle était (heureusement pour moi) fan des beatles.
Donc je découvre quelques "tubes" par une écoute de plus en plus poussée de la bande FM et au milieu des kool & the gang ou m. jackson des titres plus rock vont me marquer comme le "uptown girl" de B. Joel ou surtout "Owner of a lonely heat" (notre découverte de l'album a des similitudes Zep'). J'achète assez vite la k7 "au drôle de nom" (ou plutôt de numéro de catalogue). ma découverte fut progressive j'ai d'abord usé la bande correspondant au single ayant du mal à aborder les autres morceaux. Et puis progressivement l'album se dévoile, m'emporte, me subjugue. C'est d'abord "our song" l'une des plus simples à aborder, un morceau de hard fm entêtant (repris un jour dans un reportage de stade 2) et envoutant que Toto ou Foreigner auraient pu eux aussi écrire. Et puis progressivement je tombe sous le charme des autres titres : "it can happen", "leave it", "hold on" et puis le fabuleux "changes" devient plus abordable, la rythmique plombée de "city of love" (ah la basse de squire, t'as bien raison Zep') me fait définitivement plonger dans la marmite du hard rock. En fin le plus long et superbe "heart" et l'instrumental "cinema" se dévoilent à leur tour.
33 ans plus tard j'aime toujours autant cet album, je l'écoute encore avec grand plaisir même si c'est maintenant "owner of a lonely heart" que j'écoute le moins.