DIO Holy Diver (1983)
3 participants
Page 1 sur 1
DIO Holy Diver (1983)
1983 ,je lis dans enfer magazine l interview de ronnie james dio et la chronique de l album ,ce dernier est decris comme un melange de black sabbath et rainbow , j ai hate de decouvrir ça et je n allais pas etre deçu.
2016 ,c est toujours avec le meme plaisir que je pose le vinyle sur la platine et que je l ecoute (je trouve le son meilleurs que sur ma version cd),deja la pochete ,magnifique representant un diable envoyant un pretre ce noyer (un saint nageur :holy diver ?) et ensuite la musique .
et la on se prend une mega claque dans la tronche , d'entrée un "stand up and shout "qui decoiffe ,une intro calme avant un "holy diver" plus lourd tout en etant sautillant (je me comprend) ,puis un "gypsy" (qui n aurait pas depareillé sur un sabbath)et un "caught in the middle" plus calme ,le groupe qui epaule dio ,vivian campbell en tete est impeccable de talent et de cohesion que ce soit jimmy bain (basse ex rainbow) ou vinnie appice (baterie ex black sabbath) .
la face a se termine avec mon titre preferé de dio "dont talk to strangers" intro calme ,arpege et voix ,ça commence comme une ballade avant de ce dechainer grand moment du disque.
la face b commence avec un "straight throught the heart" d excellente facture suivie par "invisible "(que n aurai pas renier rainbow )puis le hit single de l album et son clavier bontempi ,l excellent "rainbow in the dark" l album se termine avec le tres beau et sabbathien"shame on the night",magnifique.
2016 ,c est toujours avec le meme plaisir que je pose le vinyle sur la platine et que je l ecoute (je trouve le son meilleurs que sur ma version cd),deja la pochete ,magnifique representant un diable envoyant un pretre ce noyer (un saint nageur :holy diver ?) et ensuite la musique .
et la on se prend une mega claque dans la tronche , d'entrée un "stand up and shout "qui decoiffe ,une intro calme avant un "holy diver" plus lourd tout en etant sautillant (je me comprend) ,puis un "gypsy" (qui n aurait pas depareillé sur un sabbath)et un "caught in the middle" plus calme ,le groupe qui epaule dio ,vivian campbell en tete est impeccable de talent et de cohesion que ce soit jimmy bain (basse ex rainbow) ou vinnie appice (baterie ex black sabbath) .
la face a se termine avec mon titre preferé de dio "dont talk to strangers" intro calme ,arpege et voix ,ça commence comme une ballade avant de ce dechainer grand moment du disque.
la face b commence avec un "straight throught the heart" d excellente facture suivie par "invisible "(que n aurai pas renier rainbow )puis le hit single de l album et son clavier bontempi ,l excellent "rainbow in the dark" l album se termine avec le tres beau et sabbathien"shame on the night",magnifique.
zepforce- ★★★★✩✩✩✩ Rockeur en herbe
- ✐ Messages rédigés : 698
✎ Date d'inscription : 20/01/2016
⛫ D'où venez-vous ? : nord
Re: DIO Holy Diver (1983)
Un superbe premier opus. Voilà ce que j'en écrivais en décembre 2009 (Chronique parue sur METAL SICKNESS)
"1983. Après avoir fait ses classes au sein d’Elf avant d’accéder à la notoriété internationale avec Rainbow puis Black Sabbath, Ronnie James Dio, le lutin à la voix d’or, se lance dans une carrière solo avec son propre groupe. Et quel groupe !
Pour conquérir le monde sous son patronyme, il s’est entouré d’une redoutable équipe. Vinnie Appice, son compère dans Black Sabbath, période "Heaven And Hell", à la batterie (le frère de Carmine, qui, à la même époque, ironie de l’histoire, tient les baguettes derrière Ozzy), Jimmy Bain un solide basssite au CV déjà bien chargé (Rainbow, Phil Lynott, Wild Horses, Gary Moore) et un jeune guitariste s’étant précédemment fait remarquer au sein de Sweet Savage, Vivian Campbell (le premier choix de RJD était Jake E Lee, mais celui-ci a quitté la troupe après l’écriture de trois morceaux, seulement). Le pari de ce jeune gratteux est osé pour Dio qui a auparavant côtoyé Ritchie Blackmore et Toni Iommi. Mais l’alchimie qui va naître de ce quatuor va faire littéralement faire des étincelles.
D’un côté une rythmique brute de fonderie, pachydermique, monstrueuse de puissance et de l’autre une six-cordes hargneuse mais sachant faire preuve de finesse, le tout pour soutenir la voix incomparable de ce chanteur d’exception.
Ce premier album va poser les bases du "style Dio" (qui finalement a très peu changé depuis) : un heavy metal à la croisée de Black Sabbath (pour la lourdeur), d’Iron Maiden pour le côté épique et de Rainbow pour le sens de la mélodie. En gros, un résumé de la carrière du chanteur plus un groupe dans lequel il ne dépareillerait pas.
L’agencement des disques de Dio va également faire preuve d’un aspect immuable pour ne pas dire systématique. On commence donc par un titre au riff rapide "Stand Up And Shout". Pas le temps de blaguer, on rentre tout de suite dans le vif du sujet avec une guitare tranchante, incisive qui se taille la part du lion. Derrière, on bourrine en ligne droite et l’ensemble est plus que convaincant (d’ailleurs, le groupe joue encore très régulièrement cette chanson)
Le titre "Holy Diver", très proche d’un "Heaven and Hell" est un hymne qui n’a pas pris une ride (l’adaptation très réussie par Killswitch Engage l’a d’ailleurs fort brillamment confirmée) et sur lequel la théâtralité du chant fait merveille. Une (trop ?) longue intro, avant de partir dans une véritable épopée narrée par un Dio véritablement habité. Un must aussi de mise en place pour toute section rythmique débutante et une invitation au headbanging à laquelle il est difficile de résister.
Et que croyez-vous qu’on retrouve après un morceau rapide et un très lent ? Un mid-tempo pardi ! "Gypsy", porté par la voix (car il faut bien le dire, le titre est plutôt anodin), fait un peu retomber la pression, même si Vivian Campbell y délivre un solo de haute volée. Idem pour "Caugh In the Middle" qui révèle un aspect beaucoup plus mélodique, avec un très bon refrain et un côté plus léger.
Avec "Don’t Talk To Stranger", on revient dans du gros classique, teinté d’influences 70’s et encore une guitare volubile et inspirée qui croise le fer avec un chant somptueux.
"Straight Through The Heart" met particulièrement à l’honneur Vinnie Appice, qui outre une intro fracassante s’en donne à cœur joie, sur une rythmique dépouillée pour faire valoir son impressionnante force de frappe. J’avoue que "Invisible" qui suit me laisse un peu perplexe avec ses breaks bizarres et sa mélodie pas franchement inoubliable. Passons donc à la chanson suivante, un autre classique de Dio mais qui ici fait plutôt sourire. " Rainbow In The Dark ", un hit du groupe, est une excellente chanson qui a très bien supporté l’épreuve du temps. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant du son de claviers, véritable abomination qui n’aurait pas tenu plus de trois secondes dans un test de chez Bontempi (c’est tout dire). C’est simple, c’est la preuve qu’un son mal choisi peut foutre un titre par terre. Dio, le sachant, réhabilitera ce morceau plus tard, avec une version bien meilleure sur le live "Intermission".
L’album se referme sur " Shame On the Night " un titre lourd encore une fois survolé par un chant grandiose. Signalons aussi que pour l’époque, les titres sont dans l’ensemble assez longs (entre quatre minutes et cinq minutes trente en général)
Avec ce premier opus, Ronnie James Dio fait un véritable carton, conforte sa renommée et place son groupe d’emblée comme un pilier de la scène métal internationale. Même si "Holy Diver" me semble personnellement un peu en retrait au niveau des compos par rapport à ses deux successeurs (mais qui leur ressemble tellement), il constitue tout de même un coup de maître et se doit de figurer en bonne place dans toutes les discothèques métalliques."
"1983. Après avoir fait ses classes au sein d’Elf avant d’accéder à la notoriété internationale avec Rainbow puis Black Sabbath, Ronnie James Dio, le lutin à la voix d’or, se lance dans une carrière solo avec son propre groupe. Et quel groupe !
Pour conquérir le monde sous son patronyme, il s’est entouré d’une redoutable équipe. Vinnie Appice, son compère dans Black Sabbath, période "Heaven And Hell", à la batterie (le frère de Carmine, qui, à la même époque, ironie de l’histoire, tient les baguettes derrière Ozzy), Jimmy Bain un solide basssite au CV déjà bien chargé (Rainbow, Phil Lynott, Wild Horses, Gary Moore) et un jeune guitariste s’étant précédemment fait remarquer au sein de Sweet Savage, Vivian Campbell (le premier choix de RJD était Jake E Lee, mais celui-ci a quitté la troupe après l’écriture de trois morceaux, seulement). Le pari de ce jeune gratteux est osé pour Dio qui a auparavant côtoyé Ritchie Blackmore et Toni Iommi. Mais l’alchimie qui va naître de ce quatuor va faire littéralement faire des étincelles.
D’un côté une rythmique brute de fonderie, pachydermique, monstrueuse de puissance et de l’autre une six-cordes hargneuse mais sachant faire preuve de finesse, le tout pour soutenir la voix incomparable de ce chanteur d’exception.
Ce premier album va poser les bases du "style Dio" (qui finalement a très peu changé depuis) : un heavy metal à la croisée de Black Sabbath (pour la lourdeur), d’Iron Maiden pour le côté épique et de Rainbow pour le sens de la mélodie. En gros, un résumé de la carrière du chanteur plus un groupe dans lequel il ne dépareillerait pas.
L’agencement des disques de Dio va également faire preuve d’un aspect immuable pour ne pas dire systématique. On commence donc par un titre au riff rapide "Stand Up And Shout". Pas le temps de blaguer, on rentre tout de suite dans le vif du sujet avec une guitare tranchante, incisive qui se taille la part du lion. Derrière, on bourrine en ligne droite et l’ensemble est plus que convaincant (d’ailleurs, le groupe joue encore très régulièrement cette chanson)
Le titre "Holy Diver", très proche d’un "Heaven and Hell" est un hymne qui n’a pas pris une ride (l’adaptation très réussie par Killswitch Engage l’a d’ailleurs fort brillamment confirmée) et sur lequel la théâtralité du chant fait merveille. Une (trop ?) longue intro, avant de partir dans une véritable épopée narrée par un Dio véritablement habité. Un must aussi de mise en place pour toute section rythmique débutante et une invitation au headbanging à laquelle il est difficile de résister.
Et que croyez-vous qu’on retrouve après un morceau rapide et un très lent ? Un mid-tempo pardi ! "Gypsy", porté par la voix (car il faut bien le dire, le titre est plutôt anodin), fait un peu retomber la pression, même si Vivian Campbell y délivre un solo de haute volée. Idem pour "Caugh In the Middle" qui révèle un aspect beaucoup plus mélodique, avec un très bon refrain et un côté plus léger.
Avec "Don’t Talk To Stranger", on revient dans du gros classique, teinté d’influences 70’s et encore une guitare volubile et inspirée qui croise le fer avec un chant somptueux.
"Straight Through The Heart" met particulièrement à l’honneur Vinnie Appice, qui outre une intro fracassante s’en donne à cœur joie, sur une rythmique dépouillée pour faire valoir son impressionnante force de frappe. J’avoue que "Invisible" qui suit me laisse un peu perplexe avec ses breaks bizarres et sa mélodie pas franchement inoubliable. Passons donc à la chanson suivante, un autre classique de Dio mais qui ici fait plutôt sourire. " Rainbow In The Dark ", un hit du groupe, est une excellente chanson qui a très bien supporté l’épreuve du temps. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant du son de claviers, véritable abomination qui n’aurait pas tenu plus de trois secondes dans un test de chez Bontempi (c’est tout dire). C’est simple, c’est la preuve qu’un son mal choisi peut foutre un titre par terre. Dio, le sachant, réhabilitera ce morceau plus tard, avec une version bien meilleure sur le live "Intermission".
L’album se referme sur " Shame On the Night " un titre lourd encore une fois survolé par un chant grandiose. Signalons aussi que pour l’époque, les titres sont dans l’ensemble assez longs (entre quatre minutes et cinq minutes trente en général)
Avec ce premier opus, Ronnie James Dio fait un véritable carton, conforte sa renommée et place son groupe d’emblée comme un pilier de la scène métal internationale. Même si "Holy Diver" me semble personnellement un peu en retrait au niveau des compos par rapport à ses deux successeurs (mais qui leur ressemble tellement), il constitue tout de même un coup de maître et se doit de figurer en bonne place dans toutes les discothèques métalliques."
Dernière édition par Spenser69 le Dim 21 Fév - 10:44, édité 1 fois
Re: DIO Holy Diver (1983)
un album que j'adore où on retrouve des morceaux marqués Rainbow, des morceaux marqués Sabbath et quelque morceaux plus personnels, marqués Dio ! Don't talk to Strangers, Holy Diver, Straight through the heart et le moins connu Shame on the night sont parmi mes préférés.
Moka17- ★★✩✩✩✩✩✩ Rockeur en herbe
- ✐ Messages rédigés : 179
✎ Date d'inscription : 22/01/2016
Sujets similaires
» DIO : Live In Fresno 1983 (2023)
» YES 90125 (1983)
» JOURNEY Frontiers (1983)
» GIRLSCHOOL - Play Dirty (1983)
» SAXON - Power And The Glory (1983)
» YES 90125 (1983)
» JOURNEY Frontiers (1983)
» GIRLSCHOOL - Play Dirty (1983)
» SAXON - Power And The Glory (1983)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum