YNGWIE MALMSTEEN : Live (1998)

C'est quand même un des types du Hard Rock (que j'ai connu pour ma part en 1984 avec l'album de Steeler et et qui m'avait impressionné à l'époque pour son jeu et qui, à un moment donné, m'a lassé avec ses 10000 notes à la seconde) qui a "remercié" le plus de musiciens au sein de son groupe donc qui ne supporte pas de travailler avec qui que ce soit plus d'un album et qui, au début de sa carrière solo, n'a eu de cesse de critiquer ses pairs (le truc qui m'a insupporté au plus haut point) sauf peut-être Ritchie Blackmore pour qui il conserve "encore" une grande admiration et ce, malgré les soucis arthritiques de ce dernier. Qu'en sera t-il lorsque à son tour, il connaîtra les mêmes désagréments puisque apparemment, selon l'avis érudit d'un ami Facebook guitariste lui aussi, c'est le lot de tout guitariste qui se respecte ? Depuis ce Live de 1998 enregistré dans la moiteur d'une salle brésilienne, je n'ai rien acheté de lui, m'étant quelque peu lassé de ses albums fort répétitifs. On ne retirera rien de son talent, mon cousin me l'ayant confirmé lorsqu'il s'était rendu à son premier concert parisien qui s'était tenu au Forum des Halles le 2 juin 1985. Abordons donc la qualité de ce live qui a pour lourde tâche de rivaliser avec le premier exercice délivré en 1989. Trial By Fire-Live In Leningrad, c'était son p'tit nom, bien qu'irréprochable, offrait un panorama bien trop restrictif d'une carrière déjà bien remplie sur lequel officiait également un Joe Lynn Turner bien trop muselé qui, après un album intitulé Odyssey particulièrement réussi, prendra la poudre d'escampette, comprenant son malheur et ayant déjà fait l'expérience d'un autre ténébreux du bulbe, après ce live russe. Les relations entre les deux hommes s'étaient considérablement refroidies...... Alors qu'en est-il de ce live brésilien ? Produit par Malmsteen himself et doté d'un son live très marqué (c'est un peu le but, non ?), ce Live qui fit également l'objet d'une sortie vidéo, a pour avantage de présenter par conséquent un concert complet. Le groupe, épaulé par un public très présent, délivre une prestation parfaite à l'image de ce que veut inculquer le Maître de cérémonie. Outre le talent incontestable de ce dernier, celui qui éblouit de tout son charisme cette prestation, c'est le chanteur Mats Leven qui, en un tour de main, parvient à poser scrupuleusement sa voix sur des titres auxquels il n'a pas participés et à mettre ainsi le public dans sa poche. J'en veux pour exemple Rising Force et I'll See The Light qui sont magistralement interprétés. Il est également remarquable sur Gates Of Babylon de Rainbow et Pictures Of Home de Purple. C'est un peu son job, me rétorquerez-vous. N'oublions pas que chez Malmsteen, on n'est pas "musicien" mais "simple employé". N'empêche que notre gaillard s'en tire avec brio. Dans la liste des éloges, il convient de ne pas omettre le bassiste-vétéran Barry Dunaway qui, auparavant, a officié entre autres au sein de 38 Special et Pat Travers Band pour les plus renommés. Il s'acquitte ici d'une prestation en tout point étincelante, alignant çà et là, et ce sans faiblir (il faut le suivre, le ténébreux Suédois), les lignes de basse. Voici donc en "quelques" mots résumé ce live que j'ai pris plaisir à réécouter ce matin.....à la fraîche.

Musiciens :
Yngwie J. Malmsteen-Guitare, Basse
Mats Leven-Chant
Mats Olausson-Claviers
Barry Dunaway-Basse
Jonas Ostman-Batterie

Notons quand même que Barry Dunaway était déjà présent sur le live précédent, ce qui n'est pas mal vu la capacité du guitariste à virer ses musiciens, comme rappelé plus haut (même si ce sont surtout les chanteurs qui en ont fait les frais, les autres musiciens étant plus "réguliers").
Ce qui m'avait fait rire sur ce live, fort bon au demeurant, c'est le public mixé plus en avant après certains solos de Malmsteen (sur "My Resurrection" par exemple), donnant l'impression qu'ils l'acclament