DIRTY HONEY : Paris, la Machine du Moulin Rouge, 15/3/24
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DIRTY HONEY : Paris, la Machine du Moulin Rouge, 15/3/24
DIRTY HONEY : Paris, la Machine Rouge, 15/3/24
Pour promouvoir ce magnifique album intitulé Can't Find The Brakes, Dirty Honey avait décidé de faire une halte à Paris à l'ex-Locomotive aujourd'hui affreusement rebaptisée Machine du Moulin Rouge. Une salle bien garnie était venue donc pour accueillir chaleureusement pour la deuxième fois le gang de L.A. Par conséquent, je ne pouvais pas me permettre de les rater compte tenu de l'excellente qualité de leur dernier opus et c'est donc un peu à la dernière minute que j'avais fait l'acquisition d'un billet. "Comme d'habitude", non ?
En première partie, le quatuor lyonnais Send Me Love Letters, oeuvrant dans un rock sombre parfois brutal le tout accompagné de la voix claire de la chanteuse et guitariste Gabrielle, a la lourde charge "d'ouvrir les hostilités". Les musiciens qui accompagnent la vocaliste arborent un look new wave très 80's à la Orchestral Manoeuvres In The Dark ou bien Tears For Fears et se fendent de riffs saccadés et torturés qui finissent au bout d'un monde par m'exaspérer. Gabrielle quant à elle, est dotée d'une fort belle voix, envoûtante à souhait pour les fans qui sont venus en masse de Lyon, une voix qui, au bout d'un moment finit par me lasser. Définitivement pas pour moi, ce genre de musique et ce, malgré un talent indéniable.
Une bonne demi-heure plus tard après une intro marquée par la diffusion du Rock And Roll Damnation d'AC/DC, Dirty Honey débarque sur la scène de la Machine du Moulin Rouge sur un Can't Find The Brakes des plus détonants. Le son s'avère être d'entrée de jeu très bon. Etonnant de constater à quel point le chanteur Marc Labelle, attifé d'un élégant galurin, reprend les gimmicks de Chris Robinson, ci-devant chanteur des Black Crowes dont on sait que ce dernier est son mentor absolu. John Notto, lui c'est plutôt un Jimmy Page ou Joe Tyler dans l'attitude (bref, on finit par s'y perdre), mâtiné d'un faciès qui lorgnerait du côté d'un Gary Moore jeune (époque Black Rose de Thin Lizzy). Le bassiste qui a pour nom Justin Smolian et qui arbore des lunettes fait penser immanquablement à Glenn Hughes alors qu'il secoue hargneusement son épaisse crinière frisée sur California Dreamin' (Labelle nous annoncera à l'issue de ce morceau que la prestation sera enregistrée), Heartbreaker, Get A Little High et Scars délivrés dans des versions particulièrement décapantes.
Sur ce dernier concert européen, le trépidant vocaliste n'a de cesse de faire intervenir le public déjà chaud bouillant. Il le sait alors qu'il tend son micro au dessus de la fosse. Après un Dirty Mind et un Tied Up pour le moins convaincants, les Californiens se lancent dans deux interprétations acoustiques de Coming Home et Honky Tonk Women des Stones, toutes deux réussies. J'imagine que les fans purs et durs des Stones auraient crié au scandale à l'écoute de cette version complètement dépouillée de ce classique intemporel. Nos natifs de Los Angeles s'en sortent parfaitement bien dans cet exercice ô combien exigeant.
Ce qui suit est un titre qui a la carrure d'atteindre le statut de "Classique" avec un grand "C". Don't Put Out The Fire fait partie de ces titres accrocheurs qui vous donnent envie de le réécouter encore et encore et l'ami Labelle l'a parfaitement compris puisqu'il prend un malin plaisir à en proposer une version étirée, sollicitant le public parisien de temps à autre. Je l'ai fait écouter aux élèves de 5ème à la fin d'un cours et ils m'ont fait "Waouh, M'sieur, c'est sympa vot' truc !!!!!".
Ca se poursuit sur un Ride On Satisfied et No Warning qui récoltent les faveurs du public déjà bien chaud et dès que l'occasion leur en est donnée, Marc Labelle, Justin Smolian et John Notto viennent taquiner les premiers rangs pour y balancer des médiators sur lesquels les plus courageux se lancent. La routine, quoi...
Un concert de Dirty Honey (c'était donc mon premier les concernant), on ne s'y ennuie jamais tant les titres défilent à un train d'enfer. C'est ainsi que sont passés en revue Let's Go Crazy, Last Child, The Wire, Another Last Time et le très beau When I'm Gone.
Après une courte pause, le groupe revient pour trois superbes morceaux : Won't Take Me Alive, You Make It All Right et Rolling 7s concluant ainsi un show parfaitement huilé que l'on aura plaisir à revoir d'ici quelques années.
Pour promouvoir ce magnifique album intitulé Can't Find The Brakes, Dirty Honey avait décidé de faire une halte à Paris à l'ex-Locomotive aujourd'hui affreusement rebaptisée Machine du Moulin Rouge. Une salle bien garnie était venue donc pour accueillir chaleureusement pour la deuxième fois le gang de L.A. Par conséquent, je ne pouvais pas me permettre de les rater compte tenu de l'excellente qualité de leur dernier opus et c'est donc un peu à la dernière minute que j'avais fait l'acquisition d'un billet. "Comme d'habitude", non ?
En première partie, le quatuor lyonnais Send Me Love Letters, oeuvrant dans un rock sombre parfois brutal le tout accompagné de la voix claire de la chanteuse et guitariste Gabrielle, a la lourde charge "d'ouvrir les hostilités". Les musiciens qui accompagnent la vocaliste arborent un look new wave très 80's à la Orchestral Manoeuvres In The Dark ou bien Tears For Fears et se fendent de riffs saccadés et torturés qui finissent au bout d'un monde par m'exaspérer. Gabrielle quant à elle, est dotée d'une fort belle voix, envoûtante à souhait pour les fans qui sont venus en masse de Lyon, une voix qui, au bout d'un moment finit par me lasser. Définitivement pas pour moi, ce genre de musique et ce, malgré un talent indéniable.
Une bonne demi-heure plus tard après une intro marquée par la diffusion du Rock And Roll Damnation d'AC/DC, Dirty Honey débarque sur la scène de la Machine du Moulin Rouge sur un Can't Find The Brakes des plus détonants. Le son s'avère être d'entrée de jeu très bon. Etonnant de constater à quel point le chanteur Marc Labelle, attifé d'un élégant galurin, reprend les gimmicks de Chris Robinson, ci-devant chanteur des Black Crowes dont on sait que ce dernier est son mentor absolu. John Notto, lui c'est plutôt un Jimmy Page ou Joe Tyler dans l'attitude (bref, on finit par s'y perdre), mâtiné d'un faciès qui lorgnerait du côté d'un Gary Moore jeune (époque Black Rose de Thin Lizzy). Le bassiste qui a pour nom Justin Smolian et qui arbore des lunettes fait penser immanquablement à Glenn Hughes alors qu'il secoue hargneusement son épaisse crinière frisée sur California Dreamin' (Labelle nous annoncera à l'issue de ce morceau que la prestation sera enregistrée), Heartbreaker, Get A Little High et Scars délivrés dans des versions particulièrement décapantes.
Sur ce dernier concert européen, le trépidant vocaliste n'a de cesse de faire intervenir le public déjà chaud bouillant. Il le sait alors qu'il tend son micro au dessus de la fosse. Après un Dirty Mind et un Tied Up pour le moins convaincants, les Californiens se lancent dans deux interprétations acoustiques de Coming Home et Honky Tonk Women des Stones, toutes deux réussies. J'imagine que les fans purs et durs des Stones auraient crié au scandale à l'écoute de cette version complètement dépouillée de ce classique intemporel. Nos natifs de Los Angeles s'en sortent parfaitement bien dans cet exercice ô combien exigeant.
Ce qui suit est un titre qui a la carrure d'atteindre le statut de "Classique" avec un grand "C". Don't Put Out The Fire fait partie de ces titres accrocheurs qui vous donnent envie de le réécouter encore et encore et l'ami Labelle l'a parfaitement compris puisqu'il prend un malin plaisir à en proposer une version étirée, sollicitant le public parisien de temps à autre. Je l'ai fait écouter aux élèves de 5ème à la fin d'un cours et ils m'ont fait "Waouh, M'sieur, c'est sympa vot' truc !!!!!".
Ca se poursuit sur un Ride On Satisfied et No Warning qui récoltent les faveurs du public déjà bien chaud et dès que l'occasion leur en est donnée, Marc Labelle, Justin Smolian et John Notto viennent taquiner les premiers rangs pour y balancer des médiators sur lesquels les plus courageux se lancent. La routine, quoi...
Un concert de Dirty Honey (c'était donc mon premier les concernant), on ne s'y ennuie jamais tant les titres défilent à un train d'enfer. C'est ainsi que sont passés en revue Let's Go Crazy, Last Child, The Wire, Another Last Time et le très beau When I'm Gone.
Après une courte pause, le groupe revient pour trois superbes morceaux : Won't Take Me Alive, You Make It All Right et Rolling 7s concluant ainsi un show parfaitement huilé que l'on aura plaisir à revoir d'ici quelques années.
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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