KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
+3
Hugh
Sylvain
Shandi
7 participants
Page 1 sur 1
KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Vais laisser Monsieur écrire le report, je suis trop dans l'émotion.
La boucle est bouclée : premier concert tout court à treize ans, KISS/Iron Maiden, Paris 1980.
Je les ai revus tant de fois depuis, quasiment à chacun de leur passage à Paris.
& Hier, dernier "concert ever" qui tombe à Paris le jour de mon anniv, immanquable !
Hier soir, au concert, j'avais de nouveau quinze ans, non pas cinquante-cinq comme dans la vie réelle !
...La suite avec le post de Monsieur, bientôt !
La boucle est bouclée : premier concert tout court à treize ans, KISS/Iron Maiden, Paris 1980.
Je les ai revus tant de fois depuis, quasiment à chacun de leur passage à Paris.
& Hier, dernier "concert ever" qui tombe à Paris le jour de mon anniv, immanquable !
Hier soir, au concert, j'avais de nouveau quinze ans, non pas cinquante-cinq comme dans la vie réelle !
...La suite avec le post de Monsieur, bientôt !
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Et bien un très joyeux annif' en retard alors Shandi,
J'imagine combien tu dois avoir du mal à redescendre de ton petit nuage. C'est bien cool que les tournées reprennent et qu'on puisse à nouveau tous en profiter. Tout ça et quelques bonnes nouveautés sous le coude (au hasard The Hellacopters, Audrey Horne, Thunder, Black Swan, Michael Monroe, The Cruel Intentions, Shameless, et Hardcore Superstar) : on continue d'être gâtés
Le clap de fin en ce qui me concerne ce sera le 2 juillet au Rockfest, Bercy avait l'air d'être plein comme un oeuf.
C'est aussi là où je les avais vu pour ma première avec Bukcherry en 1999.
You wanted the Best, You've got the best, the hottest band in the world... KIIISSSS
J'imagine combien tu dois avoir du mal à redescendre de ton petit nuage. C'est bien cool que les tournées reprennent et qu'on puisse à nouveau tous en profiter. Tout ça et quelques bonnes nouveautés sous le coude (au hasard The Hellacopters, Audrey Horne, Thunder, Black Swan, Michael Monroe, The Cruel Intentions, Shameless, et Hardcore Superstar) : on continue d'être gâtés
Le clap de fin en ce qui me concerne ce sera le 2 juillet au Rockfest, Bercy avait l'air d'être plein comme un oeuf.
C'est aussi là où je les avais vu pour ma première avec Bukcherry en 1999.
You wanted the Best, You've got the best, the hottest band in the world... KIIISSSS
Sylvain- ★★★✩✩✩✩✩ Rockeur en herbe
- ✐ Messages rédigés : 278
✎ Date d'inscription : 27/08/2019
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Thx Syl pour le belated birthday !
Hell Oh !
Voici enfin le report (écrit par mon époux), désolée pour le retard, nous sommes malades... On n'assiste pas impunément à un concert de KISS à notre âge !
Ça sera trop long pour certains, comme le blabla de Mighty Paul live (Madame adore) !
1, 2, 3, 4, Let's go !
Enfin le retour des concerts ! j'ai regardé, ça faisait...trop longtemps pour nous, une éternité. Et en plus c'est peut-être la dernière chronique de concert pour ce groupe avec cette tournée d'adieu "End of the road". Si on rajoute deux années de report avec le SARS-CoV2 en plus... C'est dire que la KISS Army française attendait impatiemment.
C'est dans le POPB de Bercy (désolé, je ne peux l'appeler du machin d’hôtels) que les troupes françaises attendaient notre quatuor mythique. Depuis quelques années, il a fallu faire le "deuil" de Ace Frehley et de Peter Criss, définitivement remplacés respectivement par Tommy Thayer et Eric Singer avec les mêmes maquillages. Et du maquillage, il y en avait dans tout le quartier autour de ce grand gymnase-salle de concert. L'impression d'une énorme réunion de famille en noir et blanc ! Pour petits et grands puisque selon la formule, on avait de 7 à 77 ans, à vue de nez. Des "boutiques officielles" attendaient même dehors le fan collectionneur en puissance avec les goodies. Par contre Le "Tour Programme", c'est fini ! Snif ! On ne pourra plus le feuilleter dans notre EHPAD pour raconter ce qu'était le Hard-Rock aux arrières petits-enfants ! Alors reste le T-Shirt de cette tournée comme souvenir pour dire : "J'y étais". Madame a été de quasi toutes les guerres de cette armée de fans, quand je n'ai qu'une main pour compter les concerts européens. Bon, les tournées d'adieu, c'est toujours un truc où l'on va avec un pincement au cœur et aussi en y croyant à moitié. Pas grave, j'avais hâte de retrouver du gros son, de la sueur, des cris...Bref un concert live !
Ce qui est sympa dans les concerts, c'est de rencontrer d'autres fans et avec KISS, ça se fait dans la joie et la bonne humeur (qui a dit et l'alcool...?). Ainsi, avec madame, nous avons fait la connaissance de Loïc, un fan depuis les années 90, musicien de son état en plus (Principles of Joy). De la bière...ou un café pour nous les vieux avant une discussion sans concession autour des derniers albums en demi-teinte, mais aussi des souvenirs de concerts et festivals. Ok, ça commence à faire ancien combattants du Hard-rock maintenant. Forcément, sur les derniers groupes des pays de l'est, on est un peu largués. Mais ce soir, en dehors des T-shirt aux 4 lettres, on voyait bien tous les vieux classiques du genre et les vestes à patch de notre jeunesse ...Ou pas :p. Imaginez la difficulté du choix pour le T-shirt qui recevra notre sueur du soir ! La relève est là aussi : Cette année dans la mode enfant, il faudra compter sur le T-shirt KISS qui peut servir aussi de robe si on prend la bonne taille ! La KISS Army de 2022 réunit toujours autant de profils différents, du cadre BCBG à l'ouvrier, du français au hollandais en passant par l’Amérique du sud. On en oubliait presque ce report de deux ans et tous nos disparus.
A l'extérieur, les files d'attente se forment avant que, pour une fois, le POPB laisse entrer la foule en fosse ou dans le hall. La fouille des sacs, les portiques, ouf, on n'a pas vu de CRS de Darmanin ! Ça se mérite les concerts maintenant, quand même. En plus le Métro est annoncé comme fermé à la sortie du concert. Ça promet encore un joyeux bordel à la sortie. Oh, finalement, à 1h du matin, c'est déjà demain! Arrivés dans la salle très en avance, on a le temps de patienter. Le jeu, pour attendre, c'est de reconnaître les titres de la playlist qui est diffusée dans la salle. Une playlist globalement assez américaine et très années 80 tout de même et qui collait bien au groupe star du soir. Je m'améliore à ce jeu avec le temps mais il y a du boulot. Ça fait quelque chose d'entendre Aerosmith, Foreigner, Creedence Clearwater Revival, Cheap Trick, Blue Öyster Cult, Boston... On devait être les seuls cinglés à chanter les titres et à se trémousser un peu pour faire monter l'ambiance. Ils sont si vieux que ça les gens ?...Ok, peut-être que ça bouge aussi en fosse aussi. Enfin là, ce sont les vertèbres qui nous disent de rester assis. Une fosse divisée en deux comme ça se fait beaucoup maintenant pour fourguer les premiers rangs plus chers. 200 balles d'Euros, ça calme mais quand on est fan, c'est "bon marché" quand on voit les tarifs des Meet & Greet...
La salle sera à environ 90% pleine, ce qui n'est pas si mal avec les deux reports et pour un groupe qui n'a jamais fait de grosses recettes en France. Il restera deux rangées vides derrière nous et un gros carré en bas de la tribune. Un peu tristoune, ces sièges noirs. Et je ne donne pas cher de la peau des accoudoirs à l'avenir. On est calme à Paris, ça restera même pas debout durant le concert et ça sautera à peine. Juste les premiers rangs de fosse. La playlist cesse et hop, c'est celle diffusée par le staff qui prend la place. Tiens, deux fois le "American Girl" de Tom Petty, ce n'est pas pour me déplaire. L'heure tourne, le cœur bat au rythme de la batterie. On préserve quand même la voix pour le show. C'est qu'il fait quand même un peu chaud et moite.
Pour ouvrir, nous avons droit à The Last Internationale, un jeune groupe new-yorkais emmené par son guitariste et sa chanteuse. Un groupe plutôt Pop-Rock plein d'énergie qui a agréablement surpris sur son set d'une demi-heure. Par rapport aux clips, ils ont accentués le côté Rock, fidèles à une élogieuse réputation live. Un certain charisme, une bonne voix même si peu originale. Il manque des titres encore plus marquants pour faire son trou...
Mais évidemment, ce que l'on attend, c'est que le grand rideau noir siglé du KISS argenté descende et que nos héros fassent exploser Bercy. Un vieil ami ce rideau, dont je me souviens lors de mon premier concert de KISS. Pas de son d'essai d'instrument. Juste le bruit de la foule qui a enfin rempli la fosse. L'ambiance monte et on a le droit au "Rock and Roll" de Led Zeppelin pour annoncer le groupe, à la place de l'habituel Who. Un peu déçu, j'adore ce riff de Townshend sur "Won't Get Fooled again". Mais bon, Led Zep quand même. Et c'est le grand moment : "On a voulu le meilleur et on va l'avoir ! Le groupe le plus "chaud" du monde !...KIIISSS !!!" Le Rideau tombe, les musiciens descendent des cieux dans un tonnerre d'effets pyrotechniques et de lumières. Waouh, ça va vraiment être chaud bouillant ! Ça me manquait et que dire de madame qui a grandi avec ! Et immédiatement la magie opère. Les émotions passées ressurgissent. Le sang coule plus vite dans les veines. A se demander si ça fait pas repousser les cheveux disparus ! Gros son évidemment même si quelques enceintes grésillaient là haut à droite. La setlist reste toujours aussi impressionnante avec pourtant quelques changements :
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's on Fire
I Love It Loud
Say Yeah
Cold Gin
(Guitar Solo)
Lick It Up
Calling Dr. Love
Tears Are Falling
Psycho Circus
(Drum Solo)
100,000 Years
(Bass Solo)
God of Thunder
Love Gun
I Was Made for Lovin' You
Black Diamond
Rappel :
Beth
Do You Love Me
Rock and Roll All Nite
et en bande son d'adieux : God Gave Rock 'n' Roll to You
J'avoue que le numéro de "Firehouse" me manque mais sans Ace, ça n'irait pas. Alors Tommy Thayer fait le coup de la guitare qui lance des flammes sur son solo. On garde toujours une équipe qui gagne avec Gene Simmons qui crache des flammes ou du sang sur son solo de basse. Paul Stanley vient toujours sur la petite scène dressée au centre en survolant la foule accroché à son anneau. Deux titres cette fois avec l'habituel "Love Gun" et "I was Made for Lovin' you", un des rares à passer sur les radios froggies. La voix de Paul est globalement pas mal, vu son age, même s'il en abuse en criant, en faisant ses vocalises habituelles. Il nous a même commencé une Marseillaise reprise par le Public qui n'en attendait pas tant ! Les arrangements avec des chœurs et de menus effets aident aussi pas mal à sauver le tout. A 70 ans passés, le groupe envoie tout de même sacrément bien avec les costumes qui n'aident pas non plus (surtout Gene). Ils ont mis le paquet sur le light show entre les projecteurs, les lasers, explosions, confettis et fumigènes. On y ajoute l'écran géant qui projette quelques images d'archive en plus du filmage du concert, plus deux écrans latéraux et c'est une scène impressionnante, même pour quelqu'un d'habitué au groupe. A moins que le souvenir s'émousse avec les mois passés sans concerts ? De jolies cinématiques colorées viennent aussi distraire l’œil, comme le cirque de "Psycho Circus". Les flammes surgissent derrière le groupe en même temps que les feux d'artifices tournoient. On en prend plein les yeux, des yeux d'enfants !
Je suis moins fan des soli de Tommy par rapport à ceux de Ace dans sa grande époque. C'est plus haché, moins fluide ou facile d'apparence. Moins mélodieux à mon goût, tout en reconnaissant la dextérité de ce guitariste. Les guitares ont un peu changé aussi avec le retour de Flying V en plus des Les Paul habituelles (du bleu et du noir sur cette collection 2022) et de l'emblématique Iceman Cracked Mirror de Paul qui avait une petite sœur dorée ! Des petits changements qui n'empêchent pas de chanter, crier, sauter, applaudir à tout rompre et de retrouver ses 20 ans ou moins. C'est fou ce que la musique peut faire quand c'est en live. Si la fosse n'avait pas été pleine, qui sait où nous aurions fini la soirée...Madame a fini le concert debout (impossible de rester assise) devant les barrières... Paul Stanley, lui, en oublie son âge, tentant aussi quelques phrases en français, faisant un concours de mots français avec Gene qui reste fidèle à sa réputation de ... Dr Love, forcément. Classique mais efficace pour que l'on rigole aussi. Les français sont souvent trop sérieux avec le rock...pas les fans de KISS. Alors oui, le déhanché est moins là, mais il assure, notre frontman bouclé ! Un concert de Kiss sans les discours de Paul, ce n'est pas un bon concert, de toute façon !
Le problème c'est qu'avec une telle densité de hits, ça passe assez vite, ces deux heures. J'ai failli y perdre ma voix (qui s'en plaindra :p ). Et à la sortie, on retrouve la réalité de la vie, de notre âge. Vite, il est où le prochain concert ? Ils vont vraiment arrêter ? C'est tout de même plus raisonnable mais on se prend toujours une baffe, et c'est bon signe. C'est que l'on n'est pas encore trop vieux dans la tête ! Alors allez savoir si on ne rempilera pas bientôt..
Hell Oh !
Voici enfin le report (écrit par mon époux), désolée pour le retard, nous sommes malades... On n'assiste pas impunément à un concert de KISS à notre âge !
Ça sera trop long pour certains, comme le blabla de Mighty Paul live (Madame adore) !
1, 2, 3, 4, Let's go !
Enfin le retour des concerts ! j'ai regardé, ça faisait...trop longtemps pour nous, une éternité. Et en plus c'est peut-être la dernière chronique de concert pour ce groupe avec cette tournée d'adieu "End of the road". Si on rajoute deux années de report avec le SARS-CoV2 en plus... C'est dire que la KISS Army française attendait impatiemment.
C'est dans le POPB de Bercy (désolé, je ne peux l'appeler du machin d’hôtels) que les troupes françaises attendaient notre quatuor mythique. Depuis quelques années, il a fallu faire le "deuil" de Ace Frehley et de Peter Criss, définitivement remplacés respectivement par Tommy Thayer et Eric Singer avec les mêmes maquillages. Et du maquillage, il y en avait dans tout le quartier autour de ce grand gymnase-salle de concert. L'impression d'une énorme réunion de famille en noir et blanc ! Pour petits et grands puisque selon la formule, on avait de 7 à 77 ans, à vue de nez. Des "boutiques officielles" attendaient même dehors le fan collectionneur en puissance avec les goodies. Par contre Le "Tour Programme", c'est fini ! Snif ! On ne pourra plus le feuilleter dans notre EHPAD pour raconter ce qu'était le Hard-Rock aux arrières petits-enfants ! Alors reste le T-Shirt de cette tournée comme souvenir pour dire : "J'y étais". Madame a été de quasi toutes les guerres de cette armée de fans, quand je n'ai qu'une main pour compter les concerts européens. Bon, les tournées d'adieu, c'est toujours un truc où l'on va avec un pincement au cœur et aussi en y croyant à moitié. Pas grave, j'avais hâte de retrouver du gros son, de la sueur, des cris...Bref un concert live !
Ce qui est sympa dans les concerts, c'est de rencontrer d'autres fans et avec KISS, ça se fait dans la joie et la bonne humeur (qui a dit et l'alcool...?). Ainsi, avec madame, nous avons fait la connaissance de Loïc, un fan depuis les années 90, musicien de son état en plus (Principles of Joy). De la bière...ou un café pour nous les vieux avant une discussion sans concession autour des derniers albums en demi-teinte, mais aussi des souvenirs de concerts et festivals. Ok, ça commence à faire ancien combattants du Hard-rock maintenant. Forcément, sur les derniers groupes des pays de l'est, on est un peu largués. Mais ce soir, en dehors des T-shirt aux 4 lettres, on voyait bien tous les vieux classiques du genre et les vestes à patch de notre jeunesse ...Ou pas :p. Imaginez la difficulté du choix pour le T-shirt qui recevra notre sueur du soir ! La relève est là aussi : Cette année dans la mode enfant, il faudra compter sur le T-shirt KISS qui peut servir aussi de robe si on prend la bonne taille ! La KISS Army de 2022 réunit toujours autant de profils différents, du cadre BCBG à l'ouvrier, du français au hollandais en passant par l’Amérique du sud. On en oubliait presque ce report de deux ans et tous nos disparus.
A l'extérieur, les files d'attente se forment avant que, pour une fois, le POPB laisse entrer la foule en fosse ou dans le hall. La fouille des sacs, les portiques, ouf, on n'a pas vu de CRS de Darmanin ! Ça se mérite les concerts maintenant, quand même. En plus le Métro est annoncé comme fermé à la sortie du concert. Ça promet encore un joyeux bordel à la sortie. Oh, finalement, à 1h du matin, c'est déjà demain! Arrivés dans la salle très en avance, on a le temps de patienter. Le jeu, pour attendre, c'est de reconnaître les titres de la playlist qui est diffusée dans la salle. Une playlist globalement assez américaine et très années 80 tout de même et qui collait bien au groupe star du soir. Je m'améliore à ce jeu avec le temps mais il y a du boulot. Ça fait quelque chose d'entendre Aerosmith, Foreigner, Creedence Clearwater Revival, Cheap Trick, Blue Öyster Cult, Boston... On devait être les seuls cinglés à chanter les titres et à se trémousser un peu pour faire monter l'ambiance. Ils sont si vieux que ça les gens ?...Ok, peut-être que ça bouge aussi en fosse aussi. Enfin là, ce sont les vertèbres qui nous disent de rester assis. Une fosse divisée en deux comme ça se fait beaucoup maintenant pour fourguer les premiers rangs plus chers. 200 balles d'Euros, ça calme mais quand on est fan, c'est "bon marché" quand on voit les tarifs des Meet & Greet...
La salle sera à environ 90% pleine, ce qui n'est pas si mal avec les deux reports et pour un groupe qui n'a jamais fait de grosses recettes en France. Il restera deux rangées vides derrière nous et un gros carré en bas de la tribune. Un peu tristoune, ces sièges noirs. Et je ne donne pas cher de la peau des accoudoirs à l'avenir. On est calme à Paris, ça restera même pas debout durant le concert et ça sautera à peine. Juste les premiers rangs de fosse. La playlist cesse et hop, c'est celle diffusée par le staff qui prend la place. Tiens, deux fois le "American Girl" de Tom Petty, ce n'est pas pour me déplaire. L'heure tourne, le cœur bat au rythme de la batterie. On préserve quand même la voix pour le show. C'est qu'il fait quand même un peu chaud et moite.
Pour ouvrir, nous avons droit à The Last Internationale, un jeune groupe new-yorkais emmené par son guitariste et sa chanteuse. Un groupe plutôt Pop-Rock plein d'énergie qui a agréablement surpris sur son set d'une demi-heure. Par rapport aux clips, ils ont accentués le côté Rock, fidèles à une élogieuse réputation live. Un certain charisme, une bonne voix même si peu originale. Il manque des titres encore plus marquants pour faire son trou...
Mais évidemment, ce que l'on attend, c'est que le grand rideau noir siglé du KISS argenté descende et que nos héros fassent exploser Bercy. Un vieil ami ce rideau, dont je me souviens lors de mon premier concert de KISS. Pas de son d'essai d'instrument. Juste le bruit de la foule qui a enfin rempli la fosse. L'ambiance monte et on a le droit au "Rock and Roll" de Led Zeppelin pour annoncer le groupe, à la place de l'habituel Who. Un peu déçu, j'adore ce riff de Townshend sur "Won't Get Fooled again". Mais bon, Led Zep quand même. Et c'est le grand moment : "On a voulu le meilleur et on va l'avoir ! Le groupe le plus "chaud" du monde !...KIIISSS !!!" Le Rideau tombe, les musiciens descendent des cieux dans un tonnerre d'effets pyrotechniques et de lumières. Waouh, ça va vraiment être chaud bouillant ! Ça me manquait et que dire de madame qui a grandi avec ! Et immédiatement la magie opère. Les émotions passées ressurgissent. Le sang coule plus vite dans les veines. A se demander si ça fait pas repousser les cheveux disparus ! Gros son évidemment même si quelques enceintes grésillaient là haut à droite. La setlist reste toujours aussi impressionnante avec pourtant quelques changements :
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's on Fire
I Love It Loud
Say Yeah
Cold Gin
(Guitar Solo)
Lick It Up
Calling Dr. Love
Tears Are Falling
Psycho Circus
(Drum Solo)
100,000 Years
(Bass Solo)
God of Thunder
Love Gun
I Was Made for Lovin' You
Black Diamond
Rappel :
Beth
Do You Love Me
Rock and Roll All Nite
et en bande son d'adieux : God Gave Rock 'n' Roll to You
J'avoue que le numéro de "Firehouse" me manque mais sans Ace, ça n'irait pas. Alors Tommy Thayer fait le coup de la guitare qui lance des flammes sur son solo. On garde toujours une équipe qui gagne avec Gene Simmons qui crache des flammes ou du sang sur son solo de basse. Paul Stanley vient toujours sur la petite scène dressée au centre en survolant la foule accroché à son anneau. Deux titres cette fois avec l'habituel "Love Gun" et "I was Made for Lovin' you", un des rares à passer sur les radios froggies. La voix de Paul est globalement pas mal, vu son age, même s'il en abuse en criant, en faisant ses vocalises habituelles. Il nous a même commencé une Marseillaise reprise par le Public qui n'en attendait pas tant ! Les arrangements avec des chœurs et de menus effets aident aussi pas mal à sauver le tout. A 70 ans passés, le groupe envoie tout de même sacrément bien avec les costumes qui n'aident pas non plus (surtout Gene). Ils ont mis le paquet sur le light show entre les projecteurs, les lasers, explosions, confettis et fumigènes. On y ajoute l'écran géant qui projette quelques images d'archive en plus du filmage du concert, plus deux écrans latéraux et c'est une scène impressionnante, même pour quelqu'un d'habitué au groupe. A moins que le souvenir s'émousse avec les mois passés sans concerts ? De jolies cinématiques colorées viennent aussi distraire l’œil, comme le cirque de "Psycho Circus". Les flammes surgissent derrière le groupe en même temps que les feux d'artifices tournoient. On en prend plein les yeux, des yeux d'enfants !
Je suis moins fan des soli de Tommy par rapport à ceux de Ace dans sa grande époque. C'est plus haché, moins fluide ou facile d'apparence. Moins mélodieux à mon goût, tout en reconnaissant la dextérité de ce guitariste. Les guitares ont un peu changé aussi avec le retour de Flying V en plus des Les Paul habituelles (du bleu et du noir sur cette collection 2022) et de l'emblématique Iceman Cracked Mirror de Paul qui avait une petite sœur dorée ! Des petits changements qui n'empêchent pas de chanter, crier, sauter, applaudir à tout rompre et de retrouver ses 20 ans ou moins. C'est fou ce que la musique peut faire quand c'est en live. Si la fosse n'avait pas été pleine, qui sait où nous aurions fini la soirée...Madame a fini le concert debout (impossible de rester assise) devant les barrières... Paul Stanley, lui, en oublie son âge, tentant aussi quelques phrases en français, faisant un concours de mots français avec Gene qui reste fidèle à sa réputation de ... Dr Love, forcément. Classique mais efficace pour que l'on rigole aussi. Les français sont souvent trop sérieux avec le rock...pas les fans de KISS. Alors oui, le déhanché est moins là, mais il assure, notre frontman bouclé ! Un concert de Kiss sans les discours de Paul, ce n'est pas un bon concert, de toute façon !
Le problème c'est qu'avec une telle densité de hits, ça passe assez vite, ces deux heures. J'ai failli y perdre ma voix (qui s'en plaindra :p ). Et à la sortie, on retrouve la réalité de la vie, de notre âge. Vite, il est où le prochain concert ? Ils vont vraiment arrêter ? C'est tout de même plus raisonnable mais on se prend toujours une baffe, et c'est bon signe. C'est que l'on n'est pas encore trop vieux dans la tête ! Alors allez savoir si on ne rempilera pas bientôt..
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Effectivement un sacré pavé... Mais comme pour le concert de KISS, sa lecture passe comme une fleur.
Merci pour le report !
Merci pour le report !
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Ah oui, j'ai lu l'article de l'homme de glace. Je n'ai pas encore pris le temps de commenter
Ewen- ★★★★★★★★ Administrateur
- ✐ Messages rédigés : 4153
✎ Date d'inscription : 04/08/2019
☠︎ Votre âge ? : 35
⛫ D'où venez-vous ? : Bretagne
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Petite anecdote : avant d'entrer dans le POPB, distribution de flyers...pour les vieux guerriers que nous sommes. Blue Öyster Cult (déjà vu, obligatoire !) au Trianon à Paris (31/10/22).
...& surtout affiche ultra nostalgique au Golden Age Rock Fest, en Août à Liège. Parmi tous ces groupes cultes, des gros noms quand même : Diamond Head, Bajon Rojo (Hello Volumen ), Girlschool, Russ Ballard, Ocean, Alcatrazz, Grand Slam, Robby Valentine...etc !
Mais, ce Samedi 20/8, QUI sur scène ??!! Angel & Mother's Finest !!!
Angel, le groupe US '70s, celui-là même découvert par Gene Simmons, signé sur le même label, Casablanca rec., & dont les costumes, le look, le marketing ont aidé à le "vendre" comme "l'antithèse" de KISS ! Les anges contre les démons ! Angel, au logo le plus inventif qui soit (pouvait se lire à l'envers), & dont le hard progressif a mué en hard plus pop ensuite. Ces mecs, j'ai grandi avec tous leurs lps, recopiant "White hot" des dizaines de fois au dessin. Mon adolescence, c'était KISS, Aero, B.O.C., Angel !
Avec eux à LIège en Août, Mother's Finest, super groupe US de hard soul ?, qui avait sorti un album majestueux début"80s, "Iron age".
Bref la coïncidence, si elle existe, m'a définitivement ramenée à mon adolescence ce soir où je prenais un an de plus !
"Hold on to 18 !", chantait Black n Blue, groupe US signé chez $immons rec, & dont le gratteux partira...remplacer Ace Frehley, son nom Tommy Thayer.
...& surtout affiche ultra nostalgique au Golden Age Rock Fest, en Août à Liège. Parmi tous ces groupes cultes, des gros noms quand même : Diamond Head, Bajon Rojo (Hello Volumen ), Girlschool, Russ Ballard, Ocean, Alcatrazz, Grand Slam, Robby Valentine...etc !
Mais, ce Samedi 20/8, QUI sur scène ??!! Angel & Mother's Finest !!!
Angel, le groupe US '70s, celui-là même découvert par Gene Simmons, signé sur le même label, Casablanca rec., & dont les costumes, le look, le marketing ont aidé à le "vendre" comme "l'antithèse" de KISS ! Les anges contre les démons ! Angel, au logo le plus inventif qui soit (pouvait se lire à l'envers), & dont le hard progressif a mué en hard plus pop ensuite. Ces mecs, j'ai grandi avec tous leurs lps, recopiant "White hot" des dizaines de fois au dessin. Mon adolescence, c'était KISS, Aero, B.O.C., Angel !
Avec eux à LIège en Août, Mother's Finest, super groupe US de hard soul ?, qui avait sorti un album majestueux début"80s, "Iron age".
Bref la coïncidence, si elle existe, m'a définitivement ramenée à mon adolescence ce soir où je prenais un an de plus !
"Hold on to 18 !", chantait Black n Blue, groupe US signé chez $immons rec, & dont le gratteux partira...remplacer Ace Frehley, son nom Tommy Thayer.
d'jo aime ce message
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Joli report ! Kiss n'a jamais été mon groupe préféré (j'aime bien), mais à vous lire, j'en aurai bien pris un bout
Je resterai sur mes souvenirs du Hellfest 2010
Je resterai sur mes souvenirs du Hellfest 2010
Tailgunner- ★★★★★★✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 3387
✎ Date d'inscription : 23/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 36
⛫ D'où venez-vous ? : Colmar
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Tailgunner a écrit:Joli report ! Kiss n'a jamais été mon groupe préféré (j'aime bien), mais à vous lire, j'en aurai bien pris un bout
Je resterai sur mes souvenirs du Hellfest 2010
J'adore KISS ! Leur avant disque, Sonic Boom, reste l'un de mes gros coups de coeur de 2009. Surtout la chanson Say Yeah
Même KISS et business vont de paire, j'ai un profond respect pour les gars : ils portent des kilos de costumes sur eux pour les concerts. Je doute que d'autres auraient persévéré dans ce sens. Ils font le show.
Ewen- ★★★★★★★★ Administrateur
- ✐ Messages rédigés : 4153
✎ Date d'inscription : 04/08/2019
☠︎ Votre âge ? : 35
⛫ D'où venez-vous ? : Bretagne
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
J'étais à fond dedans! J'attends la deuxième partie du report!!
T'as vraiment retranscrit ce qu'un fan de Kiss ressent au plus profond de ses tripes. Ca fait plaisir de constater que Kiss s'en va sur de si bons retours.
Niveau set list je regrette l'absence de Strange Ways (ceci dit ce titre ne peut pas être joué sans Ace & Paul, peut être sur leur dernière date?) et Almost Human.
Mais Say Yeah, qui fait parti à mon humble avis des hymnes de Kiss malgré son jeune âge) me comble de satisfaction!
Merci pour m'avoir fait voyager!
T'as vraiment retranscrit ce qu'un fan de Kiss ressent au plus profond de ses tripes. Ca fait plaisir de constater que Kiss s'en va sur de si bons retours.
Niveau set list je regrette l'absence de Strange Ways (ceci dit ce titre ne peut pas être joué sans Ace & Paul, peut être sur leur dernière date?) et Almost Human.
Mais Say Yeah, qui fait parti à mon humble avis des hymnes de Kiss malgré son jeune âge) me comble de satisfaction!
Merci pour m'avoir fait voyager!
whyl- ★★★✩✩✩✩✩ Glamouzerockeur avec fleurs mais sans l'flouze
- ✐ Messages rédigés : 6337
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Sonic Boom était un très bon album, les anciens avaient sorti pas de mal de très bon albums entre 2007 et 2010 (je pense aussi à Def Leppard, Mötley Crüe, Scorpions entre autres) !
Tailgunner- ★★★★★★✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 3387
✎ Date d'inscription : 23/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 36
⛫ D'où venez-vous ? : Colmar
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
KISS : Paris, Bercy, 7/6/22
C'est entériné, Kiss ne réapparaitra plus chez nous et c'est donc en famille que nous nous rendons "de concert" pour fêter cet évènement appelé à devenir historique dans un futur proche. Oui, Kiss, il faut les avoir vus au moins une fois dans sa vie parce qu'un show, c'est plus qu'un concert, c'est une véritable fête. En même temps, "fêter" n'est certes pas le mot approprié pour qualifier ce départ car bien évidemment, ne plus revoir un groupe qui vous a accompagné tout au long de votre parcours de vie, vous saisit imparablement d'une certaine mélancolie. Ce qui est mon cas et cela, je n'ai de cesse de le ressasser, bien avant d'écouter Led Zeppelin, Deep Purple, Thin Lizzy et Black Sabbath, Kiss et ses maquillages, ses shows impressionnants et telluriques fidèlement retranscrits sur Alive et Alive II m'ont tout simplement bluffé et impressionné. Je n'attendais qu'une chose, c'était enfin de les voir. Chose qui fut faite en 1996 lors du Reunion Tour. Pourquoi pas avant ? 76 à l'Olympia, j'étais trop jeune (remarquez, j'aurais pu faire comme un pote qui, du haut de ses 16 ans avait fugué pour se rendre à ce tout premier concert parisien). Ensuite, je n'y suis pas allé pour la bonne et simple raison que la période 80's (donc non maquillée) m'a littéralement ennuyé (notamment juste après Lick It Up, un très bon album soit dit en passant). Je n'avais prêté aucune attention non plus à des albums comme Animalize et Asylum.
Kiss, pour moi, c'était avec les maquillages et tout le barnum. Bref, le show de "ouf" comme disent les jeunes d'aujourd'hui. Par la suite, il y aura 1999 et 2015. Je sais, ça ne fait pas tant que ça (en plus, j'avais loupé 2008 où Paul Stanley s'était acquitté d'une prestation décevante vocalement parlant alors que j'avais écouté le live sorti à l'issu du concert). Finalement, je ne regrettais pas de ne pas y être allé.
J'aimais également cet aspect mystérieux les concernant dans le fait qu'on ne connaissait pas leurs véritables visages. Tout un ensemble de paramètres qui m'a fait aimer le gang de New York et ce, depuis plus de 45 ans. Alors oui, il fallait pour cette dernière salve que j'emmène mes deux filles et mon beau-frère, lui aussi fan depuis très longtemps mais qui n'avait jamais eu l'opportunité d'assister à l'un de leurs concerts. C'était donc leur ultime chance.
Un pote m'avait confié la mission suivante : dénicher un tour programme de ce End Of The Road Tour. N'arrivant que dans la soirée, j'avais au préalable dépêché un autre pote qui travaille à quelques encablures du POPB d'essayer d'en dénicher deux (un pour lui aussi) auprès des boutiques officielles installées autour de la salle. Sans succès malheureusement. Seconde tentative à mon arrivée aux alentours de 18h45. Chou blanc également. Tout simplement parce qu'il est en vente sur le site du groupe.
Pour ma part, je dois récupérer ma place auprès de François27 (le fugueur de 1976 et également un membre du BSF) qui a fait le déplacement depuis sa Normandie de coeur, un copain que je retrouve aux abords du POPB.
La 1ère partie est assurée par The Last Internationale, groupe originaire de New York, un combo, actif depuis 2008 qui puise ses influences dans de nombreux registres musicaux : Folk rock, Alternative rock, indie rock et punk blues selon Wiki. Ca peut paraître sympa sur un ou deux morceaux notamment le premier qui fut assez attractif. Au bout du 2ème, on commence à se lasser avec cette douloureuse impression que l'on écoute toujours le même titre. La chanteuse est jolie, et cela c'est un atout pour eux, le guitariste-soliste en fait pour sa part des tonnes assurant le show avec une certaine dextérité mais bon voilà, après plusieurs titres, ça devient lassant, du moins pour moi. Ceci dit, je leur laisserai une seconde chance en réécoutant leurs albums dans quelques temps.
A l'issue du set des New Yorkais, on nous annonce une entracte de 30 mn qui se prolongera jusqu'à 45 mn. C'est long, très long même car près de nous, certains, déjà fortement avinés se font remarquer, mettant mal à l'aise certains membres de ma famille. D'ailleurs, et pourtant, je fais des concerts depuis plus de 40 ans, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas assisté à ce genre de scène. Le fait de venir bourré à un concert m'a toujours énervé.
Sinon, les lumières s'éteignent enfin, la voix de Gene Simmons résonne dans l'enceinte du vieux POPB ("Helloooo Pariiiis, you want the best, you've got the best. This is the hottest band in the world, Kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiss !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"). Les voilà donc enfin qui débarquent sur une version endiablée de Detroit Rock City ponctuée d'effets pyrotechniques à tout va. Paul Stanley chante bien, ça change donc de 2008. Après une tirade de Stanley manifestant son enthousiasme d'être dans la capitale du romantisme, on embraye sur un Shout It Loud et un Deuce en pleine face, délivrés respectivement dans une version à couper le souffle à tel point que dans un premier temps la fosse chavire déjà et que dans un second temps, l'un des voisins avinés (lui aussi aussi, il chavire et même par moments, il tangue dangereusement à tel point qu'on a même envie à un moment donné de mettre les voiles) en vient presque aux mains avec un photographe quelque peu aventureux, ce dernier désirant s'avancer pour prendre quelques clichés.
Le ton est donné car Kiss est en guerre et War Machine qui a repris du service depuis 2012 après une période de 8 ans sans être interprété, semble être réintégré de façon définitive dans ce Farewell tour. Son tempo véritablement pachydermique, martèle nos vieilles esgourdes de sexagénaire confirmé et là, on se dit que la puissance de feu du groupe est toujours là. La puissance de feu, c'est d'ailleurs Gene qui s'en sort le mieux, lui qui crache mieux ses flammèches mieux que n'importe qui.
Adepte des refrains accrocheurs, on le sait tous, Kiss en balance quatre d'affilée grâce aux classiques que sont Heaven's On Fire, I Love It Loud, Say Yeah et Cold Gin que le public reprend en choeur. Il faut vraiment être hermétique pour qu'ils ne vous trottent pas dans la tête. Nos voisins hispaniques avinés, davantage préoccupés par le fait de faire ch...le monde en profitent de plus belle pour bousculer leur entourage via un pogo complètement désordonné. Il y en a deux que je repousse de façon que nous qualifierons "d'énergique". Tellement bourrés, ils ne se sont même pas aperçus d'ailleurs qui les poussait vigoureusement. Rien à battre car je reconnais que j'étais prêt à en découdre. P*****, il était chaud, le Phil...... :mrgreen:
Revenons donc au concert et notamment sur Cold Gin qui débouche sur un long solo absolument quelconque du père Thayer. Qu'il est loin le temps où Ace faisait sortir de la fumée de sa guitare.
Lick It Up et son refrain imparable relancent la machine de guerre, il le fallait. Dans cette interprétation, le groupe est accompagné par des effets pyrotechniques résolument destinés à impressionner le public parisien et là, c'est le cas. On sent même par moments, la chaleur qui s'en échappe. Rammstein n'a qu'à bien se tenir, c'est évident. Le son est évidemment énorme, étonnant d'ailleurs pour Bercy qui n'a jamais été doté d'une acoustique exceptionnelle. Pour ce qui concerne Lick It Up, celui-ci s'avère être toujours aussi enthousiasmant, l'assistance reprenant avec force ce refrain devenu avec le temps un incontournable avec les années. Moi, j'aime Calling Dr. Love et son riff certes sans originalité mais tellement efficace. La paire Stanley/Simmons en profite en intro pour s'envoyer des p'tites vannes parfois scabreuses mais bienveillantes. L'ambiance retombe un peu avec Tears Are Falling et Psycho Circus suivis néanmoins du superbe solo de batterie d'Eric Singer. Assez convenu certes, le célèbre batteur nous propose une prestation bien sympa avec une plateforme qui monte puis exhorte le public qui lui répond aussitôt. Du coup, on aurait aimé ensuite ou plutôt simultanément une version de 100,000 Years de Alive mais là, nous avons juste droit à un court extrait instrumental de ce superbe titre. Et là, c'est quand même frustrant.
Par contre, le show de Gene (qui martyrise plus sa basse plutôt que d'en jouer) lorsqu'il vient cracher ses litres de pseudo-hémoglobine est quant à lui loin d'être frustrant. Durant les concerts de Kiss que j'ai pu voir, je l'avoue, cela a toujours été l'un de mes moments favoris. On a un public qui, littéralement, chavire surtout lorsque notre héros s'envole ensuite au dessus de la foule en délire. Bref, le fun absolu avant un morceau qui, certainement, fait partie de mes titres préférés du groupe toutes périodes confondues (bien loin devant le méga-tube I Was Made For Loving You) à savoir God Of Thunder issu de Destroyer. Sa rythmique de plomb en est presque oppressante, accompagnée qu'elle est par le chant caverneux de Simmons, toujours perché sur sa petite plateforme. Grand moment assurément. MON MOMENT !!!!!!
C'est ensuite au tour de Paul Stanley de recueillir les faveurs du public puisqu'il rejoint, accroché à un filin au dessus du public, une mini-scène où il se fend d'un Love Gun franchement dévastateur qui, sans répit, s'enchaîne directement avec un I Was Made For Loving You qui m'a toujours fait l'effet d'une mayonnaise qui ne prend pas et qui ne prendra jamais en ce qui me concerne. Beaucoup de fans sont venus vers Kiss avec Dynasty et ce tube planétaire que j'ai assimilé à une pure trahison. Moi, j'y suis venu avec Alive quatre ans plus tôt. Bref, pas la même approche, on va dire. Mais bon en même temps, avec les années, j'ai fini par l'assimiler même si.....
Heureusement, on revient aux choses sérieuses avec un Black Diamond puissant et étiré pour mon grand plaisir et qui se conclut dans un final étourdissant. Explosions, feux d'artifice sont au menu et là, le groupe sort l'artillerie lourde. Une première sortie magistrale avant l'ultime blitzkrieg.
En effet, quelques instants plus tard, Eric Singer revient seul pour s'acquitter d'un émouvant Beth en lieu et place de Peter Criss qui, sur les derniers temps de sa présence au sein du groupe, éprouvait certaines difficultés à l'interpréter. On ne pouvait pas échapper non plus comme en 2015 au moment où Kiss s'empresse d'interpréter un Do You Love Me particulièrement appuyé pour finir sur le hit Rock And Roll All Night qui, comme d'habitude, est accompagné de guirlandes, de confettis et d'effets pyrotechniques. On en a plein les cheveux, plein les mirettes (j'avais prévenu mes filles, elles acquiesceront par la suite) c'est la fête absolue qui couronne une carrière exceptionnelle d'un groupe qui l'est tout autant. Une tournée d'adieu dont on se souviendra assurément et qui, espérons-le, aboutira à la sortie d'un album live en bonne et due forme. Théoriquement, ce sera prévu à l'issue du tout dernier concert qui se tiendra chez eux au Madison Square Garden de New York avec souhaitons-le, un retour sur les tout derniers morceaux du line up originel. Merci donc pour toutes les joies que vous m'(nous) avez apportées et bonne retraite à vous......Merci infiniment.....
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's On Fire
I Love It Loud
Say Yeah
Cold Gin
(Guitar Solo)
Lick It Up
Calling Dr. Love
Tears Are Falling
Psycho Circus
(Drum Solo)
100,000 Years
(Bass Solo)
God Of Thunder
Love Gun
I Was Made For Lovin' You
Black Diamond
Encore :
Beth
Do You Love Me
Rock And Roll All Nite
Outro : God Gave Rock 'n' Roll To You
C'est entériné, Kiss ne réapparaitra plus chez nous et c'est donc en famille que nous nous rendons "de concert" pour fêter cet évènement appelé à devenir historique dans un futur proche. Oui, Kiss, il faut les avoir vus au moins une fois dans sa vie parce qu'un show, c'est plus qu'un concert, c'est une véritable fête. En même temps, "fêter" n'est certes pas le mot approprié pour qualifier ce départ car bien évidemment, ne plus revoir un groupe qui vous a accompagné tout au long de votre parcours de vie, vous saisit imparablement d'une certaine mélancolie. Ce qui est mon cas et cela, je n'ai de cesse de le ressasser, bien avant d'écouter Led Zeppelin, Deep Purple, Thin Lizzy et Black Sabbath, Kiss et ses maquillages, ses shows impressionnants et telluriques fidèlement retranscrits sur Alive et Alive II m'ont tout simplement bluffé et impressionné. Je n'attendais qu'une chose, c'était enfin de les voir. Chose qui fut faite en 1996 lors du Reunion Tour. Pourquoi pas avant ? 76 à l'Olympia, j'étais trop jeune (remarquez, j'aurais pu faire comme un pote qui, du haut de ses 16 ans avait fugué pour se rendre à ce tout premier concert parisien). Ensuite, je n'y suis pas allé pour la bonne et simple raison que la période 80's (donc non maquillée) m'a littéralement ennuyé (notamment juste après Lick It Up, un très bon album soit dit en passant). Je n'avais prêté aucune attention non plus à des albums comme Animalize et Asylum.
Kiss, pour moi, c'était avec les maquillages et tout le barnum. Bref, le show de "ouf" comme disent les jeunes d'aujourd'hui. Par la suite, il y aura 1999 et 2015. Je sais, ça ne fait pas tant que ça (en plus, j'avais loupé 2008 où Paul Stanley s'était acquitté d'une prestation décevante vocalement parlant alors que j'avais écouté le live sorti à l'issu du concert). Finalement, je ne regrettais pas de ne pas y être allé.
J'aimais également cet aspect mystérieux les concernant dans le fait qu'on ne connaissait pas leurs véritables visages. Tout un ensemble de paramètres qui m'a fait aimer le gang de New York et ce, depuis plus de 45 ans. Alors oui, il fallait pour cette dernière salve que j'emmène mes deux filles et mon beau-frère, lui aussi fan depuis très longtemps mais qui n'avait jamais eu l'opportunité d'assister à l'un de leurs concerts. C'était donc leur ultime chance.
Un pote m'avait confié la mission suivante : dénicher un tour programme de ce End Of The Road Tour. N'arrivant que dans la soirée, j'avais au préalable dépêché un autre pote qui travaille à quelques encablures du POPB d'essayer d'en dénicher deux (un pour lui aussi) auprès des boutiques officielles installées autour de la salle. Sans succès malheureusement. Seconde tentative à mon arrivée aux alentours de 18h45. Chou blanc également. Tout simplement parce qu'il est en vente sur le site du groupe.
Pour ma part, je dois récupérer ma place auprès de François27 (le fugueur de 1976 et également un membre du BSF) qui a fait le déplacement depuis sa Normandie de coeur, un copain que je retrouve aux abords du POPB.
La 1ère partie est assurée par The Last Internationale, groupe originaire de New York, un combo, actif depuis 2008 qui puise ses influences dans de nombreux registres musicaux : Folk rock, Alternative rock, indie rock et punk blues selon Wiki. Ca peut paraître sympa sur un ou deux morceaux notamment le premier qui fut assez attractif. Au bout du 2ème, on commence à se lasser avec cette douloureuse impression que l'on écoute toujours le même titre. La chanteuse est jolie, et cela c'est un atout pour eux, le guitariste-soliste en fait pour sa part des tonnes assurant le show avec une certaine dextérité mais bon voilà, après plusieurs titres, ça devient lassant, du moins pour moi. Ceci dit, je leur laisserai une seconde chance en réécoutant leurs albums dans quelques temps.
A l'issue du set des New Yorkais, on nous annonce une entracte de 30 mn qui se prolongera jusqu'à 45 mn. C'est long, très long même car près de nous, certains, déjà fortement avinés se font remarquer, mettant mal à l'aise certains membres de ma famille. D'ailleurs, et pourtant, je fais des concerts depuis plus de 40 ans, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas assisté à ce genre de scène. Le fait de venir bourré à un concert m'a toujours énervé.
Sinon, les lumières s'éteignent enfin, la voix de Gene Simmons résonne dans l'enceinte du vieux POPB ("Helloooo Pariiiis, you want the best, you've got the best. This is the hottest band in the world, Kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiss !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"). Les voilà donc enfin qui débarquent sur une version endiablée de Detroit Rock City ponctuée d'effets pyrotechniques à tout va. Paul Stanley chante bien, ça change donc de 2008. Après une tirade de Stanley manifestant son enthousiasme d'être dans la capitale du romantisme, on embraye sur un Shout It Loud et un Deuce en pleine face, délivrés respectivement dans une version à couper le souffle à tel point que dans un premier temps la fosse chavire déjà et que dans un second temps, l'un des voisins avinés (lui aussi aussi, il chavire et même par moments, il tangue dangereusement à tel point qu'on a même envie à un moment donné de mettre les voiles) en vient presque aux mains avec un photographe quelque peu aventureux, ce dernier désirant s'avancer pour prendre quelques clichés.
Le ton est donné car Kiss est en guerre et War Machine qui a repris du service depuis 2012 après une période de 8 ans sans être interprété, semble être réintégré de façon définitive dans ce Farewell tour. Son tempo véritablement pachydermique, martèle nos vieilles esgourdes de sexagénaire confirmé et là, on se dit que la puissance de feu du groupe est toujours là. La puissance de feu, c'est d'ailleurs Gene qui s'en sort le mieux, lui qui crache mieux ses flammèches mieux que n'importe qui.
Adepte des refrains accrocheurs, on le sait tous, Kiss en balance quatre d'affilée grâce aux classiques que sont Heaven's On Fire, I Love It Loud, Say Yeah et Cold Gin que le public reprend en choeur. Il faut vraiment être hermétique pour qu'ils ne vous trottent pas dans la tête. Nos voisins hispaniques avinés, davantage préoccupés par le fait de faire ch...le monde en profitent de plus belle pour bousculer leur entourage via un pogo complètement désordonné. Il y en a deux que je repousse de façon que nous qualifierons "d'énergique". Tellement bourrés, ils ne se sont même pas aperçus d'ailleurs qui les poussait vigoureusement. Rien à battre car je reconnais que j'étais prêt à en découdre. P*****, il était chaud, le Phil...... :mrgreen:
Revenons donc au concert et notamment sur Cold Gin qui débouche sur un long solo absolument quelconque du père Thayer. Qu'il est loin le temps où Ace faisait sortir de la fumée de sa guitare.
Lick It Up et son refrain imparable relancent la machine de guerre, il le fallait. Dans cette interprétation, le groupe est accompagné par des effets pyrotechniques résolument destinés à impressionner le public parisien et là, c'est le cas. On sent même par moments, la chaleur qui s'en échappe. Rammstein n'a qu'à bien se tenir, c'est évident. Le son est évidemment énorme, étonnant d'ailleurs pour Bercy qui n'a jamais été doté d'une acoustique exceptionnelle. Pour ce qui concerne Lick It Up, celui-ci s'avère être toujours aussi enthousiasmant, l'assistance reprenant avec force ce refrain devenu avec le temps un incontournable avec les années. Moi, j'aime Calling Dr. Love et son riff certes sans originalité mais tellement efficace. La paire Stanley/Simmons en profite en intro pour s'envoyer des p'tites vannes parfois scabreuses mais bienveillantes. L'ambiance retombe un peu avec Tears Are Falling et Psycho Circus suivis néanmoins du superbe solo de batterie d'Eric Singer. Assez convenu certes, le célèbre batteur nous propose une prestation bien sympa avec une plateforme qui monte puis exhorte le public qui lui répond aussitôt. Du coup, on aurait aimé ensuite ou plutôt simultanément une version de 100,000 Years de Alive mais là, nous avons juste droit à un court extrait instrumental de ce superbe titre. Et là, c'est quand même frustrant.
Par contre, le show de Gene (qui martyrise plus sa basse plutôt que d'en jouer) lorsqu'il vient cracher ses litres de pseudo-hémoglobine est quant à lui loin d'être frustrant. Durant les concerts de Kiss que j'ai pu voir, je l'avoue, cela a toujours été l'un de mes moments favoris. On a un public qui, littéralement, chavire surtout lorsque notre héros s'envole ensuite au dessus de la foule en délire. Bref, le fun absolu avant un morceau qui, certainement, fait partie de mes titres préférés du groupe toutes périodes confondues (bien loin devant le méga-tube I Was Made For Loving You) à savoir God Of Thunder issu de Destroyer. Sa rythmique de plomb en est presque oppressante, accompagnée qu'elle est par le chant caverneux de Simmons, toujours perché sur sa petite plateforme. Grand moment assurément. MON MOMENT !!!!!!
C'est ensuite au tour de Paul Stanley de recueillir les faveurs du public puisqu'il rejoint, accroché à un filin au dessus du public, une mini-scène où il se fend d'un Love Gun franchement dévastateur qui, sans répit, s'enchaîne directement avec un I Was Made For Loving You qui m'a toujours fait l'effet d'une mayonnaise qui ne prend pas et qui ne prendra jamais en ce qui me concerne. Beaucoup de fans sont venus vers Kiss avec Dynasty et ce tube planétaire que j'ai assimilé à une pure trahison. Moi, j'y suis venu avec Alive quatre ans plus tôt. Bref, pas la même approche, on va dire. Mais bon en même temps, avec les années, j'ai fini par l'assimiler même si.....
Heureusement, on revient aux choses sérieuses avec un Black Diamond puissant et étiré pour mon grand plaisir et qui se conclut dans un final étourdissant. Explosions, feux d'artifice sont au menu et là, le groupe sort l'artillerie lourde. Une première sortie magistrale avant l'ultime blitzkrieg.
En effet, quelques instants plus tard, Eric Singer revient seul pour s'acquitter d'un émouvant Beth en lieu et place de Peter Criss qui, sur les derniers temps de sa présence au sein du groupe, éprouvait certaines difficultés à l'interpréter. On ne pouvait pas échapper non plus comme en 2015 au moment où Kiss s'empresse d'interpréter un Do You Love Me particulièrement appuyé pour finir sur le hit Rock And Roll All Night qui, comme d'habitude, est accompagné de guirlandes, de confettis et d'effets pyrotechniques. On en a plein les cheveux, plein les mirettes (j'avais prévenu mes filles, elles acquiesceront par la suite) c'est la fête absolue qui couronne une carrière exceptionnelle d'un groupe qui l'est tout autant. Une tournée d'adieu dont on se souviendra assurément et qui, espérons-le, aboutira à la sortie d'un album live en bonne et due forme. Théoriquement, ce sera prévu à l'issue du tout dernier concert qui se tiendra chez eux au Madison Square Garden de New York avec souhaitons-le, un retour sur les tout derniers morceaux du line up originel. Merci donc pour toutes les joies que vous m'(nous) avez apportées et bonne retraite à vous......Merci infiniment.....
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's On Fire
I Love It Loud
Say Yeah
Cold Gin
(Guitar Solo)
Lick It Up
Calling Dr. Love
Tears Are Falling
Psycho Circus
(Drum Solo)
100,000 Years
(Bass Solo)
God Of Thunder
Love Gun
I Was Made For Lovin' You
Black Diamond
Encore :
Beth
Do You Love Me
Rock And Roll All Nite
Outro : God Gave Rock 'n' Roll To You
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 2815
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 62
Frack aime ce message
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Apparemment tu as apprécié le concert!
Merci de nous avoir fait vivre de nouveau ce moment magique!
Je poste ici le concert :
Merci de nous avoir fait vivre de nouveau ce moment magique!
Je poste ici le concert :
whyl- ★★★✩✩✩✩✩ Glamouzerockeur avec fleurs mais sans l'flouze
- ✐ Messages rédigés : 6337
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
@Phil, dommage de s'être manqués.
Depuis le temps, HR80, KISS France Forum..., ça aurait été sympa de parler entre hardos fans de KISS.
Je me rappelle de débats passionnants, parfois très animés mais toujours cordiaux, sur le KFF !
@Whyl, merci pour la vid, je n'avais que de (longs) extraits mais pas full.
ps : évidemment, si un boot audio pro est dispo, je suis intéressée
(autre que extraire l'audio de youtube, je sais faire)
Depuis le temps, HR80, KISS France Forum..., ça aurait été sympa de parler entre hardos fans de KISS.
Je me rappelle de débats passionnants, parfois très animés mais toujours cordiaux, sur le KFF !
@Whyl, merci pour la vid, je n'avais que de (longs) extraits mais pas full.
ps : évidemment, si un boot audio pro est dispo, je suis intéressée
(autre que extraire l'audio de youtube, je sais faire)
Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622
Une vidéo d'un gars qui a rencontré Simmons & Tawyer après le concert et qui est reparti avec deux basses de Gène & une guitare de Tawyer:
whyl- ★★★✩✩✩✩✩ Glamouzerockeur avec fleurs mais sans l'flouze
- ✐ Messages rédigés : 6337
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
Sujets similaires
» SCORPIONS : Paris, POPB, "Bercy", 17/5/22
» The Last Internationale " Blues Rock" US
» TARJA TURUNEN : Paris, Casino de Paris, 9/11/16
» Top KISS 74-81
» TOP KISS 82 - 12
» The Last Internationale " Blues Rock" US
» TARJA TURUNEN : Paris, Casino de Paris, 9/11/16
» Top KISS 74-81
» TOP KISS 82 - 12
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum