SCORPIONS : Rock Believer (2022)
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SCORPIONS : Rock Believer (2022)
SCORPIONS : Rock Believer
Quand j'ai appris que le groupe comptait revenir à un hard rock scintillant tel que celui qui nous avait bercés durant nos vertes années, je n'en ai pas cru un seul mot dans un premier temps. Perplexe, je le fus donc mais lorsqu'un premier titre sortit de l'ombre, à savoir Peacemaker, je me suis dit : "Ah tiens, ça sent plutôt bon, cette histoire." Tout en restant sur mes gardes car les velléités de nos amis d'outre-Rhin, reposaient essentiellement jusqu'ici sur le fait de toucher un plus grand panel de gens en nous abreuvant ces dernières années de ballades à répétition (allant jusqu'à 3 dans certains albums), je décidai hier matin même de m'atteler à une review bien plus concise que d'habitude. Quoique......
Il s'agissait quand même d'une des premières reviews où je me suis dit qu'il fallait que je la fasse et ce, malgré ce sentiment de perplexité éprouvé. Autant vous prévenir, ce nouvel album des Scorps, je ne l'ai écouté que 2 fois dans son intégralité. Contrairement à mes habitudes, je n'analyserai pas chaque titre car d'une part, je n'en ai pas envie et d'autre part, cela pourrait de toute évidence, vous rebuter. Cela ferait de cette review quelque chose de bien trop long et de fastidieux. Je laisse ça aux "vrais chroniqueurs"..., en bref aux spécialistes.
Dès le premier morceau Gas Tank, effectivement, le ton est donné. On sent que le groupe a mis le bon carburant dans son réservoir. Est-ce l'apport "énergétique" de notre ami Mikkey Dee peut-être encore en deuil après l'arrêt définitif de son groupe de coeur, Motörhead qui a reboosté nos vaillants Germains dans un processus de composition plus axé sur quelque chose de plus percutant ? En sont la preuve des titres tels que Peacemaker (évoqué plus haut), Roots In My Boots (et son côté Blackout très perceptible), ou bien encore When I Lay My Bones To Rest. En live, ces titres déverseront leur redoutable venin, venin pour lequel, il faudra se prémunir du meilleur des antidotes qui soit. Les intentions du groupe sont claires, nettes et précises : renouer avec un âge d'or tout en y ajoutant quelques pincées de modernité dans le son. Ca se traduit jusque dans la pochette qui fait penser immanquablement à Blackout.
Des mid-tempos qui vous accrocheront l'oreille, il y en a aussi avec la présence de morceaux comme entre autres Hot And Cold, Unleash The Beast et Call Of The Wild.
Mais en ce qui me concerne le titre qui me cloue sur place, c'est Seventh Sun (que je n'avais pas pris le temps d'écouter lorsqu'il était sorti, j'aime l'effet de surprise), un titre qui, de toute évidence, nous transporte dans un univers à la China White. Lourd et pachydermique à souhait, on connaît tous China White ou bien Animal Magnetism que j'ai omis de mentionner, il s'agit pour moi de la véritable réussite de l'album.
Un album qui s'avère être par conséquent un condensé de petits clins d'oeil à ce passé glorieux qui permit au groupe de franchir un cap important. C'est encore le cas sur Shining Of Your Soul qui de toute évidence lorgne magnifiquement vers un Is There Anybody There ? de Lovedrive.
Dans sa version-standard, l'opus se termine comme d'habitude sur la sempiternelle ballade ici intitulée When You Know (Where You Come From) au demeurant fort réussie, une ballade que l'on retrouve en acoustique dans la version Deluxe qui comprend 4 superbes morceaux supplémentaires (dont cette ballade).
Bref, on tient là, un album d'excellente facture qui pourra figurer dans ce que les Scorps ont fait de mieux dans leur longue et prestigieuse carrière. Un constat qui tend à affirmer que nos glorieux aînés (j'inclus bien évidemment Saxon et leur remarquable dernier opus intitulé Carpe Diem) se portent bien via leur envie insatiable de nous gratifier de riffs dévastateurs.
LP
Quand j'ai appris que le groupe comptait revenir à un hard rock scintillant tel que celui qui nous avait bercés durant nos vertes années, je n'en ai pas cru un seul mot dans un premier temps. Perplexe, je le fus donc mais lorsqu'un premier titre sortit de l'ombre, à savoir Peacemaker, je me suis dit : "Ah tiens, ça sent plutôt bon, cette histoire." Tout en restant sur mes gardes car les velléités de nos amis d'outre-Rhin, reposaient essentiellement jusqu'ici sur le fait de toucher un plus grand panel de gens en nous abreuvant ces dernières années de ballades à répétition (allant jusqu'à 3 dans certains albums), je décidai hier matin même de m'atteler à une review bien plus concise que d'habitude. Quoique......
Il s'agissait quand même d'une des premières reviews où je me suis dit qu'il fallait que je la fasse et ce, malgré ce sentiment de perplexité éprouvé. Autant vous prévenir, ce nouvel album des Scorps, je ne l'ai écouté que 2 fois dans son intégralité. Contrairement à mes habitudes, je n'analyserai pas chaque titre car d'une part, je n'en ai pas envie et d'autre part, cela pourrait de toute évidence, vous rebuter. Cela ferait de cette review quelque chose de bien trop long et de fastidieux. Je laisse ça aux "vrais chroniqueurs"..., en bref aux spécialistes.
Dès le premier morceau Gas Tank, effectivement, le ton est donné. On sent que le groupe a mis le bon carburant dans son réservoir. Est-ce l'apport "énergétique" de notre ami Mikkey Dee peut-être encore en deuil après l'arrêt définitif de son groupe de coeur, Motörhead qui a reboosté nos vaillants Germains dans un processus de composition plus axé sur quelque chose de plus percutant ? En sont la preuve des titres tels que Peacemaker (évoqué plus haut), Roots In My Boots (et son côté Blackout très perceptible), ou bien encore When I Lay My Bones To Rest. En live, ces titres déverseront leur redoutable venin, venin pour lequel, il faudra se prémunir du meilleur des antidotes qui soit. Les intentions du groupe sont claires, nettes et précises : renouer avec un âge d'or tout en y ajoutant quelques pincées de modernité dans le son. Ca se traduit jusque dans la pochette qui fait penser immanquablement à Blackout.
Des mid-tempos qui vous accrocheront l'oreille, il y en a aussi avec la présence de morceaux comme entre autres Hot And Cold, Unleash The Beast et Call Of The Wild.
Mais en ce qui me concerne le titre qui me cloue sur place, c'est Seventh Sun (que je n'avais pas pris le temps d'écouter lorsqu'il était sorti, j'aime l'effet de surprise), un titre qui, de toute évidence, nous transporte dans un univers à la China White. Lourd et pachydermique à souhait, on connaît tous China White ou bien Animal Magnetism que j'ai omis de mentionner, il s'agit pour moi de la véritable réussite de l'album.
Un album qui s'avère être par conséquent un condensé de petits clins d'oeil à ce passé glorieux qui permit au groupe de franchir un cap important. C'est encore le cas sur Shining Of Your Soul qui de toute évidence lorgne magnifiquement vers un Is There Anybody There ? de Lovedrive.
Dans sa version-standard, l'opus se termine comme d'habitude sur la sempiternelle ballade ici intitulée When You Know (Where You Come From) au demeurant fort réussie, une ballade que l'on retrouve en acoustique dans la version Deluxe qui comprend 4 superbes morceaux supplémentaires (dont cette ballade).
Bref, on tient là, un album d'excellente facture qui pourra figurer dans ce que les Scorps ont fait de mieux dans leur longue et prestigieuse carrière. Un constat qui tend à affirmer que nos glorieux aînés (j'inclus bien évidemment Saxon et leur remarquable dernier opus intitulé Carpe Diem) se portent bien via leur envie insatiable de nous gratifier de riffs dévastateurs.
LP
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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d'jo aime ce message
Re: SCORPIONS : Rock Believer (2022)
je lis que du bien de cet album des Scorpions, encore un album a rajouter dans ma wantlist
Re: SCORPIONS : Rock Believer (2022)
Belle présentation Philippe.
J'ai zappé sur les titres sur Youtube et j'ai eu aussi ce sentiment d'une envie de renouer avec le passé mais en moins bien quand même... Ceci dit un petit zapping sur les titres ne me permet absolument pas de formuler un avis
Mon sentiment, c'est qu'ils sentent la fin de carrière (bien remplie au demeurant) et qu'ils veulent relancer une fan base pour les années à venir.
C'est un peu mon sentiment avec les derniers Judas Priest ou AC/DC. Ils veulent finir en beauté si fin il doit y avoir. Je ne peux que m'en réjouir !
Un album qui sera surement à moi un jour (mon anniversaire peut-être ? )
J'ai zappé sur les titres sur Youtube et j'ai eu aussi ce sentiment d'une envie de renouer avec le passé mais en moins bien quand même... Ceci dit un petit zapping sur les titres ne me permet absolument pas de formuler un avis
Mon sentiment, c'est qu'ils sentent la fin de carrière (bien remplie au demeurant) et qu'ils veulent relancer une fan base pour les années à venir.
C'est un peu mon sentiment avec les derniers Judas Priest ou AC/DC. Ils veulent finir en beauté si fin il doit y avoir. Je ne peux que m'en réjouir !
Un album qui sera surement à moi un jour (mon anniversaire peut-être ? )
Re: SCORPIONS : Rock Believer (2022)
Il te l'faut, Hugh.
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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Re: SCORPIONS : Rock Believer (2022)
Source : Crazyscorps
Sinon :
Les chiffres sont tombés, Rock Believer est classé deuxième dans les charts français, tous supports confondus !
La dernière fois qu'un album du groupe était classé si haut dans les charts, c'était en 1982 avec Blackout !
Source : https://twitter.com/snep/status/1499730272505544705/photo/1
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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Re: SCORPIONS : Rock Believer (2022)
Bonne chro & d’accord sur ta review : notamment les références à "Blackout" pour la pochette, les clins d’œil à "China white" (évident pour le rythme bien lourd) ou "Is there anybody there".
Glorieux souvenirs.
Même si pour les vieux fans que nous sommes, cet album n'égalera pas les chefs d’œuvre du groupe, c'est une bien jolie piqure de rappel...du venin Scorps !
Merci, nous avons quinze ans de nouveau & I'm a rock believer !!!
Glorieux souvenirs.
Même si pour les vieux fans que nous sommes, cet album n'égalera pas les chefs d’œuvre du groupe, c'est une bien jolie piqure de rappel...du venin Scorps !
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