RICHIE KOTZEN'S : Fever Dream (1990)
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RICHIE KOTZEN'S : Fever Dream (1990)
RICHIE KOTZEN : Fever Dream (1990)
S'émancipant peu à peu de l'écurie Varney d'un point de vue musical, tel un jeune poulain rêvant de galoper dans les Grandes Plaines américaines, Richie Kotzen propose ici, entouré de deux compères redoutables dans la mission qui leur est octroyée (à la basse, Danny Thompson et Atma Anur à la batterie) un deuxième album non pas instrumental auquel on aurait pu s'attendre mais chanté. Et force est de reconnaître à l'écoute de cet opus paru en 1990, que le "gamin", doté d'un joli brin de voix très bluesy et très rocailleux selon les titres qu'il interprète, nous dévoile mille et mille une facettes de son talent de compositeur et donc de vocaliste. Tout d'abord, l'effort est porté sur le concept de "CHANSONS", chansons qui se doivent d'être accrocheuses et intégrées par l'auditeur, ce qui est de toute évidence le cas sur les mid-tempos très hard bluesy She (l'opener) et Yvonne. Exit, toute forme de démonstration quelle qu'elle soit. Place à la chanson savamment structurée avec un couplet, refrain, couplet, refrain, solo, couplet, refrain. Mission donc accomplie d'entrée de jeu puisque l'on se plait même à se repasser le premier titre mentionné une deuxième fois (véridique, je l'ai fait récemment), chose que je ne fais pas habituellement.
Cependant, la recette, ne serait pas complète sans l'un des ingrédients primordiaux à savoir cette pincée de groove (fondamentale pour décrocher... la timbale) une sorte de "cerise sur le gâteau"qui vient "parer" des morceaux comme Fall Of A Leader (sur lequel, l'ami Richie fait de temps à autre vibrer sa voix tel un John O'Daniel savait le faire au sein de Point Blank), Roller Coaster particulièrement prenant, Money Power, brillant dans sa conception, Dream Of A New Day qui, par rapport aux deux autres, est affublé d'un refrain qui vous trottera dans la tête pendant encore un bon moment. Ca devait balancer pas mal à.........Reading, Pennsylvanie lorsqu'il était jeune et bah, c'est encore le cas..
Groovy oui mais déchaîné aussi sur des morceaux comme Off The Rails au demeurant très énervés où l'on pense immanquablement au Hot For Teacher de Van Halen et Wheels Can Fly sur lesquels le Richie est animé par une violente envie d'en découdre avec son auditeur (qui, de toute façon, a perdu la partie) et autant le dire, on peut très bien imaginer l'état d'épuisement de ce dernier après les avoir écoutés.
Mais bon, on le sait, le Richie, il a la "Kot" et il est "zen" à la fois, tellement "zen" qu'il envoie en guise de conclusion une zolie ballade gorgée de feeling, lancinante à souhait et ponctuée d'un magnifique solo afin que je me remette de mes émotions. Car en fait, l'auditeur, c'était moi. Truth In Lies que ça s'appelle. Et là, je puis vous dire que l'auteur ni ne ment ni ne triche puisque ce morceau s'avère de toute beauté traduisant ainsi toute la sensibilité du Monsieur et, je le répète, il s'agit d'un titre dépourvu de toute démonstration ostentatoire.
Pour une deuxième salve donc, autant dire que c'est gagné. Son auteur a su se démarquer de façon remarquable du carcan "Varneyien" proposant de fait un album sans prétention, très agréable à l'écoute et qui ne sera pas voué à une certaine "déKot" musicale, je vous le garantis.
S'émancipant peu à peu de l'écurie Varney d'un point de vue musical, tel un jeune poulain rêvant de galoper dans les Grandes Plaines américaines, Richie Kotzen propose ici, entouré de deux compères redoutables dans la mission qui leur est octroyée (à la basse, Danny Thompson et Atma Anur à la batterie) un deuxième album non pas instrumental auquel on aurait pu s'attendre mais chanté. Et force est de reconnaître à l'écoute de cet opus paru en 1990, que le "gamin", doté d'un joli brin de voix très bluesy et très rocailleux selon les titres qu'il interprète, nous dévoile mille et mille une facettes de son talent de compositeur et donc de vocaliste. Tout d'abord, l'effort est porté sur le concept de "CHANSONS", chansons qui se doivent d'être accrocheuses et intégrées par l'auditeur, ce qui est de toute évidence le cas sur les mid-tempos très hard bluesy She (l'opener) et Yvonne. Exit, toute forme de démonstration quelle qu'elle soit. Place à la chanson savamment structurée avec un couplet, refrain, couplet, refrain, solo, couplet, refrain. Mission donc accomplie d'entrée de jeu puisque l'on se plait même à se repasser le premier titre mentionné une deuxième fois (véridique, je l'ai fait récemment), chose que je ne fais pas habituellement.
Cependant, la recette, ne serait pas complète sans l'un des ingrédients primordiaux à savoir cette pincée de groove (fondamentale pour décrocher... la timbale) une sorte de "cerise sur le gâteau"qui vient "parer" des morceaux comme Fall Of A Leader (sur lequel, l'ami Richie fait de temps à autre vibrer sa voix tel un John O'Daniel savait le faire au sein de Point Blank), Roller Coaster particulièrement prenant, Money Power, brillant dans sa conception, Dream Of A New Day qui, par rapport aux deux autres, est affublé d'un refrain qui vous trottera dans la tête pendant encore un bon moment. Ca devait balancer pas mal à.........Reading, Pennsylvanie lorsqu'il était jeune et bah, c'est encore le cas..
Groovy oui mais déchaîné aussi sur des morceaux comme Off The Rails au demeurant très énervés où l'on pense immanquablement au Hot For Teacher de Van Halen et Wheels Can Fly sur lesquels le Richie est animé par une violente envie d'en découdre avec son auditeur (qui, de toute façon, a perdu la partie) et autant le dire, on peut très bien imaginer l'état d'épuisement de ce dernier après les avoir écoutés.
Mais bon, on le sait, le Richie, il a la "Kot" et il est "zen" à la fois, tellement "zen" qu'il envoie en guise de conclusion une zolie ballade gorgée de feeling, lancinante à souhait et ponctuée d'un magnifique solo afin que je me remette de mes émotions. Car en fait, l'auditeur, c'était moi. Truth In Lies que ça s'appelle. Et là, je puis vous dire que l'auteur ni ne ment ni ne triche puisque ce morceau s'avère de toute beauté traduisant ainsi toute la sensibilité du Monsieur et, je le répète, il s'agit d'un titre dépourvu de toute démonstration ostentatoire.
Pour une deuxième salve donc, autant dire que c'est gagné. Son auteur a su se démarquer de façon remarquable du carcan "Varneyien" proposant de fait un album sans prétention, très agréable à l'écoute et qui ne sera pas voué à une certaine "déKot" musicale, je vous le garantis.
Dernière édition par Philippe le Sam 25 Avr - 13:10, édité 2 fois
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 2815
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 62
Re: RICHIE KOTZEN'S : Fever Dream (1990)
Merci. L'ami Barish Kepic est grand fan du bonhomme. J'ai toujours voulu découvrir les débuts de Richie Kotzen. Je vais me pencher sur ce disque
Ewen- ★★★★★★★★ Administrateur
- ✐ Messages rédigés : 4153
✎ Date d'inscription : 04/08/2019
☠︎ Votre âge ? : 35
⛫ D'où venez-vous ? : Bretagne
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