Raismes Fest 2019

Wickie, merci pour la qualité de ton report qui restitue bien l'ambiance de la journée.
Dommage que NFO n'ait pas joué à l'heure prévue initialement car l'ambiance aurait été toute autre. Mais le plus important est qu'ils aient finalement réussi à arriver sur le site et jouer.
Que dire de Leprous si ce n'est que ce fut une déception mais le groupe n'était pas à sa place sur cette affiche. (Finalement, il y a un groupe que JP n’aime pas )

On espère te revoir l'année prochaine !

merci pour le CR...dommage que l'on ai pas pu venir... notamment pour Tokyo Blade... l'année prochaine peut-être !

Ben voila un compte rendu qui donne envie (et des regrets de ne pas avoir pu y être).
Merci Wickie !

TheWickerMan a écrit:(...) JP ère comme une âme en peine (...)

Ah la scène devait valoir le coup!!!

Ewen a écrit:

TheWickerMan a écrit:(...) JP ère comme une âme en peine (...)

Ah la scène devait valoir le coup!!!

"J'vais me suicider et je reviens" qu'il nous a dit


Merci pour vos retours !

TheWickerMan a écrit:

Ewen a écrit:

TheWickerMan a écrit:(...) JP ère comme une âme en peine (...)

Ah la scène devait valoir le coup!!!

"J'vais me suicider et je reviens" qu'il nous a dit


Merci pour vos retours !

Du JP tout craché, ah ça !!!

merci pour le compte rendu Wicker ..je me doute bien que cela doit pas être évident pour un groupe comme Leprous en festival , c'est comme pour Devin Townsend où les setlists sont hyper disparates , hétérogènes ! plus des chansons que de la musique ..j'ai regardé la setlist de Leprous , rien de transcendant , je me serais un peu fait chier ! bref je les verrai en salle en Novembre !

PS : j'ai re regardé la setlist de Leprous , au final , elle était pas trop mal ! c'est plus les Illuminate, Golden Prayers et Stuck qui ont influençés mon premier avis !

Merci pour le report, toujours un plaisir de les lire.

RAISMESFEST 2019 (1er journée)

ça devient une tradition d'y aller en famille avec le frangin et ma nièce, donc go to the raismesfest 2019.

On arrive un peu avant MOLYBARON, le parking du cimetière est correctement rempli, c'est plutôt bon signe pour l'affluence.
Effectivement, il y a du monde pour un samedi après-midi.
Le temps de dire bonjour à quelques connaissances, constater qu'il y a moins de stands que d'habitude mais qu'il y a de la troll (bière)...

MOLYBARON arrive sur scène, perso j'ai bien aimé, mais à discuter j'ai raté une partie du set, plutôt sympa du groupe, ils
ont un petit truc bien à eux qui les démarquent des autres.
Fouille des bacs à disques juste après en attendant...

58 SHOT débarque et là pas de soucis, l'influence d'un certain groupe australien est plus qu'évidente, du début à la fin
du set on tape du pied en bougeant la tête. Seule reproche, c'est parfois trop proche du groupe précité, la dernière rappelant
furieusement "whole lotta rosie".

Apres 20 minutes de pause, LAURA COX attaque la scène pour un set d'une heure de hard rock boogie blues, si sur disque
j'accroche moyennement sur scène ça passe beaucoup mieux.
Par contre, CARTON ROUGE pourquoi un solo basse/batterie qui coupe le set en deux! Si en tête d'affiche ça peut se faire,
pas en milieu d'affiche.

Après s'être restauré avec des frites bof grasses et peu nombreuses (scandaleux au pays de la frite), on attaque la première grosse
surprise du festival ...

DEWOLF arrive et le trio guitare, orgue hammond et batterie (pas de bassiste) va nous délivrer un set au couleur très psychédélique
et hard rock 70' l'ensemble me rappelant IRON BUTTERFLY par moment, bref un très chouette moment.

ZODIAC prend la scène peu après pour un bon set dont je n'ai retenu que la torride version de "cortez the killer" de Neil YOUNG.
Mais bon en même temps, il y a une dédicace  de Mr Glenn HUGHES, une longue queue digne de Rocco Siffredi m'oblige à laisser tomber,
quand soudain je vois Michel et sa charmante compagne en tête de queue, je lui demande s'il peut m'en faire dédicacer 2
(from now on et song in the key of rock) il accepte et là c'est le drame, au moment de la dédicace Glenn écrit MICHEL sur le 1er avant
que Michel est le temps de l'avertir.
Bon ça nous aura au moins fait rire.

La nuit est tombée sur RAISMES quand H.E.A.T commence.
D'abord "the heat is on "(le flic de Beverly Hill) de Glenn FREY et alors que je m'attends à voir arriver le groupe... une deuxième intro
retentit (j'ai toujours trouvé ça chiant) et enfin c'est parti les membres du groupe arrivent un par un et attaquent le 1er morceau
"bastard of society", musicalement on est en plein hard fm de bonne facture.
Quand souvain le chanteur Mr Eric grönwall arrive sur scène et là, la méga claque dans la gueule.
Vous voyez le lapin Duracel, bin c'est pareil sauf qu'on lui a mis une pile 9 v au lieu de 1.5 v, le gars chante, headbangue,
change de tenue, sautille, va dans le public, se roule par terre, retourne dans le public, se déchaine, reprend du AC/DC et
du Aretha FRANKLIN et tout ça en gardant des lignes de chant impeccables.
Bref une tuerie qui se termine sur un "shot of redemption" d'anthologie.
3 jours après mon frère et ma nièce ne sont pas redescendus de leur nuage.


Bastard of Society
Breaking the Silence
Danger Road
Emergency
Shit City
Downtown
In and Out of Trouble
It's All About Tonight
Living on the Run
Beg Beg Beg
(avec du AC/DC dedans)
Redefined
Late Night Lady
Mannequin Show
Laughing at Tomorrow
(Acoustic, only Erik with guitar)
A Shot At Redemption

Après ça je me dis qu'heureusement GLENN HUGHES ne joue pas dans la même categorie et il va nous le prouver avec un set 100%
DEEP PURPLE mark 3 et 4, absolument génial de bout en bout et le pépère de 67 ans est dans une forme éblouissante et va nous regaler
de ces gémissements et autres cris suraigues pendant 1h 30, de "stormbringer " à "highway star" en passant par "migh just take your life",
"you keep on moving", "burn" ou une version (très) longue de "getting gitter" que du bonheur.


Stormbringer
Might Just Take Your Life
Sail Away
You Keep On Moving
Gettin' Tighter
Mistreated
Smoke on the Water / Georgia on My Mind
Encore:
Burn
Highway Star


Bon pour chipoter, je n'ai pas aimé le batteur qui avait le feeling d'une enclume. Ok le gars joue bien mais frappe comme une
brute sur son quitte et passe son temps à en mettre partout sans aucunement respecter le feeling original.
Le lendemain Mr Brian DOWNEY aller nous montrer ce que feeling veut dire sans bourriner sur une batterie.

'tain Zep, ton report de H.E.A.T m'a grave fait kiffer.
A part le dernier album, j'adore tout de ce groupe mais je ne l'ai jamais vu sur scène (et ne le verrais surement jamais). Ce genre de commentaires me fait encore plus apprécier leurs albums.
Merci de m'avoir fait rêver !!!

RAISMESFEST 2019 2ème jour:

comme prevu, il fait aussi beau que la veille et on arrive juste avant ...

AARON BUCHANAN and the cult classic qui va nous mettre une méchante petite claque dans la tronche, vous vous rappelez le lapin duracel
de la veille, et bien au lieu d'une pile 1.5 v c'est une pile de 4.5 v qu'on lui a mis et il s'appelle Aaron BUCHANAN !!!
les 45 mn sont limite, passent trop vite. Le hard limite pop fait mouche et Aaron semble habité par Freddie MERCURY,tant sa gestuelle
rappelle le moustachu en marcel et même si le groupe a commencé devant un très maigre public, ce dernier est arrivé rapidement pour lui
manger dans la main.

Après une pause, les vétérans de TOKYO BLADE arrivent sur scène et ... comment dire, si certains vieillissent bien (Glenn HUGHES, la veille)
d'autres portent bien le poids des ans.
Mais qu'importe, nous sommes là pour la musique et àa nous avons droit à 50 minutes de heavy metal à l'ancienne de qualité, même si
Alan MARSH est absent les 2 premiers morceaux, son absence ne se fait presque pas sentir, mais quand il revient, ouais c'est mieux à
deux (c'est toujours mieux à deux) et même si je trouve le chanteur un peu trop statique, j'ai pris un certain plaisir à les voir.


Sunrise in Tokyo
Someone to Love
Midnight Rendezvous
Lightning Strikes (Straight Through the Heart)
Mean Streak
Love Struck
Night of the Blade
If Heaven Is Hell
Encore:
Fever

Les ELECTRIC BOYS prennent la suite pour un put... de set de haute volée, du rock, du hard, du groove, bref que du bonheur, en plus le
groupe va (très) régulièremnt nous glisser des extraits de classique du hard (paranoid, tom sawyer, caroline, the ocean et j'ai du en
rater) dans leurs morceaux. Encore un groupe dans lequel je vais devoir investir.

Juste après PHILIPPE le master of cérémonie du fest, vient nous annoncer une première dans l'histoire du festival, NIGHT FLIGHT ORCHESTRA
est là mais pas son matos qui n'est pas encore arrivé, donc gros chamboulement.

c'est donc BRIAN DOWNEY's alive and dangerous qui prend possession de la scène après une longue attente, pour un set d'une heure qui va
tout déchirer.
OK vous aller me dire c'est juste un tribute band avec Brian DOWNEY (le seul à avoir joué sur TOUS les albums de THIN LIZZY), un sosie
de Lynott et deux guitaristes pas trop mauvais mais je m'en fous, ça pulse, ça groove, j'entends en live pour la 1ère fois des titres que
j'écoute depuis plus de 35 ans (et peut-être celui que j'ai le plus écouté de ma vie) et ils s'en sortent plus que bien.
Mention spéciale au toujours superbe "still in love with you".


Jailbreak
Emerald
Rosalie
Dancing in the Moonlight (It's Caught Me in Its Spotlight)
Massacre
Still in Love With You
Cowboy Song
The Boys Are Back in Town
Warriors
Don't Believe a Word
Are You Ready
Suicide

Bad Reputation
Whiskey in the Jar

Après ce bonheur, pendant lequel je me fais dédicacer 3 albums de Motorhead par un Phil CAMPBELL qui ne veut pas être pris en photo
car il y a du monde qui fait la queue (en passant la fille aux gros seins devant moi a pu, elle, faire un selfie), nous remarquons que
l'on amène déjà le matos de Phil CAMPBELL AND THE BASTARDS SONS alors que l'on s'attendait plus à celui de LEPROUS.
pour un chamboulement, c'est un chamboulement.

Bref, Phil CAMPBELL AND THE BASTARDS SON arrive sur scène et c'est parti pour 1 heure 30 de hard rock'n roll bien pêchu.
Bien entouré par ces batards de fils, Phil va nous délivrer un chouette concert avec un chanteur top de chez top, quelques titres des bastards sons,
quelques un de son futur album et quelques reprises bien senties de son ancien groupe, mais chose qui fait plaisir, ils ne jouent pas forcément
les gros classiques (rock out, born to raise hell (dédié aux membres de MOTORHEAD), lost women blues)  et nous ressortent même un classique d'HAWKIND
(silver machine) et une reprise des RAMONES (rockaway beach) juste avant R.A.M.O.N.E (de la bande à Lemmy), mais bon à l"applaudimètre ce sont
ace of spades, bomber et l'excellent killed by death (heureux comme un gosse que j'etais) qui vont arracher les plus grosses ferveurs du public.

set list (ça doit être ça):


Step Into The Fire
Freak Show
Rock Out(Motörhead cover)
These Old Boots
High Rule
Born to Raise Hell(Motörhead cover) (Dedicated to all past members of Motörhead)
Dark Days
Get On Your Knees
Rockaway Beach(Ramones cover)
R.A.M.O.N.E.S.(Motörhead cover)
Straight Up
Silver Machine(Hawkwind cover)
Ace of Spades(Motörhead cover)
Ringleader

Encore:
Bomber (Motorhead cover)
Big Mouth
Lost Woman Blues(Motörhead cover)
Killed by Death(Motörhead cover)

Bon après ça, dilemme, on part ou pas, il se fait tard, ma nièce se lève de bonne heure le lendemain (4h) on décide d'attendre le début de LEPROUS.
Sauf que ce début ne vient pas et au bout d'une demi-heure, nous quittons le site sans regret avec le retard c'etait retour à la maison pour 1h voir plus.
Au bout de 200 m, on a entendu le début de LEPROUS et aucun regret, au contraire 1h15 de ce que l'on a entendu aurait été une torture.

Au final, encore une excellente édition du raismesfest.