Raismes Fest 2019
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Raismes Fest 2019
Sauf erreur, je n'ai pas vu de sujet sur le RAISMES FEST qui aura lieu ce week-end.
Est-ce que certains y vont ?
Perso, j'y serai pour la journée de dimanche
Est-ce que certains y vont ?
Perso, j'y serai pour la journée de dimanche
mrniceguy- ✐ Messages rédigés : 30
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Re: Raismes Fest 2019
Present, comme tous les ans.
zepforce- ★★★★✩✩✩✩ Rockeur en herbe
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Re: Raismes Fest 2019
Je t'ai envoyé un mp mais je n'ai pas l'impression que cela fonctionne
mrniceguy- ✐ Messages rédigés : 30
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Re: Raismes Fest 2019
présent dimanche
adx- ★★✩✩✩✩✩✩ Rockeur en herbe
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Re: Raismes Fest 2019
Présent dimanche également si tout va bien. J'arriverai pour Tokyo Blade.
TheWickerMan- ★★★★★★★★ Modérateur
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Re: Raismes Fest 2019
Cool, on peut essayer de se voir au cours de la journée si cela vous intéresse.
Par contre, j'ai essayé d'envoyer des mp mais ils restent bloquer dans la boîte d'envoi...
Par contre, j'ai essayé d'envoyer des mp mais ils restent bloquer dans la boîte d'envoi...
mrniceguy- ✐ Messages rédigés : 30
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Re: Raismes Fest 2019
mrniceguy a écrit:Cool, on peut essayer de se voir au cours de la journée si cela vous intéresse.
Par contre, j'ai essayé d'envoyer des mp mais ils restent bloquer dans la boîte d'envoi...
Peux-tu m'envoyer un mp avec comme titre "test" et comme message "test" ? Ainsi, je te confirmerai si oui ou non tu rencontres un problème.
Merci
Ewen- ★★★★★★★★ Administrateur
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Re: Raismes Fest 2019
C'est fait. Merci
mrniceguy- ✐ Messages rédigés : 30
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Re: Raismes Fest 2019
mrniceguy a écrit:C'est fait. Merci
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne : j'ai bien reçu ton message.
La mauvaise : je n'ai pas su quoi te répondre !
Donc oui, tu as bien envoyé tes messages à d'autres forumeurs. Simplement, ils n'ont pas 1) consulté le message 2) pris le temps de te répondre.
Ewen- ★★★★★★★★ Administrateur
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Re: Raismes Fest 2019
Merci et dommage pour la mauvaise nouvelle
J'ai finalement eu une réponse alors que le message est resté dans la boîte d'envoi. Bizarre
J'ai finalement eu une réponse alors que le message est resté dans la boîte d'envoi. Bizarre
mrniceguy- ✐ Messages rédigés : 30
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Re: Raismes Fest 2019
Donc, comme répondu à Mr Nice Guy, ce serait bien de se faire un ralliement Hard (N Heavy) Rock80. Je sais que Taker (Julien) et Bourbon Kid (Michel) y seront également. Tercio seulement le samedi ( ) si j'ai bien compris.
TheWickerMan- ★★★★★★★★ Modérateur
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Re: Raismes Fest 2019
mrniceguy a écrit:Merci et dommage pour la mauvaise nouvelle
J'ai finalement eu une réponse alors que le message est resté dans la boîte d'envoi. Bizarre
Oups, j'avoue ne pas regarder tous les jours cet boite mail la.
Tu me reconnaitra j'aurais mon tee shirt vanden plas the god thing.
zepforce- ★★★★✩✩✩✩ Rockeur en herbe
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Re: Raismes Fest 2019
C'est noté. Je ne ferai pas dans l'originalité puisque je porterai un t shirt d'Alice Cooper
Bon fest et à demain
Bon fest et à demain
mrniceguy- ✐ Messages rédigés : 30
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Re: Raismes Fest 2019
Moi je ne sais pas encore quelle sera la tenue du jour... Surprise
TheWickerMan- ★★★★★★★★ Modérateur
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Re: Raismes Fest 2019
finalement un tee shirt ROSE TATTOO (et le vanden plas quand il rafraichit).
zepforce- ★★★★✩✩✩✩ Rockeur en herbe
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Re: Raismes Fest 2019
Comme je n'étais pas connecté, je n'ai pas vu ton message. Du coup, j'ai passé la journée à chercher qqun avec un t shirt Vanden Plas
En tout cas, nous avons passé, avec mon épouse, une très bonne journée. Un temps estival, de très bons concerts (Electric Boys !), un super état d'esprit et nous sommes ravis d'avoir retrouvé / rencontré / salué JP, Wickerman, ADX, Legacy, Taker.
Vivement la prochaine édition….avec un t-shirt Rose Tattoo !
En tout cas, nous avons passé, avec mon épouse, une très bonne journée. Un temps estival, de très bons concerts (Electric Boys !), un super état d'esprit et nous sommes ravis d'avoir retrouvé / rencontré / salué JP, Wickerman, ADX, Legacy, Taker.
Vivement la prochaine édition….avec un t-shirt Rose Tattoo !
mrniceguy- ✐ Messages rédigés : 30
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Re: Raismes Fest 2019
J’arrive au site avec un peu d’avance sur le planning prévu, tant mieux. Le premier concert de la journée vient de s’achever (pas grave) et dans la route menant au château de la Princesse d’Arenberg, une silhouette me précède de quelques pas. Ne serait-ce pas Zep ? On dirait, mais en même temps ce n’est pas un t-shirt Vanden Plas comme annoncé. On verra. Devant l’entrée, cependant, je le vois saluer des gens dont je les sais liés à Hard Rock 80 (je reconnais entre autres Jean-Philippe et Christel). On verra plus tard pour le meet & greet, le plus important: terminer mon sandwich et payer ma place. Chose faite il ne faut pas beaucoup de temps pour que je tombe à nouveau sur Zep. On discute un peu avant d’être interrompu par le début du set d’Aaron Buchanan.
AARON BUCHANAN & THE CULT CLASSICS: Vu le nom, je pensais à un tribute band de The Cult. Bon, évidemment dès le premier titre je prend conscience de mon erreur, le groupe joue bien son propre répertoire. Et dès le deuxième morceau, l'excellent "Fire" de Heaven's Basement (l'un des meilleurs titres de ces dix dernières années à mon avis), je comprends qu'il s'agit de l'ancien chanteur du dit groupe. Le chanteur et son nouveau groupe (dont sa sœur à la guitare) va faire de son mieux pour chauffer un public encore timide en ce début d'après-midi (jusqu'à aller à faire un trépied soulevé par la foule). J'avoue qu'au delà de "Fire", les titres ne me marquent pas plus que ça, mais ils font le taf et on n'en ressort pas déçu.
Petit incident technique puisque en essayant sans succès de sortir la nouvelle sorte de bouchons que j'inaugurais, je n'ai réussi à les enfoncer que davantage. Heureusement, les services secours arriveront à me les retirer sans passer par la case hôpital envisagée... Ça aurait été bête car le meilleur est à venir.
TOKYO BLADE: cet incident technique ne m'aura pas empêché d'arriver à temps pour le concert du meilleur groupe de série B issu de la NWOBHM. Devant nous, c'est la formation de Night Of The Blade et Black Hearts & Jaded Spades mais avec Alan Marsh, chanteur du premier album (et aussi de la première version de Night Of The Blade avant son ré enregistrement avec Vic Wright). Alors évidemment les gars sont méconnaissables. Fini les cheveux permanentés et chiffons asiatiques des années 80, et désormais les guitares d'Andy Boulton et John Wiggins reposent sur des panses pour le moins remplies. Mais musicalement, les gars envoient du lourd. Et ce n'est pas les problèmes techniques d'Andy Boulton qui vont le tenir éloigné pour les deux premiers morceaux qui changent les choses. Wiggins tient la baraque seul, très bien soutenu par Andy Wrighton à la basse, et alors que Tokyo Blade est le type même du groupe à deux guitares, son absence ne se fait pas sentir musicalement. Le groupe prend l'aventure avec un humour et un flegme très britannique et heureusement Boulton nous reviendra vite. Le groupe ne jouera que des extraits de leurs deux premiers albums. Pas d'extraits de Black Hearts (auquel Marsh n'avait pas participé) ou du dernier, mais c'est finalement assez logique que le groupe se concentre sur leurs classiques vu le peu de temps imparti, et c'est d'ailleurs ce que j'espérais, même si le dernier album est très bon.
Après cela, je fais enfin la connaissance de Jean "The Dude" Philippe (je devais être le dernier membre des heures de gloire du forum HR80 à ne jamais l'avoir rencontré), Taker ainsi que MrNiceGuy (à qui JP présentera d'abord Taker comme étant moi) et sa femme Stéphanie. Legacy nous rejoint bientôt. On discute un peu le temps qu'Electric Boys installent leur matos.
ELECTRIC BOYS: Il est curieux qu'alors que j'aime beaucoup le premier album de ce groupe, je n'ai jamais cherché à découvrir la suite. Ce concert m'a convaincu qu'il fallait que je m'y mette, et vite ! Sur scène c'est la grande classe. Le groupe nous offre toute la panoplie des Rock stars 70s sans se forcer. Ça suinte de charisme et de talent de partout et le plaisir est total, que ce soit sur des classiques comme "Electrify" et "All Lips N Hips" où les titres plus récents. Le concert du festival en ce qui me concerne et on aurait bien pris 30 minutes supplémentaires.
Pendant le set d'Electric Boys je constate que les percussions préparés pour The Night Flight Orchestra sont soudain retirés. Je crains que la malédiction des annulations viennent à nouveau frapper le Raismesfest, mais l'explication nous est donné peu après. Tout le matériel du groupe n'est pas arrivé à l'aéroport et leur concert sera donc déplacé en fin de journée. Tout ce qu'il ne faut pas faire pour devenir tête d'affiche ! En attendant qu'on prépare la scène pour Brian Downey, j'accompagne Fabien/Glam Vampire qui tient absolument à acheter des LP rares d'Alice In Chains et Soundgarden. Puis, en me rapprochant pour le concert, j'échange quelques mots avec Michel/Gamin/Bourbon Kid (il a eu tellement d'alter égos !) dont j'ai également enfin le plaisir de faire la connaissance.
BRIAN DOWNEY'S ALIVE & DANGEROUS: Si certains qualifient actuellement la formation de Thin Lizzy menée par Scott Gorham et Darren Wharton de tribute band, je me demande ce qu'ils diraient ici. Disons le d'emblée, Downey reste un batteur époustouflant. Mais le groupe qui l'accompagne n'est clairement pas du même niveau. Les guitaristes restituent fidèlement les solos et riffs de Gorham et Robertson, mais c'est plat, ça manque de vie. Le vice est poussé jusqu'à avoir engagé un bassiste-chanteur métis. Celui-ci semble assez intimidé par la tâche qui lui est offerte, mais on lui sera gré de ne pas essayer de singer la voix et le phrasé de Lynott comme un certain Rick Warwick. Cela dit, son chant reste trop timide pour les morceaux Hard et c'est finalement sur la ballade "Still In Love With You" qu'il est le plus convainquant. On le sait, le principe du groupe est de jouer le contenu du mythique Alive And Dangerous. Forcément, vu le contexte, des titres sautent (comme "Southbound" et, plus tristement, "Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed") et le tout s'arrête après "Suicide". Curieusement ce n’ pas la fin les titres de l'album qui sont utilisés comme rappel, mais les titres qui servent sans doute de rappel aux concerts normaux. Du coup on a droit à "Bad Reputation", un de mes titres préférés. Je regrette quand même que "The Rocker" ne soit pas joué à la place de "Whiskey In The Jar". Bref cela reste chouette d'entendre tous ces classiques et de voir le maître (dont la batterie est d'ailleurs mixée un peu au dessus du reste) en action, mais on reste malgré tout sur sa faim. Je ne comprends pas que Brian Downey privilégie ce tribute à la version actuelle de Thin Lizzy. Mais peut-être le climat y est-il plus serin...
C'est un autre vétéran d'Hard Rock 80 dont je fais la connaissance ensuite en la personne de mOX. Nous tirons ensemble les mêmes conclusions du concert que nous venons de voir. Sur scène, ça reste le bordel dans l'ordre de passage puisse que Phil Campbell et ses fils bâtards qui devaient clôturer le festival passent finalement avant Leprous.
PHIL CAMPBELL & THE BASTARD SONS: Je n'en attendais pas grand chose, n'ayant pas accroché plus que ça à leur album, tout en me disant que sur scène ça pourrait le faire. Les fans de Motörhead sont là pour soutenir en force celui qui reste le plus légitime pour brandir l'étendard de l'idole Lemmy. Et Phil Campbell arrive à trouver le bon équilibre entre fournir une musique plus personnelle (plus Hard Rock) et satisfaire les nostalgiques du groupe. On retrouve ainsi des classiques de la bande à Lemmy ("Ace Of Spades" dédié à l'intégralité des membres de Motörhead, "Bomber", "R.A.M.O.N.E.S."), des titres du prochain album solo de Campbell (qui semble prometteur), des titres du projet avec ses fils (forcément) et même une version énorme du "Rockaway Beach" des Ramones. Phil Campbell a évidemment cette classe propre aux Rock Stars vétéranes qui n'ont plus rien à prouver, ses trois fils musiciens font un super boulot, mais celui qui impressionne le plus c'est le chanteur, Neil Starr, qui malgré son jeune âge a déjà une maturité tant vocale que scénique qui risque de faire de lui un futur grand. Comme je l'imaginais et espérais, le concert s'achève par "Killed By Death", plus gros classique de Motörhead sous l'ère Campbell. Bref, un autre très très bon concert.
Je retrouve MrNiceGuy (qui décidément porte bien son pseudo) et Stéphanie et c'est ensemble que nous attendons Leprous. Vu les retards, le groupe passe sans crier gare du soundcheck au concert. C'est le maître de cérémonie qui a dû être frustré !
LEPROUS: Vu l'affiche, le Metal Progressif mélancolique du groupe dénote quelque peu. Même si j'apprécie les entendre en disque de temps à autre, j'avoue que l'intérêt en concert me semble plus limité. Sans doute était-il délicat de passer entre le bulldozer Phil Campbell et la boule à facette Night Flight Orchestra. Difficile, entre l'adrénaline des premiers et l'impatience d'avoir le côté fun des seconds, d'arriver à entrer dans le concert. Peut-être suis-je un peu loin de la scène également. Certains passages musicaux me plaisent bien malgré tout. Ce sera toujours plus que pour les autres membres d'Hard Rock 80. MrNiceGuy et Stéphanie préféreront aller se réchauffer, JP ère comme une âme en peine, Legacy regarde le tout d'un regard circonspect. Heureusement le groupe a son public. Heureusement également il n'offrira pas de rappel (plus le temps), car la voix torturée du chanteur commençait à lasser quelque peu.
Si certains avaient des doutes pour leur passage vu l'heure avancée, les préparatifs pour The Night Flight Orchestra s'activent.
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA: Et finalement ils arrivent ! Deux choristes en tenue d'hôtesse de l'air (en mode second degré réjouissant, coupe de champagne à la main et saluts à-la-reine-d'Angleterre), Sharlee d'Angelo ressemble à Hagrid au Bal de Noël dans son costume blanc, Björn Strid n'est pas en reste avec son béret d'aviateur, son costume blanc à paillettes dorées. La machine est impeccable et le groupe est bien rodé. Strid s'excuse des désagréments liés à des problèmes avec la Lufthansa et remercie les gens d'être restés si longtemps. Bonne humeur au rendez-vous mais hélas le public est en grande partie amorphe. Est-ce l'heure tardif (il est passé 23h), la conclusion de deux jours de festival, quoi qu'il en soit, à part quelques irréductibles disséminés dans le public (dont notre trio avec Guy et Stéphanie), cela réagit assez peu, même s'il est probable que les gens apprécient (peu de départs). Le groupe prend la chose avec humour et philosophie mais il y avait de quoi être découragé. Vu leur prestation, ils auraient mérités mieux, beaucoup mieux. Pour leur dernière chanson, une chenille est organisée par le groupe dans le public, mais à peine 20% de celui-ci y prendra part. C'était en tous cas bien marrant. Pas de rappel encore une fois (nous avons dépassé de bien longtemps la fin initialement prévue du festival vu qu'il est passé minuit), ce qui nous prive probablement du tubesque "Turn To Miami" que j'espérais tant. Pour dire le manque de réactivité du public, personne ne réagira lorsque Sharlee D'Angelo lancera son médiator dans le public. Le temps que certains se réveillent, il était mien.
Bref, ce premier Raismesfest fut pour ma part une très bonne expérience et valait bien les plus de deux heures de route pour y arriver (et surtout en repartir...). Si l'affiche est aussi alléchante et que mon emploi du temps le permet, j'y serai l'an prochain.
AARON BUCHANAN & THE CULT CLASSICS: Vu le nom, je pensais à un tribute band de The Cult. Bon, évidemment dès le premier titre je prend conscience de mon erreur, le groupe joue bien son propre répertoire. Et dès le deuxième morceau, l'excellent "Fire" de Heaven's Basement (l'un des meilleurs titres de ces dix dernières années à mon avis), je comprends qu'il s'agit de l'ancien chanteur du dit groupe. Le chanteur et son nouveau groupe (dont sa sœur à la guitare) va faire de son mieux pour chauffer un public encore timide en ce début d'après-midi (jusqu'à aller à faire un trépied soulevé par la foule). J'avoue qu'au delà de "Fire", les titres ne me marquent pas plus que ça, mais ils font le taf et on n'en ressort pas déçu.
Petit incident technique puisque en essayant sans succès de sortir la nouvelle sorte de bouchons que j'inaugurais, je n'ai réussi à les enfoncer que davantage. Heureusement, les services secours arriveront à me les retirer sans passer par la case hôpital envisagée... Ça aurait été bête car le meilleur est à venir.
TOKYO BLADE: cet incident technique ne m'aura pas empêché d'arriver à temps pour le concert du meilleur groupe de série B issu de la NWOBHM. Devant nous, c'est la formation de Night Of The Blade et Black Hearts & Jaded Spades mais avec Alan Marsh, chanteur du premier album (et aussi de la première version de Night Of The Blade avant son ré enregistrement avec Vic Wright). Alors évidemment les gars sont méconnaissables. Fini les cheveux permanentés et chiffons asiatiques des années 80, et désormais les guitares d'Andy Boulton et John Wiggins reposent sur des panses pour le moins remplies. Mais musicalement, les gars envoient du lourd. Et ce n'est pas les problèmes techniques d'Andy Boulton qui vont le tenir éloigné pour les deux premiers morceaux qui changent les choses. Wiggins tient la baraque seul, très bien soutenu par Andy Wrighton à la basse, et alors que Tokyo Blade est le type même du groupe à deux guitares, son absence ne se fait pas sentir musicalement. Le groupe prend l'aventure avec un humour et un flegme très britannique et heureusement Boulton nous reviendra vite. Le groupe ne jouera que des extraits de leurs deux premiers albums. Pas d'extraits de Black Hearts (auquel Marsh n'avait pas participé) ou du dernier, mais c'est finalement assez logique que le groupe se concentre sur leurs classiques vu le peu de temps imparti, et c'est d'ailleurs ce que j'espérais, même si le dernier album est très bon.
Après cela, je fais enfin la connaissance de Jean "The Dude" Philippe (je devais être le dernier membre des heures de gloire du forum HR80 à ne jamais l'avoir rencontré), Taker ainsi que MrNiceGuy (à qui JP présentera d'abord Taker comme étant moi) et sa femme Stéphanie. Legacy nous rejoint bientôt. On discute un peu le temps qu'Electric Boys installent leur matos.
ELECTRIC BOYS: Il est curieux qu'alors que j'aime beaucoup le premier album de ce groupe, je n'ai jamais cherché à découvrir la suite. Ce concert m'a convaincu qu'il fallait que je m'y mette, et vite ! Sur scène c'est la grande classe. Le groupe nous offre toute la panoplie des Rock stars 70s sans se forcer. Ça suinte de charisme et de talent de partout et le plaisir est total, que ce soit sur des classiques comme "Electrify" et "All Lips N Hips" où les titres plus récents. Le concert du festival en ce qui me concerne et on aurait bien pris 30 minutes supplémentaires.
Pendant le set d'Electric Boys je constate que les percussions préparés pour The Night Flight Orchestra sont soudain retirés. Je crains que la malédiction des annulations viennent à nouveau frapper le Raismesfest, mais l'explication nous est donné peu après. Tout le matériel du groupe n'est pas arrivé à l'aéroport et leur concert sera donc déplacé en fin de journée. Tout ce qu'il ne faut pas faire pour devenir tête d'affiche ! En attendant qu'on prépare la scène pour Brian Downey, j'accompagne Fabien/Glam Vampire qui tient absolument à acheter des LP rares d'Alice In Chains et Soundgarden. Puis, en me rapprochant pour le concert, j'échange quelques mots avec Michel/Gamin/Bourbon Kid (il a eu tellement d'alter égos !) dont j'ai également enfin le plaisir de faire la connaissance.
BRIAN DOWNEY'S ALIVE & DANGEROUS: Si certains qualifient actuellement la formation de Thin Lizzy menée par Scott Gorham et Darren Wharton de tribute band, je me demande ce qu'ils diraient ici. Disons le d'emblée, Downey reste un batteur époustouflant. Mais le groupe qui l'accompagne n'est clairement pas du même niveau. Les guitaristes restituent fidèlement les solos et riffs de Gorham et Robertson, mais c'est plat, ça manque de vie. Le vice est poussé jusqu'à avoir engagé un bassiste-chanteur métis. Celui-ci semble assez intimidé par la tâche qui lui est offerte, mais on lui sera gré de ne pas essayer de singer la voix et le phrasé de Lynott comme un certain Rick Warwick. Cela dit, son chant reste trop timide pour les morceaux Hard et c'est finalement sur la ballade "Still In Love With You" qu'il est le plus convainquant. On le sait, le principe du groupe est de jouer le contenu du mythique Alive And Dangerous. Forcément, vu le contexte, des titres sautent (comme "Southbound" et, plus tristement, "Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed") et le tout s'arrête après "Suicide". Curieusement ce n’ pas la fin les titres de l'album qui sont utilisés comme rappel, mais les titres qui servent sans doute de rappel aux concerts normaux. Du coup on a droit à "Bad Reputation", un de mes titres préférés. Je regrette quand même que "The Rocker" ne soit pas joué à la place de "Whiskey In The Jar". Bref cela reste chouette d'entendre tous ces classiques et de voir le maître (dont la batterie est d'ailleurs mixée un peu au dessus du reste) en action, mais on reste malgré tout sur sa faim. Je ne comprends pas que Brian Downey privilégie ce tribute à la version actuelle de Thin Lizzy. Mais peut-être le climat y est-il plus serin...
C'est un autre vétéran d'Hard Rock 80 dont je fais la connaissance ensuite en la personne de mOX. Nous tirons ensemble les mêmes conclusions du concert que nous venons de voir. Sur scène, ça reste le bordel dans l'ordre de passage puisse que Phil Campbell et ses fils bâtards qui devaient clôturer le festival passent finalement avant Leprous.
PHIL CAMPBELL & THE BASTARD SONS: Je n'en attendais pas grand chose, n'ayant pas accroché plus que ça à leur album, tout en me disant que sur scène ça pourrait le faire. Les fans de Motörhead sont là pour soutenir en force celui qui reste le plus légitime pour brandir l'étendard de l'idole Lemmy. Et Phil Campbell arrive à trouver le bon équilibre entre fournir une musique plus personnelle (plus Hard Rock) et satisfaire les nostalgiques du groupe. On retrouve ainsi des classiques de la bande à Lemmy ("Ace Of Spades" dédié à l'intégralité des membres de Motörhead, "Bomber", "R.A.M.O.N.E.S."), des titres du prochain album solo de Campbell (qui semble prometteur), des titres du projet avec ses fils (forcément) et même une version énorme du "Rockaway Beach" des Ramones. Phil Campbell a évidemment cette classe propre aux Rock Stars vétéranes qui n'ont plus rien à prouver, ses trois fils musiciens font un super boulot, mais celui qui impressionne le plus c'est le chanteur, Neil Starr, qui malgré son jeune âge a déjà une maturité tant vocale que scénique qui risque de faire de lui un futur grand. Comme je l'imaginais et espérais, le concert s'achève par "Killed By Death", plus gros classique de Motörhead sous l'ère Campbell. Bref, un autre très très bon concert.
Je retrouve MrNiceGuy (qui décidément porte bien son pseudo) et Stéphanie et c'est ensemble que nous attendons Leprous. Vu les retards, le groupe passe sans crier gare du soundcheck au concert. C'est le maître de cérémonie qui a dû être frustré !
LEPROUS: Vu l'affiche, le Metal Progressif mélancolique du groupe dénote quelque peu. Même si j'apprécie les entendre en disque de temps à autre, j'avoue que l'intérêt en concert me semble plus limité. Sans doute était-il délicat de passer entre le bulldozer Phil Campbell et la boule à facette Night Flight Orchestra. Difficile, entre l'adrénaline des premiers et l'impatience d'avoir le côté fun des seconds, d'arriver à entrer dans le concert. Peut-être suis-je un peu loin de la scène également. Certains passages musicaux me plaisent bien malgré tout. Ce sera toujours plus que pour les autres membres d'Hard Rock 80. MrNiceGuy et Stéphanie préféreront aller se réchauffer, JP ère comme une âme en peine, Legacy regarde le tout d'un regard circonspect. Heureusement le groupe a son public. Heureusement également il n'offrira pas de rappel (plus le temps), car la voix torturée du chanteur commençait à lasser quelque peu.
Si certains avaient des doutes pour leur passage vu l'heure avancée, les préparatifs pour The Night Flight Orchestra s'activent.
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA: Et finalement ils arrivent ! Deux choristes en tenue d'hôtesse de l'air (en mode second degré réjouissant, coupe de champagne à la main et saluts à-la-reine-d'Angleterre), Sharlee d'Angelo ressemble à Hagrid au Bal de Noël dans son costume blanc, Björn Strid n'est pas en reste avec son béret d'aviateur, son costume blanc à paillettes dorées. La machine est impeccable et le groupe est bien rodé. Strid s'excuse des désagréments liés à des problèmes avec la Lufthansa et remercie les gens d'être restés si longtemps. Bonne humeur au rendez-vous mais hélas le public est en grande partie amorphe. Est-ce l'heure tardif (il est passé 23h), la conclusion de deux jours de festival, quoi qu'il en soit, à part quelques irréductibles disséminés dans le public (dont notre trio avec Guy et Stéphanie), cela réagit assez peu, même s'il est probable que les gens apprécient (peu de départs). Le groupe prend la chose avec humour et philosophie mais il y avait de quoi être découragé. Vu leur prestation, ils auraient mérités mieux, beaucoup mieux. Pour leur dernière chanson, une chenille est organisée par le groupe dans le public, mais à peine 20% de celui-ci y prendra part. C'était en tous cas bien marrant. Pas de rappel encore une fois (nous avons dépassé de bien longtemps la fin initialement prévue du festival vu qu'il est passé minuit), ce qui nous prive probablement du tubesque "Turn To Miami" que j'espérais tant. Pour dire le manque de réactivité du public, personne ne réagira lorsque Sharlee D'Angelo lancera son médiator dans le public. Le temps que certains se réveillent, il était mien.
Bref, ce premier Raismesfest fut pour ma part une très bonne expérience et valait bien les plus de deux heures de route pour y arriver (et surtout en repartir...). Si l'affiche est aussi alléchante et que mon emploi du temps le permet, j'y serai l'an prochain.
TheWickerMan- ★★★★★★★★ Modérateur
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Re: Raismes Fest 2019
J'imagine que c'est une coquille, mais c'est le 1er album (l'éponyme) de Tokyo Blade qui a été réenregistré, et non pas "Night of the Blade"
Et au passage, merci pour le report' …
Et au passage, merci pour le report' …
Pyromaniaque- ★★★★★★✩✩ Thrasheur du samedi soir
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Re: Raismes Fest 2019
Pyromaniaque a écrit:J'imagine que c'est une coquille, mais c'est le 1er album (l'éponyme) de Tokyo Blade qui a été réenregistré, et non pas "Night of the Blade"
Non non, c'est bien "Night Of The Blade" qui a été enregistré d'abord avec Alan Marsh au chant, mais il a quitté/été viré du groupe avant la sortie et donc le chant a été réenregistré avec Vic Wright. La version avec Alan Marsh n'est sortie qu'en 1998 sous le titre "Night of the Blade... The Night Before".
Pour le premier album il y a eu plusieurs versions puisque la version américaine est sorti sous le titre "Midnight Rendezvous", compilant les titres de l'EP du même nom avec des titres du premier album éponyme. En revanche, c'est bel et bien Marsh au chant sur les deux versions
TheWickerMan- ★★★★★★★★ Modérateur
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Re: Raismes Fest 2019
Au temps pour moiTheWickerMan a écrit:Pyromaniaque a écrit:J'imagine que c'est une coquille, mais c'est le 1er album (l'éponyme) de Tokyo Blade qui a été réenregistré, et non pas "Night of the Blade"
Non non, c'est bien "Night Of The Blade" qui a été enregistré d'abord avec Alan Marsh au chant, mais il a quitté/été viré du groupe avant la sortie et donc le chant a été réenregistré avec Vic Wright. La version avec Alan Marsh n'est sortie qu'en 1998 sous le titre "Night of the Blade... The Night Before".
Pour le premier album il y a eu plusieurs versions puisque la version américaine est sorti sous le titre "Midnight Rendezvous", compilant les titres de l'EP du même nom avec des titres du premier album éponyme. En revanche, c'est bel et bien Marsh au chant sur les deux versions
Tu m'apprends qque chose, j'ignorais l'existence de cette version '98 ! J'étais persuadé que c'était le 1er album qui avait été (ré)enregistré avec les 2 chanteurs, il me semble que j'avais lu ça à l'époque et j'étais resté sur cette certitude …
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Re: Raismes Fest 2019
Joli compte rendu !
Quelqu'un (Zep ? ) a vu GLENN HUGHES la veille ? Je voulais venir pour ce concert mais malheureusement compliqué avec mon travail.
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Tailgunner- ★★★★★★✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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Re: Raismes Fest 2019
Tailgunner a écrit:Joli compte rendu !
Quelqu'un (Zep ? ) a vu GLENN HUGHES la veille ? Je voulais venir pour ce concert mais malheureusement compliqué avec mon travail.
C'etait enorme !
Et pourtant passé apres HEAT été pas evident.
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Re: Raismes Fest 2019
Je m'en doutais
Je regrette de ne pas avoir fait la route mais j'ai du faire un remplacement de nuit et j'avais peur de ne pas être en forme après, entre la route et les concerts.
Je regrette de ne pas avoir fait la route mais j'ai du faire un remplacement de nuit et j'avais peur de ne pas être en forme après, entre la route et les concerts.
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