ROBERT PLANT - Carry Fire (2017)
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ROBERT PLANT - Carry Fire (2017)
Il fait sans doute ch..r son monde mais Robert Plant ne veut plus entendre parler de Led Zeppelin. C'est son droit le plus strict même si au fond de notre subconscient, c'est un souhait que l'on aimerait voir se réaliser encore une nouvelle fois après le concert de l'O2 de 2007 immortalisé sur le live Celebration Day paru seulement en 2012. C'est de l'intimiste qu'il nous propose le Percy, toujours soucieux de "produire du neuf" ou pour faire court, "d'avancer en permanence sur le chemin chaotique de la Création", bref de l'intimiste qui émeut son auditeur comme le troublant Season's Song. Effectivement, les amateurs de gros son zeppelinien passeront....leur chemin ou crieront une nouvelle fois à la trahison en proférant les "C'est d'la m**** !!!!" de rigueur. Ca fait seulement depuis quelques albums que ça dure (je dirais Mighty ReArranger pour ma part : avant, ça devait passer encore).
Ainsi, le métissage se veut être le "Phil" rouge de cet album notamment sur le morceau-titre Carry Fire où l'oud (instrument de musique à cordes pincées très répandu dans les pays arabes, en Turquie, en Grèce, en Azerbaïdjan et en Arménie) se mêle de façon impeccable au phrasé du violon plaintif exécuté de main de maître par un invité répondant au nom de Redi Hana tout ceci bien évidemment, dans la continuité de son précédent opus intitulé Lullaby And The Ceaseless Roar tout aussi réussi que ce Carry Fire. On y explore des ambiances, des sons et l'on passe par tous les états psychologiques possibles et inimaginables : émotion, douleur, sérénité, fascination, tout ceci véhiculé par la voix de Plant.
A noter que pour ma part dans le passé, les deux seuls albums qui m'ont quelque peu rebuté ont pour titre Shaken 'n' Stirred et Band Of Joy. Ces deux-là, je ne peux vraiment pas car je me demande encore aujourd'hui ce que notre ami a cherché à faire à l'époque et ce, motivé par quel état d'esprit pour les réaliser.
Des morceaux un peu plus enlevés comme The May Queen et Bones Of Saints contrastent quelque peu avec ce qui est proposé précédemment et démontrent à quel point le sieur Plant dispose encore de beaux restes vocaux à la fois plaintifs et sereins comme il l'a d'ailleurs toujours fait du temps d'un passé glorieux. Bluebirds Over The Mountain un titre à la base très rockabilly d'Ersel Hickey est revisité de façon très personnelle par Percy et..........Chrissie Hynde des Pretenders. A l'image de l'atmosphère générale que l'on qualifiera "d'assez sombre", l'album se conclut sur un mélancolique Heaven Sent, une sorte de prière mystique adressée à son créateur lorsqu'on est dans l'imminence de passer "de l'autre côté".....
Ainsi, le métissage se veut être le "Phil" rouge de cet album notamment sur le morceau-titre Carry Fire où l'oud (instrument de musique à cordes pincées très répandu dans les pays arabes, en Turquie, en Grèce, en Azerbaïdjan et en Arménie) se mêle de façon impeccable au phrasé du violon plaintif exécuté de main de maître par un invité répondant au nom de Redi Hana tout ceci bien évidemment, dans la continuité de son précédent opus intitulé Lullaby And The Ceaseless Roar tout aussi réussi que ce Carry Fire. On y explore des ambiances, des sons et l'on passe par tous les états psychologiques possibles et inimaginables : émotion, douleur, sérénité, fascination, tout ceci véhiculé par la voix de Plant.
A noter que pour ma part dans le passé, les deux seuls albums qui m'ont quelque peu rebuté ont pour titre Shaken 'n' Stirred et Band Of Joy. Ces deux-là, je ne peux vraiment pas car je me demande encore aujourd'hui ce que notre ami a cherché à faire à l'époque et ce, motivé par quel état d'esprit pour les réaliser.
Des morceaux un peu plus enlevés comme The May Queen et Bones Of Saints contrastent quelque peu avec ce qui est proposé précédemment et démontrent à quel point le sieur Plant dispose encore de beaux restes vocaux à la fois plaintifs et sereins comme il l'a d'ailleurs toujours fait du temps d'un passé glorieux. Bluebirds Over The Mountain un titre à la base très rockabilly d'Ersel Hickey est revisité de façon très personnelle par Percy et..........Chrissie Hynde des Pretenders. A l'image de l'atmosphère générale que l'on qualifiera "d'assez sombre", l'album se conclut sur un mélancolique Heaven Sent, une sorte de prière mystique adressée à son créateur lorsqu'on est dans l'imminence de passer "de l'autre côté".....
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