DEBORAH BONHAM : Mennecy, Espace culturel Jean-Jacques Robert, 7/2/20
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DEBORAH BONHAM : Mennecy, Espace culturel Jean-Jacques Robert, 7/2/20
DEBORAH BONHAM : Mennecy, Espace Culturel Jean-Jacques Robert, 7/2/20
Lorsque Laurent106 a annoncé sur le LZF que Deborah Bonham allait investir les planches de l'Espace Culturel à Mennecy dans le cadre d'une "Nuit du Blues", je n'en ai pas cru mes oreilles. En effet, jusqu'ici, je n'avais pas entendu parler qu'il s'y passait des concerts susceptibles de chatouiller agréablement nos vieilles esgourdes. Dans la région, je connaissais surtout le Plan à Ris-Orangis.
Pour se rendre à Mennecy un vendredi soir, signifiant également un départ en vacances, il est "de bon ton" d'affronter les sempiternels bouchons de l'A104. Nous quittons Bry sur Marne aux alentours de 17h30. Le concert débutant à 20h30, il est donc nécessaire de prévoir presque 2h pour parcourir les 53 km en question. En région parisienne, on ne s'exprime pas en termes de distance mais en termes de temps à tel point que les panneaux autoroutiers se sont, depuis quelques années, mis au goût du jour en indiquant le temps restant à parcourir jusqu'à votre destination. Trafic chargé donc "comme prévu" oserais-je dire et c'est donc vers 18h45 que nous atteignons notre but.
L'Espace culturel est situé un peu en retrait de la ville de Mennecy dans un grand parc dont on imagine les attraits et ce, malgré la nuit qui vient de tomber. De généreux sandwiches au jambon fumé consommés dans la Mondéo, constituent pour l'heure notre repas de fortune. Casse-croûtes (j'aime bien cette expression désuète ) avalés goulûment, donc libérés et délivrés de toute fringale excessive, nous nous mettons en quête des précieux sésames "délivrés" (décidément, ça nous poursuit) par une guichetière fort aimable, guichetière qui m'a promis l'affichette annonçant l'évènement.
L'Espace Culturel dispose d'une salle très confortable. Comme nous nous en doutions, peu de monde n'a pris la peine de se déplacer, par méconnaissance sans doute. Pour tout novice, "Bonham" prononcé à la française ne signifie rien de particulier à part qualifier une personne d'altruiste pour son investissement de tous les instants auprès de ceux et celles qui sont en difficulté.
Catfish a la lourde charge d'ouvrir les hostilités. Il s'agit d'un trio composé d'Amandine Guinchard au chant et aux percussions, Damien Félix à la guitare et le p'tit nouveau aux claviers répondant au doux nom de Mathis (désolé, j'ai zappé son nom de famille). Tout au long de son set à la fois rugueux et cathartique dérivant de temps à autre dans des atmosphères très psychédéliques, le groupe met le public très sage dans sa poche. Ce sont des applaudissements très polis qui émaillent leur prestation atomique. J'appellerais ça pour ma part un public "clap clap". Amandine est dotée d'une voix céleste, envoûtante et puissante lorgnant de temps à autre vers une Beth Hart épileptique. Sa voix, elle la module comme elle le veut. Elle endosse également une autre fonction : celle de percussionniste avertie et talentueuse conjuguant avec maestria son rôle ô combien difficile au sein du groupe. Elle est épaulée aussi par deux redoutables "killers" que sont Damien qui nous distille de soli savamment dosés particulièrement telluriques et Mathis (occupant aussi le poste de percussionniste) qui, lui, maltraite son clavier et ce, par le biais de sons sortis de nulle part. Après une petite heure, le trio se retire ayant le sentiment d'avoir donné tout ce qu'ils avaient à offrir : du son, de l'énergie, des riffs épais le tout chapeauté par la voix ensorceleuse d'Amandine. Conquis par leur prestation, je me procure derechef leur EP intitulé Morning Room (que nos 3 amis dédicaceront avec une gentillesse non dissimulée), prélude à un album qui doit sortir sous peu. S'ils passent par chez vous, allez les voir.
Après cette détonante première partie, il était vital pour Deborah Bonham, ci-devant soeur de qui vous savez, d'en découdre. Faisant suite à la présentation enthousiaste de cette grande dame du Rock anglais, on passe tout de suite aux choses sérieuses puisque d'entrée de jeu, c'est le percutant Shit Happens qui secoue le public "clap clap" (un peu déconcerté, autant l'avouer) enchaîné sans temps mort au redoutable What We've Got. Faut dire que la Debbie est sacrément entourée. En effet, le groupe qui officie n'est autre que celui qui soutient actuellement l'un des plus grands chanteurs du Rock anglais, j'ai nommé Monsieur Paul Rodgers. A la guitare, Peter Bullick, un Irlandais de Belfast qui n'a de cesse d'aligner des riffs dévastateurs. A la basse, c'est un Ian Rowley impassible qui cumule les portefeuilles puisqu'on le sollicite tout comme son compère Bullick pour jouer de la mandoline sur des morceaux comme The Battle Of Evermore, morceau-culte que le groupe reprend occasionnellement avec brio. Malheureusement, ce ne sera pas le cas ce soir. Aux claviers, c'est Gerard Louis, originaire de Malaisie qui exerce avec talent sa fonction en compagnie de Debbie depuis 2001. Derrière les fûts, le fantasque Richard Newman mart.........yrise son kit de part en part. Il tient ça sans doute de son père Tony qui sévit au sein du Jeff Beck Group et du groupe de David Bowie. Ceci dit, "Rich" n'a rien à lui envier compte tenu du fait qu'il a joué avec Robert Plant, Rory Gallagher, Alvin Lee, Sam Brown et pour finir Paul Rodgers. Beau CV, vous en conviendrez.
Puisant çà et là dans les albums qu'elle a sortis, on en est à quatre en.......33 ans (pas très productive, la Debbie et ce, malgré le prénom qu'elle porte) la chanteuse s'engage dans de superbes I Need Love, Feel So Alive, Painbirds et Take Me Down extraits de Spirit, album paru en 2013 mais aussi Hold On, un titre qu'elle a interprété en duo avec Paul Rodgers sur l'album Duchess (2008).
Lorsqu'on observe sa façon de chanter et de se mouvoir, sa présence sur scène et la gouaille avec laquelle elle interprète ses standards, immanquablement, la seule idée qui vous viendra à l'esprit, ce sera celle-ci : elle a bien visionné les prestations live de Janis Joplin, cela s'avère évident. Entre chaque morceau, Deborah accomplit des efforts surhumains pour s'exprimer en français et ce, devant un public bienveillant....."clap clap" quoi...... Dans cette épreuve ô combien ardue pour elle, à ce titre, elle ne pourra que compter sur elle-même, ses comparses ne comprenant même pas ce qu'elle raconte. Fly, issu une nouvelle fois de Spirit, redynamise un show déjà percutant, il faut bien le dire. Cela se confirme également avec un Jack Past 8 dont la version proposée ici surpasse de la tête et des épaules celle qui figure sur The Old Hyde, son 2ème opus.
No Angel et Devil's In New Orleans closent de façon efficace un concert en tout point...........efficace ( ). Dans l'intervalle, notre ami Laurent revient sur scène pour nous indiquer qu'en ce 7 février, nous fêtons le 58ème anniversaire de la pétillante Debbie visiblement très zémue à l'écoute d'un Happy Birthday de rigueur repris en coeur par le public "clap clap" de Mennecy. Le show n'est pas tout à fait terminé car un concert émanant d'une membre de la famille Bonham ne peut s'achever sans un morceau-phare du "groupe-père ou mère". Un morceau-phare qui, entre nous soit dit, illumine l'Espace Culturel menneçois puisqu'il s'agit ni plus ni moins de Rock And Roll délivré dans une version tout à fait honnête. Une superbe conclusion pour un concert qui le fut tout autant.
A la fin du set, je viens saluer Laurent, très occupé par les ventes d'albums de la Bonham (je lui en prendrai d'ailleurs deux en l'occurrence The Old Hyde et Duchess). Dommage que nous n'ayions pas plus de temps pour converser. Ce sera pour une autre fois surtout qu'un concert parisien avec des invités figurerait dans ses tablettes fin 2020 si je me souviens bien. Tout comme Catfish l'avait fait après son set, j'ai pensé que Deborah apparaîtrait au moins pour ceux et celles qui achèteraient ses albums. Que nenni...Sans doute était-elle fatiguée par le concert intense qu'elle avait donné ? Compréhensible en même temps. Laurent viendra en quelque sorte à mon secours car il aura l'idée lumineuse d'emprunter le vinyle de For You And The Moon que j'avais apporté et de le faire dédicacer par la diva. Merci donc à eux deux.
Toujours dans l'idée de récupérer sur son support l'affichette de cette manifestation, je me dirige fissa vers le guichet. Personne ne s'y trouve. Je m'empare tant bien que mal du précieux document, le support vient avec.......... Fort heureusement, aucun dégât ne sera à déplorer grâce à ma dextérité légendaire et ce, sous les yeux interloqués de Mme Phil.
Le retour 'by night' se fera sans encombres et ce, malgré la distance, satisfaits d'avoir assisté à deux excellentes prestations.
Lorsque Laurent106 a annoncé sur le LZF que Deborah Bonham allait investir les planches de l'Espace Culturel à Mennecy dans le cadre d'une "Nuit du Blues", je n'en ai pas cru mes oreilles. En effet, jusqu'ici, je n'avais pas entendu parler qu'il s'y passait des concerts susceptibles de chatouiller agréablement nos vieilles esgourdes. Dans la région, je connaissais surtout le Plan à Ris-Orangis.
Pour se rendre à Mennecy un vendredi soir, signifiant également un départ en vacances, il est "de bon ton" d'affronter les sempiternels bouchons de l'A104. Nous quittons Bry sur Marne aux alentours de 17h30. Le concert débutant à 20h30, il est donc nécessaire de prévoir presque 2h pour parcourir les 53 km en question. En région parisienne, on ne s'exprime pas en termes de distance mais en termes de temps à tel point que les panneaux autoroutiers se sont, depuis quelques années, mis au goût du jour en indiquant le temps restant à parcourir jusqu'à votre destination. Trafic chargé donc "comme prévu" oserais-je dire et c'est donc vers 18h45 que nous atteignons notre but.
L'Espace culturel est situé un peu en retrait de la ville de Mennecy dans un grand parc dont on imagine les attraits et ce, malgré la nuit qui vient de tomber. De généreux sandwiches au jambon fumé consommés dans la Mondéo, constituent pour l'heure notre repas de fortune. Casse-croûtes (j'aime bien cette expression désuète ) avalés goulûment, donc libérés et délivrés de toute fringale excessive, nous nous mettons en quête des précieux sésames "délivrés" (décidément, ça nous poursuit) par une guichetière fort aimable, guichetière qui m'a promis l'affichette annonçant l'évènement.
L'Espace Culturel dispose d'une salle très confortable. Comme nous nous en doutions, peu de monde n'a pris la peine de se déplacer, par méconnaissance sans doute. Pour tout novice, "Bonham" prononcé à la française ne signifie rien de particulier à part qualifier une personne d'altruiste pour son investissement de tous les instants auprès de ceux et celles qui sont en difficulté.
Catfish a la lourde charge d'ouvrir les hostilités. Il s'agit d'un trio composé d'Amandine Guinchard au chant et aux percussions, Damien Félix à la guitare et le p'tit nouveau aux claviers répondant au doux nom de Mathis (désolé, j'ai zappé son nom de famille). Tout au long de son set à la fois rugueux et cathartique dérivant de temps à autre dans des atmosphères très psychédéliques, le groupe met le public très sage dans sa poche. Ce sont des applaudissements très polis qui émaillent leur prestation atomique. J'appellerais ça pour ma part un public "clap clap". Amandine est dotée d'une voix céleste, envoûtante et puissante lorgnant de temps à autre vers une Beth Hart épileptique. Sa voix, elle la module comme elle le veut. Elle endosse également une autre fonction : celle de percussionniste avertie et talentueuse conjuguant avec maestria son rôle ô combien difficile au sein du groupe. Elle est épaulée aussi par deux redoutables "killers" que sont Damien qui nous distille de soli savamment dosés particulièrement telluriques et Mathis (occupant aussi le poste de percussionniste) qui, lui, maltraite son clavier et ce, par le biais de sons sortis de nulle part. Après une petite heure, le trio se retire ayant le sentiment d'avoir donné tout ce qu'ils avaient à offrir : du son, de l'énergie, des riffs épais le tout chapeauté par la voix ensorceleuse d'Amandine. Conquis par leur prestation, je me procure derechef leur EP intitulé Morning Room (que nos 3 amis dédicaceront avec une gentillesse non dissimulée), prélude à un album qui doit sortir sous peu. S'ils passent par chez vous, allez les voir.
Après cette détonante première partie, il était vital pour Deborah Bonham, ci-devant soeur de qui vous savez, d'en découdre. Faisant suite à la présentation enthousiaste de cette grande dame du Rock anglais, on passe tout de suite aux choses sérieuses puisque d'entrée de jeu, c'est le percutant Shit Happens qui secoue le public "clap clap" (un peu déconcerté, autant l'avouer) enchaîné sans temps mort au redoutable What We've Got. Faut dire que la Debbie est sacrément entourée. En effet, le groupe qui officie n'est autre que celui qui soutient actuellement l'un des plus grands chanteurs du Rock anglais, j'ai nommé Monsieur Paul Rodgers. A la guitare, Peter Bullick, un Irlandais de Belfast qui n'a de cesse d'aligner des riffs dévastateurs. A la basse, c'est un Ian Rowley impassible qui cumule les portefeuilles puisqu'on le sollicite tout comme son compère Bullick pour jouer de la mandoline sur des morceaux comme The Battle Of Evermore, morceau-culte que le groupe reprend occasionnellement avec brio. Malheureusement, ce ne sera pas le cas ce soir. Aux claviers, c'est Gerard Louis, originaire de Malaisie qui exerce avec talent sa fonction en compagnie de Debbie depuis 2001. Derrière les fûts, le fantasque Richard Newman mart.........yrise son kit de part en part. Il tient ça sans doute de son père Tony qui sévit au sein du Jeff Beck Group et du groupe de David Bowie. Ceci dit, "Rich" n'a rien à lui envier compte tenu du fait qu'il a joué avec Robert Plant, Rory Gallagher, Alvin Lee, Sam Brown et pour finir Paul Rodgers. Beau CV, vous en conviendrez.
Puisant çà et là dans les albums qu'elle a sortis, on en est à quatre en.......33 ans (pas très productive, la Debbie et ce, malgré le prénom qu'elle porte) la chanteuse s'engage dans de superbes I Need Love, Feel So Alive, Painbirds et Take Me Down extraits de Spirit, album paru en 2013 mais aussi Hold On, un titre qu'elle a interprété en duo avec Paul Rodgers sur l'album Duchess (2008).
Lorsqu'on observe sa façon de chanter et de se mouvoir, sa présence sur scène et la gouaille avec laquelle elle interprète ses standards, immanquablement, la seule idée qui vous viendra à l'esprit, ce sera celle-ci : elle a bien visionné les prestations live de Janis Joplin, cela s'avère évident. Entre chaque morceau, Deborah accomplit des efforts surhumains pour s'exprimer en français et ce, devant un public bienveillant....."clap clap" quoi...... Dans cette épreuve ô combien ardue pour elle, à ce titre, elle ne pourra que compter sur elle-même, ses comparses ne comprenant même pas ce qu'elle raconte. Fly, issu une nouvelle fois de Spirit, redynamise un show déjà percutant, il faut bien le dire. Cela se confirme également avec un Jack Past 8 dont la version proposée ici surpasse de la tête et des épaules celle qui figure sur The Old Hyde, son 2ème opus.
No Angel et Devil's In New Orleans closent de façon efficace un concert en tout point...........efficace ( ). Dans l'intervalle, notre ami Laurent revient sur scène pour nous indiquer qu'en ce 7 février, nous fêtons le 58ème anniversaire de la pétillante Debbie visiblement très zémue à l'écoute d'un Happy Birthday de rigueur repris en coeur par le public "clap clap" de Mennecy. Le show n'est pas tout à fait terminé car un concert émanant d'une membre de la famille Bonham ne peut s'achever sans un morceau-phare du "groupe-père ou mère". Un morceau-phare qui, entre nous soit dit, illumine l'Espace Culturel menneçois puisqu'il s'agit ni plus ni moins de Rock And Roll délivré dans une version tout à fait honnête. Une superbe conclusion pour un concert qui le fut tout autant.
A la fin du set, je viens saluer Laurent, très occupé par les ventes d'albums de la Bonham (je lui en prendrai d'ailleurs deux en l'occurrence The Old Hyde et Duchess). Dommage que nous n'ayions pas plus de temps pour converser. Ce sera pour une autre fois surtout qu'un concert parisien avec des invités figurerait dans ses tablettes fin 2020 si je me souviens bien. Tout comme Catfish l'avait fait après son set, j'ai pensé que Deborah apparaîtrait au moins pour ceux et celles qui achèteraient ses albums. Que nenni...Sans doute était-elle fatiguée par le concert intense qu'elle avait donné ? Compréhensible en même temps. Laurent viendra en quelque sorte à mon secours car il aura l'idée lumineuse d'emprunter le vinyle de For You And The Moon que j'avais apporté et de le faire dédicacer par la diva. Merci donc à eux deux.
Toujours dans l'idée de récupérer sur son support l'affichette de cette manifestation, je me dirige fissa vers le guichet. Personne ne s'y trouve. Je m'empare tant bien que mal du précieux document, le support vient avec.......... Fort heureusement, aucun dégât ne sera à déplorer grâce à ma dextérité légendaire et ce, sous les yeux interloqués de Mme Phil.
Le retour 'by night' se fera sans encombres et ce, malgré la distance, satisfaits d'avoir assisté à deux excellentes prestations.
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 2815
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 62
Re: DEBORAH BONHAM : Mennecy, Espace culturel Jean-Jacques Robert, 7/2/20
Merci pour le report! Quand je pense que mon frangin habite à Mennecy... En plus je sais qu'un festival metal y a lieu pratiquement tous les ans et que je n'y suis jamais allé... Si en 2020 y'a du lourd à Mennecy, j'y serai!
whyl- ★★★✩✩✩✩✩ Glamouzerockeur avec fleurs mais sans l'flouze
- ✐ Messages rédigés : 6337
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
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