RAVEN Live at The Inferno (1984)
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RAVEN Live at The Inferno (1984)
vous cherchez un live energique ?
vous cherchez un live qui arrache ?
vous cherchez un power trio tres power ?
vous cherchez un digne heritier au "no sleep t ill hammersmith" de motorhead ?
vous cherchez un put... de live ?
vous cherchez de quoi vous niquer la nuque en headbangant comme un malade ?
vous cherchez à ressortir la guitare en carton pour vous eclater devant votre miroir ?
ne cherchez plus.
zepforce- ★★★★✩✩✩✩ Rockeur en herbe
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✎ Date d'inscription : 20/01/2016
⛫ D'où venez-vous ? : nord
AGREUH- ★★★✩✩✩✩✩ Rockeur en herbe
- ✐ Messages rédigés : 327
✎ Date d'inscription : 20/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 64
⛫ D'où venez-vous ? : ROUEN
Re: RAVEN Live at The Inferno (1984)
A chaque fois que je l'écoute (une fois tous les cinq ans à peu près) je me dis "putain, c'est une tuerie, pourquoi je ne me le passe pas plus souvent ?"
Un must, encore aujourd'hui !
Un must, encore aujourd'hui !
Re: RAVEN Live at The Inferno (1984)
Acheté il y a peu. Je n'en garde pas de souvenirs
Je réécouterai sans faute.
Je réécouterai sans faute.
Tailgunner- ★★★★★★✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 3387
✎ Date d'inscription : 23/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 36
⛫ D'où venez-vous ? : Colmar
Re: RAVEN Live at The Inferno (1984)
Ce disque est une tuerie absolue. Voici ma chronique, publiée en mai 2010 sur METAL SICKNESS
"Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants… et "Live At The Inferno" ! Mais comment une tuerie pareille a-t-elle pu tomber dans un relatif oubli ? Mystère ! En tous les cas, Papi revêt sa tenue de vengeur masqué pour rendre justice à un enregistrement publique mythique ! (J’aime me prendre pour le sauveur, surtout quand j’enfile mon spandex et mes vieux t-shirts sans manche)
Après trois albums, l’heure est souvent venu pour un groupe de faire un bilan de son début de carrière, de réfléchir à la suite et sortir un live est une bonne façon de faire patienter les fans tout en faisant un petit break ou en préparant l’album suivant.
Ah pardon, j’oubliais qu’on est en 2010 et que de nos jours, c’est un studio, un live, un studio, un live etc. jusqu’à ce que le gogo (pardon, le fan) n’en puisse plus !
Donc je reprends, au début des 80’s, la sortie d’un live était le signe de la vitalité d’un groupe avec un solide background mais aussi des perspectives d’avenir intéressantes.
Donc, nous sommes en 1984 et le power trio le plus déjanté de Grande Bretagne (Motorhead vient tout juste de devenir un quatuor), j’ai nommé Raven vient de sortir coups sur coups trois opus dont la qualité ne fait que croître. Les prestations live du combo jouissent d’une réputation plus que flatteuse, basées sur le jeu tout en exubérance de Mark Gallagher qui maltraite sa guitare comme un possédé alors que son frère John arpente la scène dans tous les sens et pousse ses vocalises dans un micro casque (Chose rare à l’époque et étonnamment encore aujourd’hui). Derrière eux, le batteur Rob "Wacko" Hunter, harnaché comme un hockeyeur joue tout en finesse, n’hésitant pas à fracasser ses cymbales à grands coups de tête (d’où l’utilité de son casque) lorsqu’il ne fait pas fondre ses pédales de grosses caisses, car le tempo est ultra élevé.
Enregistré durant le "Kill’em all For One Tour" (en compagnie de Metallica, les deux groupes étant à ce moment sous la coupe de John Zazula), ce double album présente le groupe au meilleur de sa forme, expédiant missiles, boulets et rafales dans tous les sens.
Les six premiers morceaux constituent peut-être à eux seuls le best of the best de Raven toutes époques confondues (matez moi cette set-list). Pas un temps mort, des hits qui pleuvent de tous côtés, un chant incroyable (ok, ça sent les retouches ça et là, mais pas plus que sur tous les autres disques comparables de cette période) tout est parfait ! Après "Forbidden Planet" qui est en fait un solo tout à fait honnête de Mark, le groupe revisite des titres moins connus mais tout aussi terrifiants d’efficacité (c’te hurlement sur "Star Wars" !). L’enchaînement "Tyrant Of The Airways/ Run Silent Run Deep" constitue une sorte de montagne russe musicale, multipliant les ambiances, les hurlements, les pauses, les reprises pied au plancher…une folie !
Pour qui ne saurait pas ce qu’est "l’Athletic Rock", terme officiel de Raven pour définir sa musique, ce live est une magistrale leçon ! Et ne vous avisez pas de sourire, une écoute d’une traite vous laissera sur le carreau avec une telle force que vous comprendrez avec beaucoup de précision le pourquoi de cette appellation.
Parce que non contents de balancer des morceaux puissants et rapides, les frangins Gallagher se font un malin plaisir de les parsemer de petites acrobaties techniques dont la précision en concert achève de mettre le public KO. Ca joue sévère mais avec le sourire, on s’amuse, il y a une vraie folie ("Let It Rip" sent les 70’s à plein nez, mais en version plein pot), avec de l’humour et des clins d’œil sympas ("La Marseillaise" sur "All For One" ça vous dit quelque chose ?). Le public est présent du début à la fin, poussant le trio à en donner toujours plus. Raven se s’en prive pas, concluant sur un triptyque de feu (c’est le cas de le dire) avec "Break The Chain" qui a tout du single imparable à la The Darkness (rapport à la voix) mais avec plus de consistance, "Hell Patrol" indescriptible, une sorte de condensé de toute la musique du groupe (speed, breaks partout, cris, soli incisifs, batterie qui en met partout etc.) et "Live At The Inferno" qui vient sauvagement achever les quelques spectateurs encore en état de combattre et un jeu entre les deux frères qui se renvoient la balle dans un duel de fous.
On pourrait décortiquer ce disque pendant des heures, il n’y a que du bien à en dire. "Live At The Inferno" c’est intense, chaud, sympa, c’est quasiment une expérience ! Et surtout mes petits amis, ça date de 1984 cette merveille ! Un disque qui relativise à lui seul beaucoup de pseudo succès et de pseudo nouveautés qui viendront derrière. Malheureusement, c’est aussi la fin d’une période pour Raven qui tentera par la suite (mais sans beaucoup de succès) de conquérir l’Amérique au prix d’une accalmie qui cadre très mal avec la personnalité des Gallagher. Si vous ne devez posséder qu’un seul disque du combo (quelle idée saugrenue, achetez les tous ou presque) c’est celui là qu’il vous faut. Dans la première moitié des 80’s, le versant speed de la NWOBHM avait un nom : Raven, et un live culte : "Live At The Inferno" ! Qu’on se le dise !"
"Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants… et "Live At The Inferno" ! Mais comment une tuerie pareille a-t-elle pu tomber dans un relatif oubli ? Mystère ! En tous les cas, Papi revêt sa tenue de vengeur masqué pour rendre justice à un enregistrement publique mythique ! (J’aime me prendre pour le sauveur, surtout quand j’enfile mon spandex et mes vieux t-shirts sans manche)
Après trois albums, l’heure est souvent venu pour un groupe de faire un bilan de son début de carrière, de réfléchir à la suite et sortir un live est une bonne façon de faire patienter les fans tout en faisant un petit break ou en préparant l’album suivant.
Ah pardon, j’oubliais qu’on est en 2010 et que de nos jours, c’est un studio, un live, un studio, un live etc. jusqu’à ce que le gogo (pardon, le fan) n’en puisse plus !
Donc je reprends, au début des 80’s, la sortie d’un live était le signe de la vitalité d’un groupe avec un solide background mais aussi des perspectives d’avenir intéressantes.
Donc, nous sommes en 1984 et le power trio le plus déjanté de Grande Bretagne (Motorhead vient tout juste de devenir un quatuor), j’ai nommé Raven vient de sortir coups sur coups trois opus dont la qualité ne fait que croître. Les prestations live du combo jouissent d’une réputation plus que flatteuse, basées sur le jeu tout en exubérance de Mark Gallagher qui maltraite sa guitare comme un possédé alors que son frère John arpente la scène dans tous les sens et pousse ses vocalises dans un micro casque (Chose rare à l’époque et étonnamment encore aujourd’hui). Derrière eux, le batteur Rob "Wacko" Hunter, harnaché comme un hockeyeur joue tout en finesse, n’hésitant pas à fracasser ses cymbales à grands coups de tête (d’où l’utilité de son casque) lorsqu’il ne fait pas fondre ses pédales de grosses caisses, car le tempo est ultra élevé.
Enregistré durant le "Kill’em all For One Tour" (en compagnie de Metallica, les deux groupes étant à ce moment sous la coupe de John Zazula), ce double album présente le groupe au meilleur de sa forme, expédiant missiles, boulets et rafales dans tous les sens.
Les six premiers morceaux constituent peut-être à eux seuls le best of the best de Raven toutes époques confondues (matez moi cette set-list). Pas un temps mort, des hits qui pleuvent de tous côtés, un chant incroyable (ok, ça sent les retouches ça et là, mais pas plus que sur tous les autres disques comparables de cette période) tout est parfait ! Après "Forbidden Planet" qui est en fait un solo tout à fait honnête de Mark, le groupe revisite des titres moins connus mais tout aussi terrifiants d’efficacité (c’te hurlement sur "Star Wars" !). L’enchaînement "Tyrant Of The Airways/ Run Silent Run Deep" constitue une sorte de montagne russe musicale, multipliant les ambiances, les hurlements, les pauses, les reprises pied au plancher…une folie !
Pour qui ne saurait pas ce qu’est "l’Athletic Rock", terme officiel de Raven pour définir sa musique, ce live est une magistrale leçon ! Et ne vous avisez pas de sourire, une écoute d’une traite vous laissera sur le carreau avec une telle force que vous comprendrez avec beaucoup de précision le pourquoi de cette appellation.
Parce que non contents de balancer des morceaux puissants et rapides, les frangins Gallagher se font un malin plaisir de les parsemer de petites acrobaties techniques dont la précision en concert achève de mettre le public KO. Ca joue sévère mais avec le sourire, on s’amuse, il y a une vraie folie ("Let It Rip" sent les 70’s à plein nez, mais en version plein pot), avec de l’humour et des clins d’œil sympas ("La Marseillaise" sur "All For One" ça vous dit quelque chose ?). Le public est présent du début à la fin, poussant le trio à en donner toujours plus. Raven se s’en prive pas, concluant sur un triptyque de feu (c’est le cas de le dire) avec "Break The Chain" qui a tout du single imparable à la The Darkness (rapport à la voix) mais avec plus de consistance, "Hell Patrol" indescriptible, une sorte de condensé de toute la musique du groupe (speed, breaks partout, cris, soli incisifs, batterie qui en met partout etc.) et "Live At The Inferno" qui vient sauvagement achever les quelques spectateurs encore en état de combattre et un jeu entre les deux frères qui se renvoient la balle dans un duel de fous.
On pourrait décortiquer ce disque pendant des heures, il n’y a que du bien à en dire. "Live At The Inferno" c’est intense, chaud, sympa, c’est quasiment une expérience ! Et surtout mes petits amis, ça date de 1984 cette merveille ! Un disque qui relativise à lui seul beaucoup de pseudo succès et de pseudo nouveautés qui viendront derrière. Malheureusement, c’est aussi la fin d’une période pour Raven qui tentera par la suite (mais sans beaucoup de succès) de conquérir l’Amérique au prix d’une accalmie qui cadre très mal avec la personnalité des Gallagher. Si vous ne devez posséder qu’un seul disque du combo (quelle idée saugrenue, achetez les tous ou presque) c’est celui là qu’il vous faut. Dans la première moitié des 80’s, le versant speed de la NWOBHM avait un nom : Raven, et un live culte : "Live At The Inferno" ! Qu’on se le dise !"
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