MARILLION : Paris, Elysée Montmartre, 10/12/16
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MARILLION : Paris, Elysée Montmartre, 10/12/16
MARILLION : Paris, Elysée Montmartre, 10/12/16
Ce concert avait pour moi deux saveurs particulières. La première concernait mes retrouvailles avec l'Elysée Montmartre que je n'avais pas fréquenté.........houlà.........depuis une bonne dizaine d'années et puis, entre-temps, s'y était déclaré un incendie qui avait interrompu toute forme d'évènement musical ou autre pendant cinq longues années. La seconde concernait le fait que je n'avais pas revu Marillion depuis..................le 14 décembre 1987, date d'un concert mémorable à Bercy sur la tournée Clutching At Straws.
Sinon durant cette longue période, je m'étais procuré les albums Brave, Holidays In Eden et quelques albums live sans pour autant me décider à aller les revoir car je vais humblement vous l'avouer mais la période Fish m'avait tellement marqué que j'avais porté peu ou prou d'intérêt à la carrière du groupe avec Steve Hogarth mis à part l'achat des albums cités plus haut.
C'est donc mon pote François, suite encore à un désistement de dernière minute qu'il me propose ce concert de Marillion qui vient de sortir un nouvel album intitulé Fear dont la teneur m'est absolument inconnue. Bref, j'accepte l'invitation.
John Wesley, le guitariste qui assure les concerts de Porcupine Tree, ouvre " le bal" sur une musique très aérienne et très complexe qui finit à la longue par m'ennuyer surtout que le monsieur n'est accompagné par personne. J'en profite pour payer un pot à François...........
Ah oui au fait, l'Elysée Montmartre qui, aujourd'hui, est vraiment resplendissant, est complet pour ce concert de Marillion.
Après une intro ponctuée par un solo très aérien un Steve Rothery qui a visiblement forci solo durant lequel l'on voit apparaître sur écran géant le visage de Steve Hogarth sur The Invisible Man, tout le groupe apparaît sereinement puis enchaine sur un Power et un Sounds Can't Be Made particulièrement ovationnés par le public parisien. Pete Trewawas, le bassiste sautille tel un lutin.
Living In FEAR vient nous rappeler qu'un nouvel album est sorti en septembre dernier et démontre par la même que le groupe évolue dans un registre apaisé. Ceci dit, selon l'avis de spécialistes de Marillion période Hogarth, ce morceau apparaît comme n'étant pas le plus essentiel de ce 18ème album. Je ne l'ai pas écouté et c'est vrai qu'avec les vieux vinyles de l'ère Fish que je n'ose pas trop dévoiler compte tenu du fait que le public semble avoir pris fait et cause pour cette formation en poste depuis une petite trentaine d'années à peine. Effectivement, je cautionne l'avis de ces érudits "marillonniens" car ce morceau, je le trouve long et un peu ennuyeux. Mais bon, ce qui suit, va être beau à pleurer et ce, grâce à une version particulièrement émouvante de Sugar Mice, titre-phare extrait de Clutching At Straws, le dernier album réalisé en 1987 en compagnie de Fish. Rothery nous envoie un solo céleste, voui "CELESTE", moi j'vous l'dis, un solo qui vous fait littéralement frissonner......C'était quèque chose, quand même cette période Fish !!!!!!!
Nos cinq compères s'attèlent ensuite à l'une des trois pièces ambitieuses de ce nouvel opus. Elle s'intitule The New Kings et s'articule autour de quatre temps forts.
-The New Kings (i) Fuck Everyone And Run
-The New Kings (ii) Russia’s Locked Doors
-The New Kings (iii) A Scary Sky
-The New Kings (iv) Why Is Nothing Ever True?
Quatre temps forts qui, entre autres, dénoncent à quel point les vieux systèmes démocratiques se sont laissés happer par la corruption générée par l'argent et par conséquent ont laissé se creuser le fossé entre les nantis et les plus défavorisés. Hogarth y exprime ainsi toutes ses désillusions à l'égard du monde dans lequel il vit. Ca dure 20 minutes, tout ça et ce, sur des changements de rythme très syncopés. Hogarth a dû être acteur dans une autre vie car il n'a de cesse que de se transposer dans la peau des personnages qu'il interprète.
Puis c'est au tour de Goodbye To All That extrait de Brave qui est proposé dans une version très similaire à celle qui figure sur cet opus de 1994. Wave, Mad, Afraid of Sunlight, The Great Escape (j'adore ce titre....) puis Neverland finissent d'envoûter un public déjà conquis et ce, grâce à successivement la voix enjôleuse d'Hogarth mais surtout les soli cristallins si facilement reconnaissables de la part de notre ami Steve Rothery.
1er rappel : Marillion revient sur la deuxième pièce qui figure sur Fear à savoir El Dorado :
-El Dorado (i) Long-Shadowed Sun
-El Dorado (ii) The Gold
-El Dorado (iii) Demolished Lives
-El Dorado (iv) F E A R
-El Dorado (v) The Grandchildren of Apes
Là, c'est vraiment vraiment long : plus de 20 minutes. Mais malgré tout l'on retrouve la marque de fabrique du groupe à travers notamment à travers des solos de guitare d'une pureté absolue qui viennent parachever la gradation dramatique de cette pièce.
2ème rappel : le quintet opte pour un Easter de toute beauté (quel morceau magnifique quand même !!!!!) repris en choeur par un public enthousiaste puis une brillante version de This Strange Engine clôt le concert de façon magistrale.
Après cet excellent concert, direction un petit restaurant au charme évident qui nous propose un menu savoureux en particulier un délicieux filet de canard suivi d'une crème brûlée à tomber.
La "subtilité" a désormais un nom : François....
Alors que nous regagnons le parking Anvers, nous repassons devant l'Elysée Montmartre où Mark Kelly le claviériste est en grande discussion avec deux fans. Nous nous arrêtons pour le féliciter quelques minutes puis lui faire signer quelques-uns de mes vieux vinyles, tâche pour laquelle il s'exécute sans broncher. Voilà pour cette merveilleuse soirée "marillonienne" !!!!!!!!!!!
Ce concert avait pour moi deux saveurs particulières. La première concernait mes retrouvailles avec l'Elysée Montmartre que je n'avais pas fréquenté.........houlà.........depuis une bonne dizaine d'années et puis, entre-temps, s'y était déclaré un incendie qui avait interrompu toute forme d'évènement musical ou autre pendant cinq longues années. La seconde concernait le fait que je n'avais pas revu Marillion depuis..................le 14 décembre 1987, date d'un concert mémorable à Bercy sur la tournée Clutching At Straws.
Sinon durant cette longue période, je m'étais procuré les albums Brave, Holidays In Eden et quelques albums live sans pour autant me décider à aller les revoir car je vais humblement vous l'avouer mais la période Fish m'avait tellement marqué que j'avais porté peu ou prou d'intérêt à la carrière du groupe avec Steve Hogarth mis à part l'achat des albums cités plus haut.
C'est donc mon pote François, suite encore à un désistement de dernière minute qu'il me propose ce concert de Marillion qui vient de sortir un nouvel album intitulé Fear dont la teneur m'est absolument inconnue. Bref, j'accepte l'invitation.
John Wesley, le guitariste qui assure les concerts de Porcupine Tree, ouvre " le bal" sur une musique très aérienne et très complexe qui finit à la longue par m'ennuyer surtout que le monsieur n'est accompagné par personne. J'en profite pour payer un pot à François...........
Ah oui au fait, l'Elysée Montmartre qui, aujourd'hui, est vraiment resplendissant, est complet pour ce concert de Marillion.
Après une intro ponctuée par un solo très aérien un Steve Rothery qui a visiblement forci solo durant lequel l'on voit apparaître sur écran géant le visage de Steve Hogarth sur The Invisible Man, tout le groupe apparaît sereinement puis enchaine sur un Power et un Sounds Can't Be Made particulièrement ovationnés par le public parisien. Pete Trewawas, le bassiste sautille tel un lutin.
Living In FEAR vient nous rappeler qu'un nouvel album est sorti en septembre dernier et démontre par la même que le groupe évolue dans un registre apaisé. Ceci dit, selon l'avis de spécialistes de Marillion période Hogarth, ce morceau apparaît comme n'étant pas le plus essentiel de ce 18ème album. Je ne l'ai pas écouté et c'est vrai qu'avec les vieux vinyles de l'ère Fish que je n'ose pas trop dévoiler compte tenu du fait que le public semble avoir pris fait et cause pour cette formation en poste depuis une petite trentaine d'années à peine. Effectivement, je cautionne l'avis de ces érudits "marillonniens" car ce morceau, je le trouve long et un peu ennuyeux. Mais bon, ce qui suit, va être beau à pleurer et ce, grâce à une version particulièrement émouvante de Sugar Mice, titre-phare extrait de Clutching At Straws, le dernier album réalisé en 1987 en compagnie de Fish. Rothery nous envoie un solo céleste, voui "CELESTE", moi j'vous l'dis, un solo qui vous fait littéralement frissonner......C'était quèque chose, quand même cette période Fish !!!!!!!
Nos cinq compères s'attèlent ensuite à l'une des trois pièces ambitieuses de ce nouvel opus. Elle s'intitule The New Kings et s'articule autour de quatre temps forts.
-The New Kings (i) Fuck Everyone And Run
-The New Kings (ii) Russia’s Locked Doors
-The New Kings (iii) A Scary Sky
-The New Kings (iv) Why Is Nothing Ever True?
Quatre temps forts qui, entre autres, dénoncent à quel point les vieux systèmes démocratiques se sont laissés happer par la corruption générée par l'argent et par conséquent ont laissé se creuser le fossé entre les nantis et les plus défavorisés. Hogarth y exprime ainsi toutes ses désillusions à l'égard du monde dans lequel il vit. Ca dure 20 minutes, tout ça et ce, sur des changements de rythme très syncopés. Hogarth a dû être acteur dans une autre vie car il n'a de cesse que de se transposer dans la peau des personnages qu'il interprète.
Puis c'est au tour de Goodbye To All That extrait de Brave qui est proposé dans une version très similaire à celle qui figure sur cet opus de 1994. Wave, Mad, Afraid of Sunlight, The Great Escape (j'adore ce titre....) puis Neverland finissent d'envoûter un public déjà conquis et ce, grâce à successivement la voix enjôleuse d'Hogarth mais surtout les soli cristallins si facilement reconnaissables de la part de notre ami Steve Rothery.
1er rappel : Marillion revient sur la deuxième pièce qui figure sur Fear à savoir El Dorado :
-El Dorado (i) Long-Shadowed Sun
-El Dorado (ii) The Gold
-El Dorado (iii) Demolished Lives
-El Dorado (iv) F E A R
-El Dorado (v) The Grandchildren of Apes
Là, c'est vraiment vraiment long : plus de 20 minutes. Mais malgré tout l'on retrouve la marque de fabrique du groupe à travers notamment à travers des solos de guitare d'une pureté absolue qui viennent parachever la gradation dramatique de cette pièce.
2ème rappel : le quintet opte pour un Easter de toute beauté (quel morceau magnifique quand même !!!!!) repris en choeur par un public enthousiaste puis une brillante version de This Strange Engine clôt le concert de façon magistrale.
Après cet excellent concert, direction un petit restaurant au charme évident qui nous propose un menu savoureux en particulier un délicieux filet de canard suivi d'une crème brûlée à tomber.
La "subtilité" a désormais un nom : François....
Alors que nous regagnons le parking Anvers, nous repassons devant l'Elysée Montmartre où Mark Kelly le claviériste est en grande discussion avec deux fans. Nous nous arrêtons pour le féliciter quelques minutes puis lui faire signer quelques-uns de mes vieux vinyles, tâche pour laquelle il s'exécute sans broncher. Voilà pour cette merveilleuse soirée "marillonienne" !!!!!!!!!!!
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 2815
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 62
Re: MARILLION : Paris, Elysée Montmartre, 10/12/16
Merci pour ce report.
J'étais aussi à Bercy le 14 Décembre 1987 pour un concert magique et par contre, j'avais commis l'erreur de les revoir en Octobre 1989 au zénith où je m'étais mortellement ennuyé et avais juré de ne plus y retourner.
A la lecture de ce que tu as écris, je ne le regrette toujours pas.
J'étais aussi à Bercy le 14 Décembre 1987 pour un concert magique et par contre, j'avais commis l'erreur de les revoir en Octobre 1989 au zénith où je m'étais mortellement ennuyé et avais juré de ne plus y retourner.
A la lecture de ce que tu as écris, je ne le regrette toujours pas.
Moka17- ★★✩✩✩✩✩✩ Rockeur en herbe
- ✐ Messages rédigés : 179
✎ Date d'inscription : 22/01/2016
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