GOTTHARD Domino Effect (2007)
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GOTTHARD Domino Effect (2007)
Ce Domino Effect est pour moi un des tout meilleurs albums de cette année 2007.
Déjà en 2005, Lipservice nous a convaincu du retour en forme des Suisse. Open (1999), Homerun (2001) et Human Zoo (2003) ne sont pas mauvais mais manquent un peu d’énergie.
Domino Effect démontre toute la maturité du groupe. Il contient 14 compositions de haute volée avec des guitares énergiques, une rythmique solide, des claviers subtils et les lignes de chant de Steve LEE qui vous restent dans la tête. Tout cela est de grande qualité mais conserve beaucoup de spontanéité.
Même si la majorité des titres porte la marque du tandem Steve Lee / Leo Leoni, l'ensemble du groupe s'est davantage impliqué dans la composition.
Les tempos lents sont un peu trop nombreux à mon goût mais d’excellente qualité. Une fois ces titres digérés, on apprécie ces respirations dans l’album qui apportent leur lot d’émotions.
Les titres de Hard Rock « catchy » comme par exemple « Master Of Illusion » ou « Gone Too Far » sont de vraies bombes qui font grimper au rideau. Les riffs de Gotthard sont accrocheurs et imparables.
Agréable, varié, profond, cet opus de Gotthard a tout d’un classique du hard rock.
Dernière édition par Hugh le Mer 2 Mar - 21:56, édité 1 fois
Re: GOTTHARD Domino Effect (2007)
Il m'est pas resté dans la tête, je trouve qu'à partir de Human Zoo, ils avaient tendance à tourner en rond. Je ne réécoute en fait avec plaisir que les premiers, jusqu'à Homerun, et j'aime autant les deux périodes, hard rock et AOR.
Par contre, je n'arrive pas à m'intéresser à ce qu'ils font depuis la mort de Steve Lee.
Par contre, je n'arrive pas à m'intéresser à ce qu'ils font depuis la mort de Steve Lee.
Re: GOTTHARD Domino Effect (2007)
Peut-être mon album préféré de Gotthard, toutes périodes confondues (perso j'adore ce groupe hormis "Homerun" et surtout "Human Zoo"). Voilà ce que j'en avais écrit pour METAL SICKNESS
Et bien que trouvant Nic Maeder tout à fait dans son rôle, j'ai beaucoup de mal à ne pas verser ma larmichette à chaque fois que je pense à Steve Lee...
En 2005 exit Mandi Meyer et welcome Freddy Scherer. Gotthard revient avec "Lipservice", album qui voit le combo se doter d’un son beaucoup plus puissant (la signature chez Nuclear Blast n’y étant certainement pas étrangère). Le succès de ce disque et de la tournée qui suit (immortalisée sur le "Made In Switzerland") incite Léo Léoni et sa bande à battre le fer tant qu’il est chaud et en 2007 arrive ce "Domino Effect" dévastateur.
Un mur de son...
Bien que Gotthard nous ait habitués à des openers de très bonne facture, l’effet produit par "Master Of Illusion" est tout simplement énorme ! Un titre fort, puissant, mélodique et qui montre, malgré l’incroyable mur sonore bâti par Ronald Prent et Léo Léoni, que le patron sur ce disque, ce sera bel et bien Steve Lee (dont le passage en salle de musculation a produit un développement impressionnant). Cette chanson démarre en trombe sur un riff sombre doublé d’un lick de guitare hurlante. La tension est palpable et on sent que le groupe a envie d’en découdre. Quand survient le refrain, le doute n’est plus permis, ce morceau a l’étoffe de ceux qui font se soulever un stade aussi sûrement qu’un quintuplé de Léo Messi !
A peine le temps de se remettre que "Gone Too Far" vient achever le travail. Rythmique rouleau compresseur, mélodies entêtantes, un K.O. en deux temps tout en restant incroyablement mainstream ! Pourtant, c’est bien du metal qui a été incorporé dans ces compos, leur apportant un tranchant et une efficacité supplémentaire.
La production est gigantesque (parfois un poil too much même car on peine à retrouver le style des débuts), les effets de claviers sont subtils et la complémentarité des deux guitaristes offre une palette sonore jamais égalée dans l’histoire de la formation.
...des riffs plus sombres...
Le titre qui donne son nom à ce CD est également un monument avec un nouveau riff lourd (on est très loin de l’ambiance de "Open") et ténébreux qui débouche sur une rythmique en plomb. La batterie de Hena Habegger n’a jamais tapé aussi fort, le son de basse est profond, prenant et soutient un chant très dépouillé. Quelques éclairs de six-cordes semblent déchirer le ciel avant un refrain minimaliste. Le titre s’achève sur un effet très déconcertant (ne vous jetez pas sur votre platine ou votre ordinateur, c’est normal, ce n’est pas un bug !)
Ce disque est clairement la suite logique de "Lipservice" (mais avec une teinte générale plus sérieuse, plus sombre) et le travail de composition a été poussé à son maximum pour atteindre une efficacité optimale. Gotthard est devenu une véritable machine, et la patte de Marc Lynn dans le fonctionnement interne du groupe est désormais flagrante, tout sentant le travail minutieux, quitte à laisser de côté une certaine forme de spontanéité et de fraîcheur. L’apport des claviers de Nicolo Fragile est beaucoup plus fin que par le passé et ne fait que renforcer les nuances d’une musique qui a pris énormément de consistance.
...mais aussi de la douceur !
La ballade, figure de style incontournable chez Gotthard, est une nouvelle fois maîtrisé admirablement avec "Falling", essentiellement un duo piano-voix sous-tendu par des roulements de caisse claire qui apportent une tension magnifique. La partie plus "pêchue" est elle aussi très réussie et jamais sirupeuse ou larmoyante (pas comme moi lorsque je l'écoute !). Dans un registre plus classique "The Call" est ZE SLOW DE LA MORT ! Allumez vos briquets (je parle aux nostalgiques qui trouvent dommage que la lueur des téléphones portables ait remplacé les flammes d’antan en concert), vous pourrez chanter à plein poumon et conclure sur le solo déchirant. On regrettera juste que trois autres titres lents viennent un peu trop casser le rythme (notamment "Tomorrow’s Just Begun")
Si Léo Léoni brille de mille feux, toujours sensible et catchy dans son approche de la guitare, que dire de Steve Lee qui transfigure chaque morceau, les incarne avec une conviction sans faille, tout en faisant étalage d’une technique irréprochable. On pense souvent à David Coverdale au meilleur de sa forme, mais sans les tics trop systématiques.
Après la pause tendresse, "The Oscar Goes To…" (non pas "The Artist, arrêtez avec ce film qu’il est de bon ton d’avoir aimé même si en réalité, on s’est un peu fait chier devant des pitreries sans couleurs et sans dialogues) redonne le bon tempo de ce disque résolument moderne (les loops sont terribles) et groovy ("The Cruiser (Judgement Day)" est terrible dans ce domaine). Les chansons défilent tel un chapelet de hits et il est difficile d’en dissocier une des autres tant la qualité de l’ensemble est très élevée (on trouve par exemple en fin de disque le terrible "Come Alive" qui suffirait à 99% des groupes de la planète, ou bien encore "Now", un pur brûlot au refrain fédérateur)
"Domino Effect" est pour moi la plus belle réussite de ce combo attachant car il pousse à leurs paroxysmes tous les éléments qui font que j’aime ce groupe. Moderne, varié, ultra mélodique et puissant, il met tout particulièrement en valeur le chanteur extraordinaire qu’était Steve Lee. Certainement le disque le plus complet et le plus mature du groupe.
Putain de camion !
Et bien que trouvant Nic Maeder tout à fait dans son rôle, j'ai beaucoup de mal à ne pas verser ma larmichette à chaque fois que je pense à Steve Lee...
En 2005 exit Mandi Meyer et welcome Freddy Scherer. Gotthard revient avec "Lipservice", album qui voit le combo se doter d’un son beaucoup plus puissant (la signature chez Nuclear Blast n’y étant certainement pas étrangère). Le succès de ce disque et de la tournée qui suit (immortalisée sur le "Made In Switzerland") incite Léo Léoni et sa bande à battre le fer tant qu’il est chaud et en 2007 arrive ce "Domino Effect" dévastateur.
Un mur de son...
Bien que Gotthard nous ait habitués à des openers de très bonne facture, l’effet produit par "Master Of Illusion" est tout simplement énorme ! Un titre fort, puissant, mélodique et qui montre, malgré l’incroyable mur sonore bâti par Ronald Prent et Léo Léoni, que le patron sur ce disque, ce sera bel et bien Steve Lee (dont le passage en salle de musculation a produit un développement impressionnant). Cette chanson démarre en trombe sur un riff sombre doublé d’un lick de guitare hurlante. La tension est palpable et on sent que le groupe a envie d’en découdre. Quand survient le refrain, le doute n’est plus permis, ce morceau a l’étoffe de ceux qui font se soulever un stade aussi sûrement qu’un quintuplé de Léo Messi !
A peine le temps de se remettre que "Gone Too Far" vient achever le travail. Rythmique rouleau compresseur, mélodies entêtantes, un K.O. en deux temps tout en restant incroyablement mainstream ! Pourtant, c’est bien du metal qui a été incorporé dans ces compos, leur apportant un tranchant et une efficacité supplémentaire.
La production est gigantesque (parfois un poil too much même car on peine à retrouver le style des débuts), les effets de claviers sont subtils et la complémentarité des deux guitaristes offre une palette sonore jamais égalée dans l’histoire de la formation.
...des riffs plus sombres...
Le titre qui donne son nom à ce CD est également un monument avec un nouveau riff lourd (on est très loin de l’ambiance de "Open") et ténébreux qui débouche sur une rythmique en plomb. La batterie de Hena Habegger n’a jamais tapé aussi fort, le son de basse est profond, prenant et soutient un chant très dépouillé. Quelques éclairs de six-cordes semblent déchirer le ciel avant un refrain minimaliste. Le titre s’achève sur un effet très déconcertant (ne vous jetez pas sur votre platine ou votre ordinateur, c’est normal, ce n’est pas un bug !)
Ce disque est clairement la suite logique de "Lipservice" (mais avec une teinte générale plus sérieuse, plus sombre) et le travail de composition a été poussé à son maximum pour atteindre une efficacité optimale. Gotthard est devenu une véritable machine, et la patte de Marc Lynn dans le fonctionnement interne du groupe est désormais flagrante, tout sentant le travail minutieux, quitte à laisser de côté une certaine forme de spontanéité et de fraîcheur. L’apport des claviers de Nicolo Fragile est beaucoup plus fin que par le passé et ne fait que renforcer les nuances d’une musique qui a pris énormément de consistance.
...mais aussi de la douceur !
La ballade, figure de style incontournable chez Gotthard, est une nouvelle fois maîtrisé admirablement avec "Falling", essentiellement un duo piano-voix sous-tendu par des roulements de caisse claire qui apportent une tension magnifique. La partie plus "pêchue" est elle aussi très réussie et jamais sirupeuse ou larmoyante (pas comme moi lorsque je l'écoute !). Dans un registre plus classique "The Call" est ZE SLOW DE LA MORT ! Allumez vos briquets (je parle aux nostalgiques qui trouvent dommage que la lueur des téléphones portables ait remplacé les flammes d’antan en concert), vous pourrez chanter à plein poumon et conclure sur le solo déchirant. On regrettera juste que trois autres titres lents viennent un peu trop casser le rythme (notamment "Tomorrow’s Just Begun")
Si Léo Léoni brille de mille feux, toujours sensible et catchy dans son approche de la guitare, que dire de Steve Lee qui transfigure chaque morceau, les incarne avec une conviction sans faille, tout en faisant étalage d’une technique irréprochable. On pense souvent à David Coverdale au meilleur de sa forme, mais sans les tics trop systématiques.
Après la pause tendresse, "The Oscar Goes To…" (non pas "The Artist, arrêtez avec ce film qu’il est de bon ton d’avoir aimé même si en réalité, on s’est un peu fait chier devant des pitreries sans couleurs et sans dialogues) redonne le bon tempo de ce disque résolument moderne (les loops sont terribles) et groovy ("The Cruiser (Judgement Day)" est terrible dans ce domaine). Les chansons défilent tel un chapelet de hits et il est difficile d’en dissocier une des autres tant la qualité de l’ensemble est très élevée (on trouve par exemple en fin de disque le terrible "Come Alive" qui suffirait à 99% des groupes de la planète, ou bien encore "Now", un pur brûlot au refrain fédérateur)
"Domino Effect" est pour moi la plus belle réussite de ce combo attachant car il pousse à leurs paroxysmes tous les éléments qui font que j’aime ce groupe. Moderne, varié, ultra mélodique et puissant, il met tout particulièrement en valeur le chanteur extraordinaire qu’était Steve Lee. Certainement le disque le plus complet et le plus mature du groupe.
Putain de camion !
Re: GOTTHARD Domino Effect (2007)
Spenser69 a écrit:Certainement le disque le plus complet et le plus mature du groupe.
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