METALLICA : Paris, Stade de France, 17 et 19/5/23
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METALLICA : Paris, Stade de France, 17 et 19/5/23
ATTENTION, 1ERE CHRONIQUE PUBLIEE LE VENDREDI 19 MAI
METALLICA : Paris, Stade de France, 17/5/23
Les Four Horsemen s'étaient invités pour deux concerts au Stade de France dans le cadre de la tournée M72 et ce, afin de promouvoir ce nouvel opus intitulé 72 Seasons. avec l'ami Philty, nous avions convenu de partir tôt, aux alentours de 14h30 de façon à être devant les portes en temps et en heure.
Celui-ci accompagné de son fils et de quelques amis était parvenu à dégoter au dernier moment deux places dans le snakepit soit deux places situées à quelques mètres du groupe en pleine action alors que moi, ainsi que le dira un pote que je retrouverai après le show, je m'étais "envolé" dans les nuages du stade légendaire. Effectivement, je suis placé haut et donc il fait un peu frais TOUT LA HAUT mais bon, d'un autre côté, je dispose d'une vue imprenable sur la scène centrale.
Le groupe Ice Nine Kills s'empare de la scène beaucoup trop grande pour eux et nous abreuve de sons de rock alternatifs ou "metalcore" à la Linkin Park pour le moins assourdissants (le son y était aussi pour quelque chose) pour mes chastes oreilles. Le qualificatif "horrible" ne serait même pas encore assez fort pour qualifier la prestation de ce groupe américain qui, au bout de 40 trop longues minutes, décide enfiiiin de prendre congé du public parisien. A noter ceci dit, une volonté manifeste de la part du chanteur de se mettre l'assistance dans sa poche. Ce sera peine perdue malgré tous ses efforts. Et hop exit (pas light) !!!
Quelques instants plus tard, c'est Epica qui investit la grande scène des Mets pour un show d'une bonne heure. Son métal symphonique, proche de Nightwish, semble être apprécié du public. Je tolère car dans les cloches de CD's gravés doivent se nicher quelques albums que j'ai écoutés sans doute une fois et rangés pour une très longue durée. Simone Simmons, la très jolie chanteuse, épaulée par un groupe en cohésion, exhorte régulièrement la foule parisienne à se manifester bruyamment. Un show donc très pro même si j'avoue ne pas être un grand fan de ce genre de métal grandiloquent voire pompeux.
Je ne saurais évaluer ensuite le temps qui s'est écoulé entre Epica et Metallica. On va dire entre 50 minutes et 1 heure. Alors, je quitte ma place pour aller déambuler dans les travées du stade afin d'y retrouver un ami et sa fille. Après moults SMS envoyés et ce, malgré quelques soucis de connexion, nous parvenons à nous voir pendant quelques minutes.
Pour ce qui concerne l'espace restauration, force est de constater que ce n'est pas donné. Les sandwiches tournent entre 8 et 9.50 € (j'en prendrai quand même un malgré le pain à la limite du rassis) et une bière de 50 cl atteint également les 9 balles.
Successivement bercé par des titres emblématiques dont un The Trooper d'Iron Maiden et un The Boys Are Back In Town de Thin Lizzy (SMS de Philty : c'est pour toi, mon Phil !!!!!"), j'engage la conversation avec des voisins bien sympas passionnés par le gang de la Bay Area dans le but de passer le temps.
Soudain, alors que The Ecstasy Of Gold résonne dans le stade, nos quatre héros entrent débarquent sous une ovation nourrie pour entamer un For Whom The Bell Tolls d'excellente facture même si je sens le James éprouver quelques petites difficultés à se mettre en voix. A noter que c'est la première fois que ce titre fait figure d'opener. Le son est très bon voire excellent pour "un Stade de France" et même si je suis placé haut ainsi que je l'ai précisé précédemment, je suis à même d'admirer les superbes lights qui accompagnent ce morceau. Les déflagrations continuent avec une interprétation apocalyptique de Ride The Lightning. C'est sûr que quand on débute par des classiques, la cause est vite entendue. Deux titres et le public est déjà dingue, et moi aussi ..............
L'album à savoir le Black Album qui les a propulsés au rang de super stars se doit d'être de toute évidence, représenté via Holier Than You, un titre pas forcément aussi emblématique qu'un Sad But True ou bien encore un Enter Sandman qui, cependant, à l'avantage de contenter le public. Pas besoin de mentionner le fait qu'il est déjà conquis. C'est joué de façon efficace et percutante suivi sans temps mort d'un I Disappear, un morceau composé exclusivement composé pour la BO de Mission Impossible 2. M'en souvenais pas et ça, c'est inhérent au fait que les BO, je ne les écoute pas souvent. Bah oui, c'est comme ça.
Bon allez, pas de temps à perdre car n'oublions pas qu'il y a un nouvel album, sorti il y a un mois, à promouvoir et c'est donc le premier single Lux Æterna qui nous est proposé. La scène se pare alors de jaune. J'avais déjà adoré la version album mais là en live, le titre répond à toutes mes attentes. Il en est de même pour Screaming Suicide. Jusqu'ici, je trouve la setlist fort bien équilibrée, le groupe piochant çà et là dans tous ses albums. Bon en même temps, c'est un peu le principe d'un concert.
Nous passons ensuite à une bonne version de Fade To Black même s'il est à noter de façon épisodique quelques petites fausses notes sur le passage twin mais bon voilà, cela peut arriver aux plus grands. Puis, c'est un retour vers 72 Seasons pour une version de Sleepwalk My Life Away assez fidèle assez fidèle à l'original. Insistons sur le fait que les Californiens n'en sont qu'à leurs premières interprétations. Soyons donc tolérants.
Entre chaque morceau, il arrive parfois que Lars Ulrich change de kit de batterie (qui surgit via une trappe) et cela prend de fait un peu de temps. C'est peut-être le seul bémol de ce concert. Quel plaisir ensuite de retrouver Orion qui faisait autrefois la part belle au regretté Cliff Burton et qui, aujourd'hui, est attribué à l'ami Robert. On y perd certes en émotion et en dextérité mais cela reste tout à fait honorable.
Le grand romantique que je suis, aime forcément ce morceau entré dans le patrimoine musical à savoir Nothing Else Matters. Néanmoins, l'inconvénient de ces trois derniers titres a pour conséquence que l'ambiance retombe quelque peu.
Le riff pachydermique (casé..... ) de Sad But True vient réveiller tout ce p'tit monde suivi d'un extrait du trop oublié Death Magnetic, The Day That Never Comes.
Ce qui va suivre, va toucher le divin. Je vous laisse pour les absents à vos regrets d'avoir raté Blackened (version TERRIBLE), Fuel (pourtant extrait de Reload) qui jouit de superbes lights, Seek And Destroy et son final destructeur puis pour finir Master Of Puppets dans une orgie de décibels. La question se pose au moment où j'écris ces lignes s'avère être celle-ci : puisqu'il s'agit d'un No Repeat Weeekend avec de nombreux classiques en ce 17 mai printanier, nous sommes en droit de nous interroger sur la setlist qui prévaudra ce soir. Mouette and SEA !!!!!!
Pour l'heure, celui de mercredi fut un excellent concert en ce qui me concerne. Les avis divergeront et là, c'est de bonne guerre et là dans mon état d'esprit actuel, franchement, j'ai vraiment hâte d'être à ce soir pour une nouvelle messe métallique.
METALLICA : Paris, Stade de France, 19/5/23
Deuxième salve parisienne des Mets avant-hier soir donc au Stade de France. Etonnamment, j'ai envie de débuter ce récit par la conclusion. Ce genre de démarche me d'ailleurs penser à Meg Ryan dans ce super film intitulé Quand Harry rencontre Sally, une Meg Ryan qui tient le discours suivant lorsqu'elle lit un livre. En effet, elle a toujours en tête d'aller subrepticement fureter à la fin de l'histoire au cas où il lui arriverait quelque chose de fâcheux entre-temps. Un concert donc qui s'est déroulé à bride abattue au son des décibels décochés par nos quatre amis. Une furie sans nom qui tend à prouver qu'ils sont aujourd'hui les maîtres absolus ce que l'on appelle le thrash metal.
On aurait dit du stade qu'il était intergénérationnel puisque au hasard du public, il nous était possible d'y voir aussi bien des sexagénaires dont je faisais partie qui les avaient connu au tout début de leur carrière que des très jeunes que leurs parents avaient amené à cette grande messe.
Mammoth Mammoth WVH ouvre les hostilités, proposant un rock alternatif post-grunge (ça veut dire quoi au juste ?) Les deux premiers titres Mammoth et Mr. Ed se veulent être très accrocheurs. Wolfgang chante bien et ce, grâce à sa voix d'éternel adolescent, se fend même d'un court solo rappelant ceux de son illustre père. On a quand même un peu l'impression d'entendre toujours le même morceau. Sympa voilà mais linéaire comme les deux albums réalisés par notre ami. Par conséquent, comme on l'aurait sans doute fait pour son paternel, on ne se prosternera pas devant le monsieur parce qu'il est "fils de"..........
https://www.setlist.fm/setlist/mammoth-wvh/2023/stade-de-france-saint-denis-france-5bb9cf78.html
On enchaine avec Architects, combo de nationalité britannique qui, comme Ice Nine Kills, se définissent comme faisant du metalcore à la Parkway Drive selon l'avis éclairé de Benoit. Sur un autre site, le chroniqueur écrit qu'il s'est pris un "punch dans le foie". D'entrée de jeu, chez moi, les symptômes sont quelque peu différents. Ca se manifeste sous la forme d'une indigestion chronique frôlant presque les vomissements en cascade avec pour seule origine les riffs syncopés que nous assène le groupe. Et en plus, le show va durer une heure. Je ne prolonge pas le supplice et opte de façon stratégique pour un retrait en bonne et due forme. C'est assourdissant, syncopé, dissonant et cacophonique, bref la plaie pour un type comme moi qui aime le hard rock mélodique. Dalida chantait : "Laissez-moi danser !!!!!! Moi, je crie et scande : "Laissez-moi partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir !!!!!!!"
Remontant tranquillement à ma place, tout comme un certain Lenny Kravitz qui s'est invité au concert des Californiens qui sont supposés entamer leur set vers 20h30. 20h30 passent mais personne ne se pointe. Tant que l'on n'entendra pas It's A Long Way To The Top d'AC/DC, le groupe n'apparaitra pas.
Encore quelques minutes et puis voilà, le voici programmé. A son terme, c'est au tour de The Ecstasy Of Gold qui remplit le stade de tout son lyrisme.
Rappelez-vous, on a bien mentionné le fait que Metallica table sur le fait de ne pas réinterpréter les titres de la veille ('No Repeat Weekend'). Point de Seek And Destroy et donc point de Nothing Else Matters non plus, raison, il était de bon aloi d'assister aux deux shows. Eh bah pan, les quatre gars envoient un Creeping Death de folie suivi du puissant et efficace Harvester Of Sorrow. Une nouvelle fois, l'effort a été porté sur le son et sur les lights qui s'avèrent être de toute beauté. Ca continue sur le même ton avec un superbe Cyanide puis King Nothing.
Le groupe a l'intention d'en mettre plein la g**** (désolé pour ce langage relâché) avec 72 Seasons et If Darkness Had A Son du dernier opus au moment même où la scène se pare d'un jaune éclatant. Deux morceaux de qualité surtout le premier qui contient tous les ingrédients d'un titre réussi du groupe.
Un titre réussi du groupe, en voilà un autre avec Welcome Home (Sanitarium) qui, extrait de Master Of Puppets, est interprété avec une incomparable fougue. Hettield chante bien peut-être encore mieux que la veille, Trujillo d'un pas toujours élégant, martyrise sa basse et Ulrich tape comme un damné sur sa batterie de couleur......jaune... Jaune comme ce nouveau morceau You Must Burn qui passe merveilleusement bien le cap du live contrairement à certains avis négatifs que j'ai encore pu lire récemment sur certains sites. Lors de ces deux dates parisiennes, les morceaux de 72 Seasons, redoutables dans leur interprétation devant les 120000 spectateurs ayant assisté aux deux prestations, se sont avérés efficaces.
IMMENSE SURPRISE que ce déterrage de The Call Of Ktulu proposé dans une version hyper puissante qui fait chavirer le Stade de France. Ecouté des centaines de fois et pourtant il m'en a fallu un certain laps de temps pour me dire qu'il s'agissait bien de The Call Of Ktulu. Grand moment assurément. Ensuite, pour ce qui concerne The Unforgiven et Wherever I May Roam, il est clairement avéré que le groupe ne pouvait pas faire l'impasse sur ces deux titres du Black Album.
Petit détour par Hardwired...To Self Destruct via l'excellente interprétation de Moth Into Flame avant l'Apocalypse qui a pour nom Battery. Version incendiaire s'il en est, on retrouve la juvénilité de nos quatre gaillards. Ca bastonne grave et ce, grâce à un Lars Ulrich en état de grâce.
DEUXIEME SURPRISE POUR MOI : Whiskey In The Jar, le traditionnel irlandais popularisé par Thin Lizzy joué à la Metallica. Les potes m'envoient des SMS du genre : "C'est pour toi, Phil !!!!!! James a dû savoir que tu étais là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!" Quand le public reprend comme un seul homme les "Whack for my daddy-o", ça me "Phil" des p****** de frissons. Tout comme l'intro de One qui résonne dans le Stade de France. Et là, c'est parti pour presque 10 minutes incandescentes avec des soli "en veux-tu, en voilà". Difficile de s'en remettre après ça surtout que le groupe, s'embarque et ce, en guise de conclusion de ce formidable concert dans un Enter Sandman extrêmement percutant repris en choeur par une assistance en complète osmose avec nos quatre compères. Un final ahurissant pour deux concerts absolument magiques.
Quand on y pense et c'est que soulignait le fils de Philty : quelle prise de risque d'avoir pioché des titres dans tous ses albums sans les avoir interprétés deux soirs de suite ('No Repeat Weekend'). Il n'y en a pas beaucoup qui l'auraient fait. Total respect, Messieurs !!!!!!!!!
https://www.metallica.com/tour/2023-05-19-paris-france.html
METALLICA : Paris, Stade de France, 17/5/23
Les Four Horsemen s'étaient invités pour deux concerts au Stade de France dans le cadre de la tournée M72 et ce, afin de promouvoir ce nouvel opus intitulé 72 Seasons. avec l'ami Philty, nous avions convenu de partir tôt, aux alentours de 14h30 de façon à être devant les portes en temps et en heure.
Celui-ci accompagné de son fils et de quelques amis était parvenu à dégoter au dernier moment deux places dans le snakepit soit deux places situées à quelques mètres du groupe en pleine action alors que moi, ainsi que le dira un pote que je retrouverai après le show, je m'étais "envolé" dans les nuages du stade légendaire. Effectivement, je suis placé haut et donc il fait un peu frais TOUT LA HAUT mais bon, d'un autre côté, je dispose d'une vue imprenable sur la scène centrale.
Le groupe Ice Nine Kills s'empare de la scène beaucoup trop grande pour eux et nous abreuve de sons de rock alternatifs ou "metalcore" à la Linkin Park pour le moins assourdissants (le son y était aussi pour quelque chose) pour mes chastes oreilles. Le qualificatif "horrible" ne serait même pas encore assez fort pour qualifier la prestation de ce groupe américain qui, au bout de 40 trop longues minutes, décide enfiiiin de prendre congé du public parisien. A noter ceci dit, une volonté manifeste de la part du chanteur de se mettre l'assistance dans sa poche. Ce sera peine perdue malgré tous ses efforts. Et hop exit (pas light) !!!
Quelques instants plus tard, c'est Epica qui investit la grande scène des Mets pour un show d'une bonne heure. Son métal symphonique, proche de Nightwish, semble être apprécié du public. Je tolère car dans les cloches de CD's gravés doivent se nicher quelques albums que j'ai écoutés sans doute une fois et rangés pour une très longue durée. Simone Simmons, la très jolie chanteuse, épaulée par un groupe en cohésion, exhorte régulièrement la foule parisienne à se manifester bruyamment. Un show donc très pro même si j'avoue ne pas être un grand fan de ce genre de métal grandiloquent voire pompeux.
Je ne saurais évaluer ensuite le temps qui s'est écoulé entre Epica et Metallica. On va dire entre 50 minutes et 1 heure. Alors, je quitte ma place pour aller déambuler dans les travées du stade afin d'y retrouver un ami et sa fille. Après moults SMS envoyés et ce, malgré quelques soucis de connexion, nous parvenons à nous voir pendant quelques minutes.
Pour ce qui concerne l'espace restauration, force est de constater que ce n'est pas donné. Les sandwiches tournent entre 8 et 9.50 € (j'en prendrai quand même un malgré le pain à la limite du rassis) et une bière de 50 cl atteint également les 9 balles.
Successivement bercé par des titres emblématiques dont un The Trooper d'Iron Maiden et un The Boys Are Back In Town de Thin Lizzy (SMS de Philty : c'est pour toi, mon Phil !!!!!"), j'engage la conversation avec des voisins bien sympas passionnés par le gang de la Bay Area dans le but de passer le temps.
Soudain, alors que The Ecstasy Of Gold résonne dans le stade, nos quatre héros entrent débarquent sous une ovation nourrie pour entamer un For Whom The Bell Tolls d'excellente facture même si je sens le James éprouver quelques petites difficultés à se mettre en voix. A noter que c'est la première fois que ce titre fait figure d'opener. Le son est très bon voire excellent pour "un Stade de France" et même si je suis placé haut ainsi que je l'ai précisé précédemment, je suis à même d'admirer les superbes lights qui accompagnent ce morceau. Les déflagrations continuent avec une interprétation apocalyptique de Ride The Lightning. C'est sûr que quand on débute par des classiques, la cause est vite entendue. Deux titres et le public est déjà dingue, et moi aussi ..............
L'album à savoir le Black Album qui les a propulsés au rang de super stars se doit d'être de toute évidence, représenté via Holier Than You, un titre pas forcément aussi emblématique qu'un Sad But True ou bien encore un Enter Sandman qui, cependant, à l'avantage de contenter le public. Pas besoin de mentionner le fait qu'il est déjà conquis. C'est joué de façon efficace et percutante suivi sans temps mort d'un I Disappear, un morceau composé exclusivement composé pour la BO de Mission Impossible 2. M'en souvenais pas et ça, c'est inhérent au fait que les BO, je ne les écoute pas souvent. Bah oui, c'est comme ça.
Bon allez, pas de temps à perdre car n'oublions pas qu'il y a un nouvel album, sorti il y a un mois, à promouvoir et c'est donc le premier single Lux Æterna qui nous est proposé. La scène se pare alors de jaune. J'avais déjà adoré la version album mais là en live, le titre répond à toutes mes attentes. Il en est de même pour Screaming Suicide. Jusqu'ici, je trouve la setlist fort bien équilibrée, le groupe piochant çà et là dans tous ses albums. Bon en même temps, c'est un peu le principe d'un concert.
Nous passons ensuite à une bonne version de Fade To Black même s'il est à noter de façon épisodique quelques petites fausses notes sur le passage twin mais bon voilà, cela peut arriver aux plus grands. Puis, c'est un retour vers 72 Seasons pour une version de Sleepwalk My Life Away assez fidèle assez fidèle à l'original. Insistons sur le fait que les Californiens n'en sont qu'à leurs premières interprétations. Soyons donc tolérants.
Entre chaque morceau, il arrive parfois que Lars Ulrich change de kit de batterie (qui surgit via une trappe) et cela prend de fait un peu de temps. C'est peut-être le seul bémol de ce concert. Quel plaisir ensuite de retrouver Orion qui faisait autrefois la part belle au regretté Cliff Burton et qui, aujourd'hui, est attribué à l'ami Robert. On y perd certes en émotion et en dextérité mais cela reste tout à fait honorable.
Le grand romantique que je suis, aime forcément ce morceau entré dans le patrimoine musical à savoir Nothing Else Matters. Néanmoins, l'inconvénient de ces trois derniers titres a pour conséquence que l'ambiance retombe quelque peu.
Le riff pachydermique (casé..... ) de Sad But True vient réveiller tout ce p'tit monde suivi d'un extrait du trop oublié Death Magnetic, The Day That Never Comes.
Ce qui va suivre, va toucher le divin. Je vous laisse pour les absents à vos regrets d'avoir raté Blackened (version TERRIBLE), Fuel (pourtant extrait de Reload) qui jouit de superbes lights, Seek And Destroy et son final destructeur puis pour finir Master Of Puppets dans une orgie de décibels. La question se pose au moment où j'écris ces lignes s'avère être celle-ci : puisqu'il s'agit d'un No Repeat Weeekend avec de nombreux classiques en ce 17 mai printanier, nous sommes en droit de nous interroger sur la setlist qui prévaudra ce soir. Mouette and SEA !!!!!!
Pour l'heure, celui de mercredi fut un excellent concert en ce qui me concerne. Les avis divergeront et là, c'est de bonne guerre et là dans mon état d'esprit actuel, franchement, j'ai vraiment hâte d'être à ce soir pour une nouvelle messe métallique.
METALLICA : Paris, Stade de France, 19/5/23
Deuxième salve parisienne des Mets avant-hier soir donc au Stade de France. Etonnamment, j'ai envie de débuter ce récit par la conclusion. Ce genre de démarche me d'ailleurs penser à Meg Ryan dans ce super film intitulé Quand Harry rencontre Sally, une Meg Ryan qui tient le discours suivant lorsqu'elle lit un livre. En effet, elle a toujours en tête d'aller subrepticement fureter à la fin de l'histoire au cas où il lui arriverait quelque chose de fâcheux entre-temps. Un concert donc qui s'est déroulé à bride abattue au son des décibels décochés par nos quatre amis. Une furie sans nom qui tend à prouver qu'ils sont aujourd'hui les maîtres absolus ce que l'on appelle le thrash metal.
On aurait dit du stade qu'il était intergénérationnel puisque au hasard du public, il nous était possible d'y voir aussi bien des sexagénaires dont je faisais partie qui les avaient connu au tout début de leur carrière que des très jeunes que leurs parents avaient amené à cette grande messe.
Mammoth Mammoth WVH ouvre les hostilités, proposant un rock alternatif post-grunge (ça veut dire quoi au juste ?) Les deux premiers titres Mammoth et Mr. Ed se veulent être très accrocheurs. Wolfgang chante bien et ce, grâce à sa voix d'éternel adolescent, se fend même d'un court solo rappelant ceux de son illustre père. On a quand même un peu l'impression d'entendre toujours le même morceau. Sympa voilà mais linéaire comme les deux albums réalisés par notre ami. Par conséquent, comme on l'aurait sans doute fait pour son paternel, on ne se prosternera pas devant le monsieur parce qu'il est "fils de"..........
https://www.setlist.fm/setlist/mammoth-wvh/2023/stade-de-france-saint-denis-france-5bb9cf78.html
On enchaine avec Architects, combo de nationalité britannique qui, comme Ice Nine Kills, se définissent comme faisant du metalcore à la Parkway Drive selon l'avis éclairé de Benoit. Sur un autre site, le chroniqueur écrit qu'il s'est pris un "punch dans le foie". D'entrée de jeu, chez moi, les symptômes sont quelque peu différents. Ca se manifeste sous la forme d'une indigestion chronique frôlant presque les vomissements en cascade avec pour seule origine les riffs syncopés que nous assène le groupe. Et en plus, le show va durer une heure. Je ne prolonge pas le supplice et opte de façon stratégique pour un retrait en bonne et due forme. C'est assourdissant, syncopé, dissonant et cacophonique, bref la plaie pour un type comme moi qui aime le hard rock mélodique. Dalida chantait : "Laissez-moi danser !!!!!! Moi, je crie et scande : "Laissez-moi partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir !!!!!!!"
Remontant tranquillement à ma place, tout comme un certain Lenny Kravitz qui s'est invité au concert des Californiens qui sont supposés entamer leur set vers 20h30. 20h30 passent mais personne ne se pointe. Tant que l'on n'entendra pas It's A Long Way To The Top d'AC/DC, le groupe n'apparaitra pas.
Encore quelques minutes et puis voilà, le voici programmé. A son terme, c'est au tour de The Ecstasy Of Gold qui remplit le stade de tout son lyrisme.
Rappelez-vous, on a bien mentionné le fait que Metallica table sur le fait de ne pas réinterpréter les titres de la veille ('No Repeat Weekend'). Point de Seek And Destroy et donc point de Nothing Else Matters non plus, raison, il était de bon aloi d'assister aux deux shows. Eh bah pan, les quatre gars envoient un Creeping Death de folie suivi du puissant et efficace Harvester Of Sorrow. Une nouvelle fois, l'effort a été porté sur le son et sur les lights qui s'avèrent être de toute beauté. Ca continue sur le même ton avec un superbe Cyanide puis King Nothing.
Le groupe a l'intention d'en mettre plein la g**** (désolé pour ce langage relâché) avec 72 Seasons et If Darkness Had A Son du dernier opus au moment même où la scène se pare d'un jaune éclatant. Deux morceaux de qualité surtout le premier qui contient tous les ingrédients d'un titre réussi du groupe.
Un titre réussi du groupe, en voilà un autre avec Welcome Home (Sanitarium) qui, extrait de Master Of Puppets, est interprété avec une incomparable fougue. Hettield chante bien peut-être encore mieux que la veille, Trujillo d'un pas toujours élégant, martyrise sa basse et Ulrich tape comme un damné sur sa batterie de couleur......jaune... Jaune comme ce nouveau morceau You Must Burn qui passe merveilleusement bien le cap du live contrairement à certains avis négatifs que j'ai encore pu lire récemment sur certains sites. Lors de ces deux dates parisiennes, les morceaux de 72 Seasons, redoutables dans leur interprétation devant les 120000 spectateurs ayant assisté aux deux prestations, se sont avérés efficaces.
IMMENSE SURPRISE que ce déterrage de The Call Of Ktulu proposé dans une version hyper puissante qui fait chavirer le Stade de France. Ecouté des centaines de fois et pourtant il m'en a fallu un certain laps de temps pour me dire qu'il s'agissait bien de The Call Of Ktulu. Grand moment assurément. Ensuite, pour ce qui concerne The Unforgiven et Wherever I May Roam, il est clairement avéré que le groupe ne pouvait pas faire l'impasse sur ces deux titres du Black Album.
Petit détour par Hardwired...To Self Destruct via l'excellente interprétation de Moth Into Flame avant l'Apocalypse qui a pour nom Battery. Version incendiaire s'il en est, on retrouve la juvénilité de nos quatre gaillards. Ca bastonne grave et ce, grâce à un Lars Ulrich en état de grâce.
DEUXIEME SURPRISE POUR MOI : Whiskey In The Jar, le traditionnel irlandais popularisé par Thin Lizzy joué à la Metallica. Les potes m'envoient des SMS du genre : "C'est pour toi, Phil !!!!!! James a dû savoir que tu étais là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!" Quand le public reprend comme un seul homme les "Whack for my daddy-o", ça me "Phil" des p****** de frissons. Tout comme l'intro de One qui résonne dans le Stade de France. Et là, c'est parti pour presque 10 minutes incandescentes avec des soli "en veux-tu, en voilà". Difficile de s'en remettre après ça surtout que le groupe, s'embarque et ce, en guise de conclusion de ce formidable concert dans un Enter Sandman extrêmement percutant repris en choeur par une assistance en complète osmose avec nos quatre compères. Un final ahurissant pour deux concerts absolument magiques.
Quand on y pense et c'est que soulignait le fils de Philty : quelle prise de risque d'avoir pioché des titres dans tous ses albums sans les avoir interprétés deux soirs de suite ('No Repeat Weekend'). Il n'y en a pas beaucoup qui l'auraient fait. Total respect, Messieurs !!!!!!!!!
https://www.metallica.com/tour/2023-05-19-paris-france.html
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 2815
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 62
Re: METALLICA : Paris, Stade de France, 17 et 19/5/23
Merci pour le report ! J'aime beaucoup le principe de deux concerts 100% différents.
Est-ce que c'était complet ? Il me semble que les billets ne se vendaient pas très bien vu les tarifs assez élevés ?
Est-ce que c'était complet ? Il me semble que les billets ne se vendaient pas très bien vu les tarifs assez élevés ?
Tailgunner- ★★★★★★✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 3387
✎ Date d'inscription : 23/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 36
⛫ D'où venez-vous ? : Colmar
Re: METALLICA : Paris, Stade de France, 17 et 19/5/23
A condition d'apprécier toute la discographie du groupe pcq perso, en voyant les setlists, je me suis dit qu'un seul concert aurait été largement suffisantTailgunner a écrit:Merci pour le report ! J'aime beaucoup le principe de deux concerts 100% différents.
J'ai cru comprendre que le 3ème niveau des gradins était fermé et que la fosse était loin d'être remplie ...Tailgunner a écrit:
Est-ce que c'était complet ? Il me semble que les billets ne se vendaient pas très bien vu les tarifs assez élevés ?
Pyromaniaque- ★★★★★★✩✩ Thrasheur du samedi soir
- ✐ Messages rédigés : 5447
✎ Date d'inscription : 20/01/2016
Re: METALLICA : Paris, Stade de France, 17 et 19/5/23
Pyromaniaque a écrit:A condition d'apprécier toute la discographie du groupe pcq perso, en voyant les setlists, je me suis dit qu'un seul concert aurait été largement suffisantTailgunner a écrit:Merci pour le report ! J'aime beaucoup le principe de deux concerts 100% différents.
Je ne retiens pas grand chose non plus de ce qui est sorti après le Black Album
Tailgunner- ★★★★★★✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 3387
✎ Date d'inscription : 23/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 36
⛫ D'où venez-vous ? : Colmar
Re: METALLICA : Paris, Stade de France, 17 et 19/5/23
merci pour le report.
De ce que je sais, l'étage du haut était fermé et mes potes qui étaient en pelouse n'étaient pas serrés . Vu le prix des places, ce n'est pas très étonnant.
on m'a dit aussi que la voie de James commençait à faiblir ?
De ce que je sais, l'étage du haut était fermé et mes potes qui étaient en pelouse n'étaient pas serrés . Vu le prix des places, ce n'est pas très étonnant.
on m'a dit aussi que la voie de James commençait à faiblir ?
Moka17- ★★✩✩✩✩✩✩ Rockeur en herbe
- ✐ Messages rédigés : 179
✎ Date d'inscription : 22/01/2016
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