FM / Grand Slam, Cergy, Pacific Rock, 24/10/21
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FM / Grand Slam, Cergy, Pacific Rock, 24/10/21
GRAND SLAM / FM : Cergy, Pacific Rock, 24/10/21
Impatient, je l'étais il y a 3 jours et ce, durant toute journée pour voir ces héritiers de Thin Lizzy sous la houlette du sieur Laurence Archer qui, pour la première fois, venait nous rendre visite en France en 1ère partie de FM afin de promouvoir son excellent album Hit The Ground. Phil Lynott, trop mal à l'époque n'y avait même pas songé, luttant sans cesse contre ses vieux démons après la séparation de Lizzy en 1983 et bien plus préoccupé tant qu'il le pouvait à trouver un deal pour ce nouveau projet auquel il tenait temps. Chou blanc, il avait fait malgré le talent guitaristique du sieur Archer et la qualité des compositions proposées à cet époque. Que dire de ces pépites qui ont pour nom Harlem, Crime Rate, Sisters Of Mercy et Dedication (à la base une démo du groupe qui figurera sur la compilation du même nom de Thin Lizzy où Archer ne sera même pas crédité. Sera pas content, le Laurence.....) si ce n'est qu'elles affichaient à l'époque des qualités certaines qui n'ont cependant pas su convaincre. Et donc, notre ami Laurence se propose de faire revivre cette belle aventure avortée en décembre 84 après un ultime concert au Marquee de Londres. Fort d'un nouveau line up composé du robuste Mike Dyer au chant qui n'a rien à envier en termes de musculature au rugueux vocaliste de Primal Fear, Ralf Scheepers, de Rocky Newton (ex-MSG et Lionheart) à la basse, Jems Davis, claviériste de FM et Benjy Reid derrière les futs, le groupe se présente devant un public clairsemé mais impatient de les accueillir en ce lieu convivial qu'est le Pacific Rock de Cergy-Pontoise.
Impatient aussi de retrouver des amis que je n'ai pas vus depuis trop longtemps. Des amis qui arrivent au fur et à mesure aux abords de la salle. L'un, je ne le citerai pas mais bon voilà, il avait un long trajet à effectuer alors qu'au départ, il n'était pas destiné à venir : "J'ai tourné longtemps avant de trouver......!!!!!!!" Mais bon quand j'arrive sur les lieux en compagnie de Ponpon, il est déjà là, conversant avec les premiers arrivants des derniers potins musicaux du genre "Adèle va sortir un nouvel album. Waooouhhhh, le piiiiiiiiiied absolu......!!!!!!!!!" Ne jamais prendre le contre-......piiiiiiiiied d'un die-hard de cette artiste certes bourrée de talent.....
Restons donc sérieux deux petites minutes : quel plaisir ainsi de retrouver tous ces gens-là après cette période de confinement que tout le monde préfère oublier même si la pandémie demeure à l'ordre du jour mais bon, les concerts sont de nouveau de retour. A noter que lorsqu'il nous attendait, Twenty a été en mesure de faire quelques clichés avec Laurence.
Avec Twenty et Ponpon.
Heureusement qu'il ne s'est pas mis à pleuvoir car l'attente se fait un peu longue mais le temps passe vite au milieu des passionnés qui ne sont pas avares de narrer leurs aventures musicales passées.
Après contrôle du pass sanitaire et du billet (qui n'en était pas véritablement un), nous rentrons .....enfin.
Un stand de merchandising moyennement achalandé attend les potentiels acheteurs : quelques t-shirts, vinyles et CD's satisferont ceux qui n'ont pu se procurer l'album Hit The Ground en l'occurrence Ponpon qui, pourtant, décide de ne pas en faire l'acquisition. "Tu me f'ras une copie prochainement....", me lance t-il tout de go. Bah tiens.....
Grand Slam investit la modeste scène du Pacific Rock pour entamer le très lizzien Gone Are The Days. D'entrée de jeu, le son est parfait. :goodjob: Il s'agit du 2ème concert depuis la pandémie et tout est bien en place. Fab.fr, ci-devant administrateur du BNF (Blackmore's Night France) qui est là aussi, ravi devant tant de mélodie et de virtuosité, est aux anges. On passe ensuite sur Nineteen qui, rappelons-le, figurait sur tout dernier maxi 45 tours intitulé Nineteen, maxi qui proposait deux versions différentes de ce titre plus A Night In The Life Of A Blues Singer avec non pas Laurence Archer en tant que guitariste mais Robin George. Ce fut d'ailleurs la toute dernière production du sieur Lynott avant son décès le 4 janvier 1986. Une version pour le moins très heavy avec un Mike Dyer au top vocalement qui occupe merveilleusement la scène du Pacific Rock. Benjy Reid lui, c'est un peu Animal du Muppet Show (pour ceux qui s'en souviennent). Secouant sa crinière tel un lion d'Afrique dans une savane surchauffée, c'est lui qui donne le tempo du show appelé à être percutant à souhait.
Après un vibrant hommage adressé au fondateur de ce groupe à savoir le grand Phil surnommé "Philo", le groupe n'observe aucun temps mort puisqu'il enchaine sur un rythme martial le très syncopé Military Man composé par le duo Lynott / Moore en 1985 sur le célébrissime maxi 45 tours intitulé Out In The Fields. Une version tellurique sans concessions avec ce bridge très groovy où Rocky Newton fait ronronner sa basse.
Fab.fr
Hit The Ground quant à lui, s'avère être potentiellement un.......... hit. Refrain hyper accrocheur, riff puissant et mélodique à la fois, chant à la fois militant et agressif sont les composantes d'un titre dont je ne parviens pas à me lasser. Belle version en attendant. Ensuite, la version étirée du bluesy Crime Rate calme un peu les esprits et permet au talentueux six-cordiste de nous faire étalage de sa virtuosité sans aucune prétention de sa part. C'est encore le cas sur l'instrumental Grand Slam qui figure sur l'édition CD de Hit The Ground et non sur le vinyle. Déjà sur album, la version est tonitruante et là, en live, elle est véritablement transcendée. Fab, guitariste accompli, est "au 7ème ciel" et se dit qu'il a bien fait de venir voir Grand Slam.
Quand 2 guitaristes se rencontrent, ils sont heureux (Fab et Twenty). Tellement heureux que prendre une photo nette avec eux, relevait du plus grand des exploits.
On poursuit avec le "morceau-polémique" (voir plus haut), Dedication sur lequel l'ami Twenty s'extasie en entonnant à gorge déployée le refrain de ce superbe titre. Moi, j'ai des potes, j'dis ça, j'dis rien, je ne suis en aucun cas responsable de leurs débordements en concert car le Twenty qui headbangue, animé d'une foi inébranlable, il est comme ça, il vit la Musique, il est jovial et convivial tout comme le Fab d'ailleurs qui lui aussi, secoue la tête avec frénésie (sans la crinière, ceci dit)........... Moi, je suis là au milieu de ces deux dadais et assiste à ce spectacle en toute circonspection. J'ai une réputation à tenir......Tout le monde sait que je suis la sagesse incarnée. En même temps, ces deux gars-là, je les adore !!!!!!
Fab
Twenty
Les derniers titres Crazy et Sisters Of Mercy concluent un show de haute volée à la fois percutant, émouvant (l'ombre du grand Phil était bien évidemment omniprésente) et tout en harmonie à la fois musicalement et avec le public qui, pour une bonne partie, s'est dirigé à l'issue du set vers le merchandising pour se procurer l'album sous divers formats. En cela, Grand Slam avait gagné son pari. Je pense qu'ils reviendront, moi j'vous l'dis.
Pendant la pause, j'en profite pour faire signer les "quelques" vinyles que j'ai apportés à savoir deux vinyles de Stampede (The Official Bootleg qui est un live, Hurricane Town), deux vinyles de Grand Slam (Hit The Ground et The Live Document) ainsi que le CD de Hit The Ground. Après coup, je me suis aperçu que j'avais oublié de faire signer le Lights Out In Tokyo-Live d'UFO. En effet, Laurence a fait partie du groupe au tout début des années 90 notamment sur l'album High Stakes And Dangerous et donc sur ce live japonais.
Tout comme l'ami Twenty quelques heures plus tôt, je vais à la rencontre du sieur Archer afin de lui transmettre toute mon admiration. Et puis voilà spontanément, on fait un selfie vraiment dans la pénombre car la direction du Pacific Rock avait omis d'allumer la lumière à "l'entracte".
FM, la tête d'affiche que j'avais vue en 1ère partie de Foreigner au Bataclan, vient fouler la toute petite scène du Pacific Rock. En termes de sortie, le groupe vient de publier un magnifique double live intitulé Tough It Out Live enregistré sur une récente tournée UK qui constitue le parfait best of du répertoire du groupe. Autant vous l'avouer, je ne suis pas un spécialiste du combo. Je possède seulement No Electricity Required (un superbe double live acoustique), Rockville, The Italian Job (live), Tough It Out Live et pour finir le live au Bataclan.
Etant au tout premier rang, Fab ayant quitté la salle parce qu'il n'appréciait manifestement pas leur musique, j'assiste à un concert très pro mais surtout ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est la puissance vocale de Steve Overland qui est doté d'une voix gorgée de soul appuyée par l'ex-section rythmique de Samson, Pete Jupp, le batteur et Mervyn Goldworthy, le bassiste. Le vocaliste porte à lui seul le show sur ses épaules à chacune de ses interventions. Par ailleurs, également guitariste de son état, il se fend d'excellents solos de guitare sur certains morceaux. L'artiste accompli par excellence.
Seul bémol, le son est à mon goût trop fort et c'est juste à ce moment-là qu'une nouvelle fois le "syndrome Great White au Forum de Vauréal en 2015" se reproduisit peu de temps après Closer To Heaven, un morceau beau à pleurer. Une sorte de tournis lié à une impression de chaleur ambiante m'a subitement "fait perdre les pédales". Je n'avais certes pas mangé, chose que j'aurais dû faire en suivant les conseils avisés de mon ami Twenty. Je suis sorti respirer l'air frais pendant un titre qui semblait s'éterniser puis suis revenu une petite dizaine de minutes plus tard me repositionner au fond de la salle dans un premier temps puis à côté de Ponpon, Henri, Patrick et Twenty. Et là, je dois avouer que n'ai pas apprécié le concert à sa juste valeur, le trouvant même parfois répétitif mais de qualité indéniable. Impression liée à mon état limite fébrile qui a fini par passer en buvant un peu d'eau fraîche. Le concert s'achève (et là, c'est pour moi une délivrance) sous les vivas des quelques fans enthousiastes venus pour l'occasion.
Hormis cette petite faiblesse, ce fut pour moi une soirée fabuleuse avec tous les amis venus essentiellement pour Grand Slam qui, animé d'une puissance musicale et d'un enthousiasme très communicatif, on va le dire, a conquis le public cergyssois. Oui, il fallait être là en ce dimanche automnal au Pacific Rock......
Impatient, je l'étais il y a 3 jours et ce, durant toute journée pour voir ces héritiers de Thin Lizzy sous la houlette du sieur Laurence Archer qui, pour la première fois, venait nous rendre visite en France en 1ère partie de FM afin de promouvoir son excellent album Hit The Ground. Phil Lynott, trop mal à l'époque n'y avait même pas songé, luttant sans cesse contre ses vieux démons après la séparation de Lizzy en 1983 et bien plus préoccupé tant qu'il le pouvait à trouver un deal pour ce nouveau projet auquel il tenait temps. Chou blanc, il avait fait malgré le talent guitaristique du sieur Archer et la qualité des compositions proposées à cet époque. Que dire de ces pépites qui ont pour nom Harlem, Crime Rate, Sisters Of Mercy et Dedication (à la base une démo du groupe qui figurera sur la compilation du même nom de Thin Lizzy où Archer ne sera même pas crédité. Sera pas content, le Laurence.....) si ce n'est qu'elles affichaient à l'époque des qualités certaines qui n'ont cependant pas su convaincre. Et donc, notre ami Laurence se propose de faire revivre cette belle aventure avortée en décembre 84 après un ultime concert au Marquee de Londres. Fort d'un nouveau line up composé du robuste Mike Dyer au chant qui n'a rien à envier en termes de musculature au rugueux vocaliste de Primal Fear, Ralf Scheepers, de Rocky Newton (ex-MSG et Lionheart) à la basse, Jems Davis, claviériste de FM et Benjy Reid derrière les futs, le groupe se présente devant un public clairsemé mais impatient de les accueillir en ce lieu convivial qu'est le Pacific Rock de Cergy-Pontoise.
Impatient aussi de retrouver des amis que je n'ai pas vus depuis trop longtemps. Des amis qui arrivent au fur et à mesure aux abords de la salle. L'un, je ne le citerai pas mais bon voilà, il avait un long trajet à effectuer alors qu'au départ, il n'était pas destiné à venir : "J'ai tourné longtemps avant de trouver......!!!!!!!" Mais bon quand j'arrive sur les lieux en compagnie de Ponpon, il est déjà là, conversant avec les premiers arrivants des derniers potins musicaux du genre "Adèle va sortir un nouvel album. Waooouhhhh, le piiiiiiiiiied absolu......!!!!!!!!!" Ne jamais prendre le contre-......piiiiiiiiied d'un die-hard de cette artiste certes bourrée de talent.....
Restons donc sérieux deux petites minutes : quel plaisir ainsi de retrouver tous ces gens-là après cette période de confinement que tout le monde préfère oublier même si la pandémie demeure à l'ordre du jour mais bon, les concerts sont de nouveau de retour. A noter que lorsqu'il nous attendait, Twenty a été en mesure de faire quelques clichés avec Laurence.
Avec Twenty et Ponpon.
Heureusement qu'il ne s'est pas mis à pleuvoir car l'attente se fait un peu longue mais le temps passe vite au milieu des passionnés qui ne sont pas avares de narrer leurs aventures musicales passées.
Après contrôle du pass sanitaire et du billet (qui n'en était pas véritablement un), nous rentrons .....enfin.
Un stand de merchandising moyennement achalandé attend les potentiels acheteurs : quelques t-shirts, vinyles et CD's satisferont ceux qui n'ont pu se procurer l'album Hit The Ground en l'occurrence Ponpon qui, pourtant, décide de ne pas en faire l'acquisition. "Tu me f'ras une copie prochainement....", me lance t-il tout de go. Bah tiens.....
Grand Slam investit la modeste scène du Pacific Rock pour entamer le très lizzien Gone Are The Days. D'entrée de jeu, le son est parfait. :goodjob: Il s'agit du 2ème concert depuis la pandémie et tout est bien en place. Fab.fr, ci-devant administrateur du BNF (Blackmore's Night France) qui est là aussi, ravi devant tant de mélodie et de virtuosité, est aux anges. On passe ensuite sur Nineteen qui, rappelons-le, figurait sur tout dernier maxi 45 tours intitulé Nineteen, maxi qui proposait deux versions différentes de ce titre plus A Night In The Life Of A Blues Singer avec non pas Laurence Archer en tant que guitariste mais Robin George. Ce fut d'ailleurs la toute dernière production du sieur Lynott avant son décès le 4 janvier 1986. Une version pour le moins très heavy avec un Mike Dyer au top vocalement qui occupe merveilleusement la scène du Pacific Rock. Benjy Reid lui, c'est un peu Animal du Muppet Show (pour ceux qui s'en souviennent). Secouant sa crinière tel un lion d'Afrique dans une savane surchauffée, c'est lui qui donne le tempo du show appelé à être percutant à souhait.
Après un vibrant hommage adressé au fondateur de ce groupe à savoir le grand Phil surnommé "Philo", le groupe n'observe aucun temps mort puisqu'il enchaine sur un rythme martial le très syncopé Military Man composé par le duo Lynott / Moore en 1985 sur le célébrissime maxi 45 tours intitulé Out In The Fields. Une version tellurique sans concessions avec ce bridge très groovy où Rocky Newton fait ronronner sa basse.
Fab.fr
Hit The Ground quant à lui, s'avère être potentiellement un.......... hit. Refrain hyper accrocheur, riff puissant et mélodique à la fois, chant à la fois militant et agressif sont les composantes d'un titre dont je ne parviens pas à me lasser. Belle version en attendant. Ensuite, la version étirée du bluesy Crime Rate calme un peu les esprits et permet au talentueux six-cordiste de nous faire étalage de sa virtuosité sans aucune prétention de sa part. C'est encore le cas sur l'instrumental Grand Slam qui figure sur l'édition CD de Hit The Ground et non sur le vinyle. Déjà sur album, la version est tonitruante et là, en live, elle est véritablement transcendée. Fab, guitariste accompli, est "au 7ème ciel" et se dit qu'il a bien fait de venir voir Grand Slam.
Quand 2 guitaristes se rencontrent, ils sont heureux (Fab et Twenty). Tellement heureux que prendre une photo nette avec eux, relevait du plus grand des exploits.
On poursuit avec le "morceau-polémique" (voir plus haut), Dedication sur lequel l'ami Twenty s'extasie en entonnant à gorge déployée le refrain de ce superbe titre. Moi, j'ai des potes, j'dis ça, j'dis rien, je ne suis en aucun cas responsable de leurs débordements en concert car le Twenty qui headbangue, animé d'une foi inébranlable, il est comme ça, il vit la Musique, il est jovial et convivial tout comme le Fab d'ailleurs qui lui aussi, secoue la tête avec frénésie (sans la crinière, ceci dit)........... Moi, je suis là au milieu de ces deux dadais et assiste à ce spectacle en toute circonspection. J'ai une réputation à tenir......Tout le monde sait que je suis la sagesse incarnée. En même temps, ces deux gars-là, je les adore !!!!!!
Fab
Twenty
Les derniers titres Crazy et Sisters Of Mercy concluent un show de haute volée à la fois percutant, émouvant (l'ombre du grand Phil était bien évidemment omniprésente) et tout en harmonie à la fois musicalement et avec le public qui, pour une bonne partie, s'est dirigé à l'issue du set vers le merchandising pour se procurer l'album sous divers formats. En cela, Grand Slam avait gagné son pari. Je pense qu'ils reviendront, moi j'vous l'dis.
Pendant la pause, j'en profite pour faire signer les "quelques" vinyles que j'ai apportés à savoir deux vinyles de Stampede (The Official Bootleg qui est un live, Hurricane Town), deux vinyles de Grand Slam (Hit The Ground et The Live Document) ainsi que le CD de Hit The Ground. Après coup, je me suis aperçu que j'avais oublié de faire signer le Lights Out In Tokyo-Live d'UFO. En effet, Laurence a fait partie du groupe au tout début des années 90 notamment sur l'album High Stakes And Dangerous et donc sur ce live japonais.
Tout comme l'ami Twenty quelques heures plus tôt, je vais à la rencontre du sieur Archer afin de lui transmettre toute mon admiration. Et puis voilà spontanément, on fait un selfie vraiment dans la pénombre car la direction du Pacific Rock avait omis d'allumer la lumière à "l'entracte".
FM, la tête d'affiche que j'avais vue en 1ère partie de Foreigner au Bataclan, vient fouler la toute petite scène du Pacific Rock. En termes de sortie, le groupe vient de publier un magnifique double live intitulé Tough It Out Live enregistré sur une récente tournée UK qui constitue le parfait best of du répertoire du groupe. Autant vous l'avouer, je ne suis pas un spécialiste du combo. Je possède seulement No Electricity Required (un superbe double live acoustique), Rockville, The Italian Job (live), Tough It Out Live et pour finir le live au Bataclan.
Etant au tout premier rang, Fab ayant quitté la salle parce qu'il n'appréciait manifestement pas leur musique, j'assiste à un concert très pro mais surtout ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est la puissance vocale de Steve Overland qui est doté d'une voix gorgée de soul appuyée par l'ex-section rythmique de Samson, Pete Jupp, le batteur et Mervyn Goldworthy, le bassiste. Le vocaliste porte à lui seul le show sur ses épaules à chacune de ses interventions. Par ailleurs, également guitariste de son état, il se fend d'excellents solos de guitare sur certains morceaux. L'artiste accompli par excellence.
Seul bémol, le son est à mon goût trop fort et c'est juste à ce moment-là qu'une nouvelle fois le "syndrome Great White au Forum de Vauréal en 2015" se reproduisit peu de temps après Closer To Heaven, un morceau beau à pleurer. Une sorte de tournis lié à une impression de chaleur ambiante m'a subitement "fait perdre les pédales". Je n'avais certes pas mangé, chose que j'aurais dû faire en suivant les conseils avisés de mon ami Twenty. Je suis sorti respirer l'air frais pendant un titre qui semblait s'éterniser puis suis revenu une petite dizaine de minutes plus tard me repositionner au fond de la salle dans un premier temps puis à côté de Ponpon, Henri, Patrick et Twenty. Et là, je dois avouer que n'ai pas apprécié le concert à sa juste valeur, le trouvant même parfois répétitif mais de qualité indéniable. Impression liée à mon état limite fébrile qui a fini par passer en buvant un peu d'eau fraîche. Le concert s'achève (et là, c'est pour moi une délivrance) sous les vivas des quelques fans enthousiastes venus pour l'occasion.
Hormis cette petite faiblesse, ce fut pour moi une soirée fabuleuse avec tous les amis venus essentiellement pour Grand Slam qui, animé d'une puissance musicale et d'un enthousiasme très communicatif, on va le dire, a conquis le public cergyssois. Oui, il fallait être là en ce dimanche automnal au Pacific Rock......
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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✎ Date d'inscription : 21/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 62
d'jo et Ewen aiment ce message
Re: FM / Grand Slam, Cergy, Pacific Rock, 24/10/21
GRAND SLAM, pour moi, c'est le groupe japonais
Bon report !
Bon report !
Ewen- ★★★★★★★★ Administrateur
- ✐ Messages rédigés : 4153
✎ Date d'inscription : 04/08/2019
☠︎ Votre âge ? : 35
⛫ D'où venez-vous ? : Bretagne
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 2815
✎ Date d'inscription : 21/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 62
Philippe- ★★★★★✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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✎ Date d'inscription : 21/01/2016
☠︎ Votre âge ? : 62
Re: FM / Grand Slam, Cergy, Pacific Rock, 24/10/21
Merci pour ce live report qui donne envie de retourner dans les salles de concert applaudir et soutenir nos groupes préférés (places prises en ce qui me concerne pour VOLBEAT et THE DARKNESS, je croise les doigts pour qu'il n'y ai pas d'annulation d'ici là).
FM en tête d'affiche j'aurai adoré voir ça car depuis que je les ai découvert live en première partie de SAXON je n'ai de cesse de me compléter petit à petit leur sublime discographie : un excellent groupe britannique à côté du quel j'étais passé pendant plusieurs années. Dommage pour toi que tu n'ai pu profiter pleinement de leur set.Concernant GRAND SLAM ça me donne envie de me ressortir leur premier album (une longbox cd) pas écouté depuis très longtemps, mais un tel concert hommage à Phil ça devait être super.
FM en tête d'affiche j'aurai adoré voir ça car depuis que je les ai découvert live en première partie de SAXON je n'ai de cesse de me compléter petit à petit leur sublime discographie : un excellent groupe britannique à côté du quel j'étais passé pendant plusieurs années. Dommage pour toi que tu n'ai pu profiter pleinement de leur set.Concernant GRAND SLAM ça me donne envie de me ressortir leur premier album (une longbox cd) pas écouté depuis très longtemps, mais un tel concert hommage à Phil ça devait être super.
Sylvain- ★★★✩✩✩✩✩ Rockeur en herbe
- ✐ Messages rédigés : 278
✎ Date d'inscription : 27/08/2019
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