Dropkick Murphys - Punk celtique US
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Dropkick Murphys - Punk celtique US
LET'S GO MURPHYS !!!
Boston, ville portuaire de 600.000 habitants et capitale de l’Etat du Massachusetts, à très forte coloration irlandaise - ce qui sera à n’en point douter le fil rouge de la chronique qui va suivre.
En 1996, 4 amis d’origine irlandaise, issus de la classe ouvrière (et qui le revendiquent fièrement), décident de fonder un groupe nommé DROPKICK MURPHYS, oeuvrant dans un premier temps dans un genre punk/oï de facture relativement classique (mais efficace). Niveau influences, le groupe met volontiers en avant des groupes comme les Clash, Stiff Little Fingers, Ac/dc et les Pogues.
Pour information, le nom Dropkick Murphys provient du nom donné à un centre de désintoxication situé dans les bas-fonds de Boston.
Durant 2 années, le groupe va enchaîner les 1ères parties (Agnostic Front notamment) et les split albums (pratique courante dans le milieu punk/hardcore, avec encore une fois les potes d’A.F.) afin de se faire les dents.
Repéré en 1998 par le leader de Rancid (un des groupes les plus influents de la scène punk), le groupe signe un premier contrat chez Hellcat Records, un des gros labels liés au Punk et au ska. Dans la foulée sortira un 1er album intitulé « Do or Die » qui attirera rapidement l’attention des médias spécialisés et des amateurs du genre.
Rapidement, quelques divergences musicales sont apparues entre le groupe et le chanteur. Ce dernier s’en alla fonder Street Dogs, excellent groupe punk toujours en activité. L’arrivée de Al Barr, transfuge d’origine écossaise des Bruisers (légende de la musique oï), va redistribuer un peu les cartes. Ce dernier se partagera dorénavant le chant avec le bassiste Ken Casey. Quelques concerts de chauffe, histoire de se mettre en place, et en ’99, le groupe entre en studio pour l’enregistrement de son second méfait, le bien nommé « The Gang’s all here ». La voix rauque du nouveau venu colle parfaitement au style pratiqué par le groupe, et se marie très bien avec celle de son acolyte. Musicalement, pas de gros bouleversement à l’horizon, si ce n’est l’apparition de la cornemuse sur 2 titres. S’ensuit une tournée mondiale de plusieurs mois, la 1ère en tête d’affiche (c’est dans le cadre de cette dernière que j’ai vu pour la 1ère fois les boys sur scène - je les verrai 18x au total).
En 2001, changement de guitariste (le remplaçant est toujours dans le groupe actuellement), on recrute un deuxième "six-cordiste" (et accessoirement accordéoniste), un joueur de mandoline et surtout un joueur de cornemuse. Premier gros changement de cap, le son nouveau des Dropkick est arrivé, la preuve en est avec le très recommandable "Sing loud, sing proud" ! Mais qu’on ne s’y trompe pas, si le groupe commence à truffer ses titres d’instruments plus « classiques », et se met à reprendre des chants traditionnels irlandais, on a toujours bien à faire à un groupe punk énervé - les nombreux brûlots disséminés sur l’album sont là pour en témoigner. Pour moi, on a là le parfait dosage entre musiques punk et celtique. S’ensuit une nouvelle tournée où le groupe voit sa popularité grimper en flèche, en donnant des concerts des plus énergiques et des plus festifs. Dans la foulée sortira le premier album live du groupe, enregistré lors de la Saint Patrick dans leur ville natale (*).
S’ensuit une période où nos keupons folkeux enchaînent 2 albums ("Blackout" et "The Warrior's Code") et les tournées qui vont avec. Musicalement, on utilise les mêmes ingrédients que sur l’album précédent. Il va sans dire que le bouche à oreille fait son job, et que le succès va grandissant ! Un exemple de leur popularité : le nouvel hymne des Red Socks (équipe légendaire de baseball) est un titre composé par les Dropkick Murphys.
En 2007, un peu contre toute attente, sort l’album « The Meanest of Time » qui montre un groupe désireux de calmer un peu le propos. Les instruments « traditionnels » sont de plus en plus présents, et à l’exception d’une poignée de titres, l’album est beaucoup plus posé. Nouvelles tournées, dans des salles de plus en plus grosses, et des festivals de plus en plus réputés - et plus uniquement axés « metal » comme c’était encore le cas il y a peu.
Après un break salvateur, le groupe se décide à sortir son 6ème album studio, le bien nommé « Going out in style ». On utilise la même recette que sur le skeud sorti précédemment. A noter la collaboration de Monsieur Bruce Springsteen en personne sur 2 titres, qui se poursuivra par une tournée des stades US commune. La consécration est bien là …
On notera la sortie d’un second album live (couplé à un dvd) enregistré, je vous le donne en mille … lors de la Saint-Patrick à Boston ! Un très bon condensé de la carrière des bostoniens, que je recommande vivement d’ailleurs - surtout la partie filmée !
Depuis, « Signed and Sealed in Blood » en 2012 et « 11 short stories of pain & glory » en 2017 sont venus étoffer la discographie du groupe. Musicalement, si l’on excepte la voix rocailleuse et le rythme qui reste quand même soutenu - bon sang ne saurait mentir - on se retrouve face à deux albums de folk énervée.
Histoire d'être complet, je signale également la parution de 2 compilations regroupant les 1ers singles du groupe, ainsi qu’une quantité non négligeable de covers. Et un groupe punk qui reprend Ac/dc (It’s a long way to the Top), Motörhead (Rock’nRoll), Thin Lizzy (Jailbreak) et Creedence Clearwater revival (Fortunate Son) devrait convaincre les derniers sceptiques …
(*) Il faut savoir que depuis maintenant une bonne quinzaine d’années, le groupe réussit, à l’occasion de la Saint-Patrick, la gageure de jouer à guichets fermés 7 soir d’affilée. Steven Tyler en personne l’a admis dans une interview : les nouveaux rois de Boston, ce sont bel et bien les Dropkick Murphys, et la ville est à leur pieds.
Boston, ville portuaire de 600.000 habitants et capitale de l’Etat du Massachusetts, à très forte coloration irlandaise - ce qui sera à n’en point douter le fil rouge de la chronique qui va suivre.
En 1996, 4 amis d’origine irlandaise, issus de la classe ouvrière (et qui le revendiquent fièrement), décident de fonder un groupe nommé DROPKICK MURPHYS, oeuvrant dans un premier temps dans un genre punk/oï de facture relativement classique (mais efficace). Niveau influences, le groupe met volontiers en avant des groupes comme les Clash, Stiff Little Fingers, Ac/dc et les Pogues.
Pour information, le nom Dropkick Murphys provient du nom donné à un centre de désintoxication situé dans les bas-fonds de Boston.
Durant 2 années, le groupe va enchaîner les 1ères parties (Agnostic Front notamment) et les split albums (pratique courante dans le milieu punk/hardcore, avec encore une fois les potes d’A.F.) afin de se faire les dents.
Repéré en 1998 par le leader de Rancid (un des groupes les plus influents de la scène punk), le groupe signe un premier contrat chez Hellcat Records, un des gros labels liés au Punk et au ska. Dans la foulée sortira un 1er album intitulé « Do or Die » qui attirera rapidement l’attention des médias spécialisés et des amateurs du genre.
Rapidement, quelques divergences musicales sont apparues entre le groupe et le chanteur. Ce dernier s’en alla fonder Street Dogs, excellent groupe punk toujours en activité. L’arrivée de Al Barr, transfuge d’origine écossaise des Bruisers (légende de la musique oï), va redistribuer un peu les cartes. Ce dernier se partagera dorénavant le chant avec le bassiste Ken Casey. Quelques concerts de chauffe, histoire de se mettre en place, et en ’99, le groupe entre en studio pour l’enregistrement de son second méfait, le bien nommé « The Gang’s all here ». La voix rauque du nouveau venu colle parfaitement au style pratiqué par le groupe, et se marie très bien avec celle de son acolyte. Musicalement, pas de gros bouleversement à l’horizon, si ce n’est l’apparition de la cornemuse sur 2 titres. S’ensuit une tournée mondiale de plusieurs mois, la 1ère en tête d’affiche (c’est dans le cadre de cette dernière que j’ai vu pour la 1ère fois les boys sur scène - je les verrai 18x au total).
En 2001, changement de guitariste (le remplaçant est toujours dans le groupe actuellement), on recrute un deuxième "six-cordiste" (et accessoirement accordéoniste), un joueur de mandoline et surtout un joueur de cornemuse. Premier gros changement de cap, le son nouveau des Dropkick est arrivé, la preuve en est avec le très recommandable "Sing loud, sing proud" ! Mais qu’on ne s’y trompe pas, si le groupe commence à truffer ses titres d’instruments plus « classiques », et se met à reprendre des chants traditionnels irlandais, on a toujours bien à faire à un groupe punk énervé - les nombreux brûlots disséminés sur l’album sont là pour en témoigner. Pour moi, on a là le parfait dosage entre musiques punk et celtique. S’ensuit une nouvelle tournée où le groupe voit sa popularité grimper en flèche, en donnant des concerts des plus énergiques et des plus festifs. Dans la foulée sortira le premier album live du groupe, enregistré lors de la Saint Patrick dans leur ville natale (*).
S’ensuit une période où nos keupons folkeux enchaînent 2 albums ("Blackout" et "The Warrior's Code") et les tournées qui vont avec. Musicalement, on utilise les mêmes ingrédients que sur l’album précédent. Il va sans dire que le bouche à oreille fait son job, et que le succès va grandissant ! Un exemple de leur popularité : le nouvel hymne des Red Socks (équipe légendaire de baseball) est un titre composé par les Dropkick Murphys.
En 2007, un peu contre toute attente, sort l’album « The Meanest of Time » qui montre un groupe désireux de calmer un peu le propos. Les instruments « traditionnels » sont de plus en plus présents, et à l’exception d’une poignée de titres, l’album est beaucoup plus posé. Nouvelles tournées, dans des salles de plus en plus grosses, et des festivals de plus en plus réputés - et plus uniquement axés « metal » comme c’était encore le cas il y a peu.
Après un break salvateur, le groupe se décide à sortir son 6ème album studio, le bien nommé « Going out in style ». On utilise la même recette que sur le skeud sorti précédemment. A noter la collaboration de Monsieur Bruce Springsteen en personne sur 2 titres, qui se poursuivra par une tournée des stades US commune. La consécration est bien là …
On notera la sortie d’un second album live (couplé à un dvd) enregistré, je vous le donne en mille … lors de la Saint-Patrick à Boston ! Un très bon condensé de la carrière des bostoniens, que je recommande vivement d’ailleurs - surtout la partie filmée !
Depuis, « Signed and Sealed in Blood » en 2012 et « 11 short stories of pain & glory » en 2017 sont venus étoffer la discographie du groupe. Musicalement, si l’on excepte la voix rocailleuse et le rythme qui reste quand même soutenu - bon sang ne saurait mentir - on se retrouve face à deux albums de folk énervée.
Histoire d'être complet, je signale également la parution de 2 compilations regroupant les 1ers singles du groupe, ainsi qu’une quantité non négligeable de covers. Et un groupe punk qui reprend Ac/dc (It’s a long way to the Top), Motörhead (Rock’nRoll), Thin Lizzy (Jailbreak) et Creedence Clearwater revival (Fortunate Son) devrait convaincre les derniers sceptiques …
(*) Il faut savoir que depuis maintenant une bonne quinzaine d’années, le groupe réussit, à l’occasion de la Saint-Patrick, la gageure de jouer à guichets fermés 7 soir d’affilée. Steven Tyler en personne l’a admis dans une interview : les nouveaux rois de Boston, ce sont bel et bien les Dropkick Murphys, et la ville est à leur pieds.
LET’S GO MURPHYS !!!
Dernière édition par Pyromaniaque le Sam 1 Juin - 2:50, édité 3 fois
Pyromaniaque- ★★★★★★✩✩ Thrasheur du samedi soir
- ✐ Messages rédigés : 5447
✎ Date d'inscription : 20/01/2016
Re: Dropkick Murphys - Punk celtique US
Excellent et bravo! Merci Pyro. Je vais bourrer l'ordi de DM pour mon prochain déplacement à Galway dans 10 jours
… quand je ferai mon tour au Murphy's bar, j'aurai les oreilles pleine du son de Boston !!
http://www.murphysbargalway.com/
sláinte
… quand je ferai mon tour au Murphy's bar, j'aurai les oreilles pleine du son de Boston !!
http://www.murphysbargalway.com/
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Frack- ★★✩✩✩✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
- ✐ Messages rédigés : 2114
✎ Date d'inscription : 28/12/2017
☠︎ Votre âge ? : 55
⛫ D'où venez-vous ? : Vérosvres
Re: Dropkick Murphys - Punk celtique US
Ah, le groupe ne te laisse visiblement pas insensible, et ça c'est plutôt cool
Tu boiras une Guinness à notre santé (le pub a l'air bien sympa en tout cas)
Tu boiras une Guinness à notre santé (le pub a l'air bien sympa en tout cas)
Pyromaniaque- ★★★★★★✩✩ Thrasheur du samedi soir
- ✐ Messages rédigés : 5447
✎ Date d'inscription : 20/01/2016
Re: Dropkick Murphys - Punk celtique US
Ça donne envie de jeter une oreille aux premiers albums, c'est certain... Merci Pyro
Re: Dropkick Murphys - Punk celtique US
Sure! Deux plutôt qu'une!Pyromaniaque a écrit:Ah, le groupe ne te laisse visiblement pas insensible, et ça c'est plutôt cool
Tu boiras une Guinness à notre santé (le pub a l'air bien sympa en tout cas)
Frack- ★★✩✩✩✩✩✩ Hardos jusqu'au bout des os
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Re: Dropkick Murphys - Punk celtique US
mon gars qui as fait sont trip en rosalie de Rennes a Brno "rp tcheque" aime beaucoup ce groupe je lui ai offert le dernier lp " je crois car je connais peu " en vinyle
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